Quelques heures après la folle tuerie, les habitants de la capitale vaquaient tranquillement à leurs occupations. Une attitude
chevaleresque, lorsqu’on sait que ces bandits cherchent toujours à marquer les esprits par la brutalité de leurs actes.
En agissant de la
sorte, ils estiment répandre la peur de la terreur, celles qui font que les populations fuient les rues dès la tombée de la nuit, partant
anéantir la vie économique dans la capitale. Mais les bamakois, jusqu’ici réagissent avec dignité et refusent de prêter le flanc.
Maintenant, il reste que, chacun de nous garde bien les yeux ouverts, dans nos lieux de travail, de commerce, dans les lieux de culte
(mosquées), dans les rues, où une nouvelle race de mendiants foisonne.
Sory de Motti