La réponse de l’armée malienne ne s’est pas fait attendre suite aux attaques meurtrières contre les populations civiles du centre et les militaires en début de ce mois dans le cercle de Bankass, Mopti.
Difficile de donner un nombre précis des présumés terroristes interpellés par l’armée, nous indique au téléphone, le Colonel major Diarran Koné, qui confirme l’arrestation de plusieurs personnes en lien avec les attaques meurtrières du 1er et 2 juillet 2020. Par contre, sur les réseaux sociaux, les photos de 16 présumés terroristes sont largement partagés par les internautes qui annoncent leur arrestation et les commentaires ne tarissent pas d’éloges à l’endroit de l’armée.
Dans la soirée du 1er et 02 juillet 2020, ce sont environ 36 civils qui ont été froidement abattus par des hommes lourdement armés que certaines associations de la culture dogon décrivent comme des terroristes dans les villages de Bouari, Djimdo, Pangadou et Dialakanda dans le cercle de Bankass. Ces terroristes qui ont commis cette forfaiture étaient arrivés, selon les témoignages des rescapés, de la frontière du Burkina Faso, à bord des pick-up, des motos tricycles et des engins à deux roues.
Les patrouilles de l’armée dépêchée sur les lieux des attaques meurtrières ont été victimes d’une embuscade dans la même nuit faisant 9 militaires tués et 4 VHL brûlés côté armée malienne.
Ces attaques meurtrières contre les civils et les militaires ont soulevé de nombreuses indignations et condamnations au sein de la communauté Dogon, les associations de défense de droits de l’Homme et de la classe politique malienne.
L’Association MGINNA DOGON avait interpellé le gouvernement de la République du Mali, dans un communiqué publié le 3 juillet, à prendre toutes les dispositions idoines pour tracter ces terroristes, les arrêté et les traduire devant les juridictions compétentes.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net