Leurs arguments c’est qu’en Centrafrique on a affaire à un ennemi qu’on peut avoir du mal à identifier, dans la mesure où il lui est facile de se fondre dans la masse. Mais au-delà de cette particulière capacité de camouflage de la part des ex-Séléka mais aussi des anti-Balaka, on se rend de plus en plus compte que la cohésion nationale ne tient qu’à un fil ténu. Les affrontements confessionnels qui s’y sont déroulés avant que la France ne décide à y intervenir l’ont particulièrement entamée.
A tout cela s’ajoute désormais, une relative guéguerre au sommet même de l’Etat centrafricain. En témoigne le limogeage hier de trois membres du gouvernement par le président Michel Djotodia. Un président dont a l’impression qu’il fait tout pour sauver sa peau, face à une France qui semble l’avoir définitivement vomi. Autant de facteurs qui font de la Centrafrique un cocktail suffisamment explosif. D’où l’inquiétude de la France.
Une inquiétude qui, par ailleurs, peut d’autant plus se justifier que la précédente expérience qu’est le Mali, est loin d’avoir été réussie. Certes, les présidentielles s’y sont tenues à la satisfaction relative de tout le monde. Mais avec le peu d’enthousiasme suscité par le premier tour des élections législatives du 24 novembre dernier et le second tour d’hier, c’est comme si on avait crié trop tôt à la victoire.
Or, le climat sécuritaire qui prévaut à Kidal en particulier et dans tout le nord-Mali en général est autrement plus symptomatique du bilan de l’intervention française. On croyait en effet que la mort de nos confrères Ghislaine Dupont et Claude Verlon avait déboucher sur un renforcement du dispositif sécuritaire dans cette partie du Mali. Hélas, il n’en est rien. C’est ainsi qu’à la veille du second tour d’hier, les terroristes ont de nouveau fait des victimes, deux soldats sénégalais de la Minusma. Ils sont tombés dans l’explosion d’une voiture piégée qu’AQMI a lancée contre une banque située en plein centre de Kidal. Presqu’un an après le début de l’intervention française, pas besoin de dire que la mission est loin d’avoir été accomplie.
Peut-être alors qu’il ne reste plus qu’à prier pour que Nelson Mandela dont c’étaient les obsèques hier étende son esprit de paix et de pardon, pour que ces deux pays que sont la RCA et le Mali retrouvent la stabilité. En tout cas, pour ce qui est de la France, on est encore à l’incertitude et au doute.
Boubacar Sanso Barry, GuineeConakry.info
Sale mecreant de journaliste, quelle est la signification de cette cretinerie “Peut-être alors qu’il ne reste plus qu’à prier pour que Nelson Mandela dont c’étaient les obsèques hier étende son esprit de paix et de pardon, pour que ces deux pays que sont la RCA et le Mali retrouvent la stabilité.”? Qu’est ce que l’esprit de Mandela a a a avoir avec cette histoire? Serait-il un dieu?
Mais ce que Hollande cherche en Afrique, il l’aura. Un gendarme a toujours recolté son salaire dans le sang
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