« Nous avons marre de la police ! Vous ne voyez pas les cassures tout au long de cette voie ? Il fallait penser à colmater ces endroits cassés, avant de venir nous intercepter sur le chemin, parce que nous sommes en train d’emprunter la voie des gros véhicules » a lancé un usager très furieux par l’acte. « Nous sommes aussi de la police, nous ne travaillons pas à la voirie ni à la mairie, allez-y vous plaindre là où vous voulez, ce sont des ordres que nous exécutons en tant que agent de terrain » à répondu le policier.
Ces propos sont les mots d’un usager de circulation au quartier de Daoudabougou, en bras de fer avec un élément de la police de la Compagnie de la Circulation Routière, que nous avons recueillis le lundi 2O mai dernier, près de l’Ambassade de l’Algérie à Bamako. Cet usager, sur la moto Jakarta, avait été intercepté par le policier, parce qu’il avait emprunté la grande voie de l’autoroute de l’Avenu OUA, un chemin réservé aux véhicules de multiples roues. En effet, depuis la nomination du nouveau directeur général de la police, de gros efforts sont mis en œuvre pour sécuriser et soulager les populations. La Compagnie de la Circulation Routière n’est pas restée en marge de ces efforts. C’est pourquoi, la vérification des véhicules et la conduite correcte dans la circulation, sont exigées. Ainsi, il n’est pas rare de voir des motos regroupées soit à la montée ou à la descente des échangeurs, le plus souvent, au bord du goudron, de la Tour de l’Afrique jusqu’au pont des martyrs.
D’autres endroits stratégiques de ces interceptions sont aussi : le carrefour IJA à Faladié, celui de la gare routière de Sogoniko, le carrefour de Magnambougou, près la gare de l’Africa Tour transport et l’Ambassade de l’Algérie, le carrefour du lycée kankou Moussa de Daoudabougou. Dans ces lieux, les motos s’attroupent durant tout le long de la journée. Cependant, si par respect du code de la route et de la loi, les usagers interceptés doivent s’obtempérer, force est de constater que ces petites voies, réservées aux motocyclistes sont bourrées de cassures et souvent trop restreintes, obligeant ainsi d’autres personnes à passer par la grande voie. C’est pourquoi, d’autres ne mâchent pas leurs mots, quand il y a infraction. Ces mots lancés à l’endroit des policiers sont souvent agressifs, pouvant engendrer tout genre de désagrément entre la police et les usagers. Ces cassures dont on parle, sont aussi des points d’eaux en cas de pluie, surtout en cette période de l’hivernage. De nos jours, seules les autorités compétentes sont interpelées pour trancher cette question. Ces autorités peuvent être communales, de la Direction Nationale des Routes, des T.P, pourquoi pas aussi le ministère de tutelle (Equipement et transport). Du coup, ces autorités doivent faire quelque chose, car, si rien n’est fait, ces problèmes persisteront, puisque certains usagers menacent toujours de poursuivre leurs actes. Selon ces derniers, les populations payent les taxes, pour ces travaux publics et ils n’accepteront pas d’être forcés à traverser des troux pour arriver à leur destination, alors que d’autres circulent aisément sur le même chemin.
Dramane COULIBALY
L’argent du contribuable doit servir à améliorer sa condition de vie
Je suis d’accord avec l’usager. Je pense que les autorités chargées de ces voies doivent être interpellé. Car au lieu de payer des sommes pour la publicité dans les médias afin d’amener les usagers sur le port des casques et la bonne conduite, commencer d’abord à mettre à la disposition de ces usagers, des routes en état!!!!
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