Grâce à la coopération d’un porteur d’uniforme, le bandit Abdoulaye Thiam a été arrêté dans la nuit du samedi 1er au 2 décembre par l’épervier du Mandé et ses éléments, après une âpre bagarre.
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Pendant le mois de Ramadan, aux environs de 19 heures, Moussa Labasse Sidibé, 28 ans, domicilié à N’Golonina, était en route pour l’aéroport de Bamako-Sénou.
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Arrivé au niveau du grand espace vide qui précède l’aéroport, deux individus arrêtés à côté d’une moto Yamaha l’avaient hélé. Il avait donc ralenti, pour leur venir en aide. Soudain, il avait remarqué que l’un des individus, qui lui tournait le dos, tenait un fusil en main. Il essaya d’accélérer, c’était trop tard. Le second individu le bouscula, provoquant ainsi un accident sans gravité. Moussa Sidibé s’en était sorti avec une légère blessure à la jambe.
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Les malfrats lui infligèrent tout d’abord une copieuse bastonnade avant de le fouiller systématiquement. Ils piquèrent ainsi la somme de 10 000 FCFA de ses poches, enlevèrent sa bague, son bracelet, son portable et bien sûr, sa moto Jakarta.
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Avant d’abandonner leur victime à son triste sort, les malfrats lui intimèrent l’ordre de rentrer dans les broussailles.
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Quelques instants après le départ des ses bourreaux, Moussa Sidibé avait pris un taxi pour rentrer chez lui. Puis il s’était rendu respectivement à la Brigade territoriale de la gendarmerie, au 7e et au 10e Arrondissement de la police pour faire sa déposition.
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Plusieurs semaines ayant passé sans résultat, ses amis lui conseillèrent d’aller voir l’épervier du Mandé, l’inspecteur principal Papa Mambi Kéïta. C’est ainsi qu’il est allé, le lundi 24 novembre, faire sa déclaration au 3è Arrondissement.
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Bien lui en a prit car il n’aura fallu que quelques jours à l’inspecteur principal Papa Mambi Kéïta et ses éléments pour remonter les traces du voleur grâce au téléphone portable de la victime. La piste les mena, tout d’abord, à un porteur d’uniforme. Celui-ci accorda une franche collaboration aux éléments de la Brigade de recherches du 3e arrondissement.
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Dans un passé récent, il avait eu à traiter avec le malfrat. C’est ce dernier qui lui avait d’ailleurs prêté le portable de la victime. Le porteur d’uniforme confia à l’épervier du Mandé que le malfrat en question répondait au nom de Aboulaye Thiam. Un voleur de motos de nationalité guinéenne qui opère au Mali pour écouler son butin en Guinée et inversement. Et pour mieux témoigner sa collaboration au super flic, il donna un rendez-vous à Abdoulaye Thiam à leur lieu de rencontre habituel, à Kanadjiguila.
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Thiam se présenta effectivement au rendez-vous, mais en lieu place de son ami, il se retrouva face à face avec l’épervier du Mandé. Il ouvrait aussitôt les hostilités, oubliant qu’on ne répond pas gratuitement au surnom de super flic. L’empoignade fut violente entre les deux hommes et une pluie de coups de poing violents fusèrent entre les deux pugilistes. C’est le bruit de la bagarre qui attira l’attention des policiers embusqués aux quatre coins du lieu de la rencontre.
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Il avait fallu la contribution de tous les éléments de la Brigade de recherches, a reconnu l’épervier du Mandé, pour maîtriser le malfrat.
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Malheureusement, l’épervier du Mandé et ses hommes n’ont pu mettre la main sur Mamadi Camara, son complice qui se trouvait alors en Guinée. Le téléphone non plus n’a pu être retrouvé puisque le malfrat l’avait déjà vendu en Guinée.
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(Affaire à suivre).
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Pierre Fo’o MEDJO
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