Un poste de sécurité de la gendarmerie de Boulkessi à la frontière avec le Burkina Faso a attaqué mardi par des hommes armés non identifiés. Le bilan serait de deux gendarmes tués et un porté disparu.
Onze militaires maliens avaient déjà été tués le 5 mars dans la même localité, lors d’une attaque revendiquée par le “Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans”, Une nouvelle formation jihadiste issue de la fusion entre plusieurs groupes du Sahel, notamment ceux du Malien Iyad Ag Ghaly et de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar.
“Les bandes armées et les jihadistes circulent régulièrement entre le Mali et le Burkina Faso dans le secteur”, a expliqué un élu local, affirmant craindre que les auteurs de ces attaques ne prennent le contrôle de cette localité. En avril et en juin 2016, l’armée malienne avait également déjà été attaquée à Boulikessi.