Billet : Après Aguelhoc, de nouvelles exactions du “MNLA” à Tessalit

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Depuis le massacre de dizaines de militaires maliens, le 24 Janvier dernier à Aguelhoc, dans des conditions d’une barbarie extrême qui jurent avec la Convention de Genève,  le code éthique de toutes les organisations qui se dédient à la protection et  à la promotion des droits de l’homme et révoltent toutes les consciences civilisées,  le prétendu ” mouvement national de libération de l’Azawad ” se trouve dans le collimateur  de la justice malienne, à défaut  celle de la Cour Pénale Internationale (CPI). Peut-être les deux à la fois selon la nature des crimes reprochés à ses membres et leur niveau de responsabilité.

Il ne l’ignore pas et c’est  la raison pour laquelle il a entrepris, ces dernières semaines, de soigner son image de marque, aidé en cela   par certains médiats internationaux toujours prêts à faire preuve d’indulgence, voire de complaisance à son égard. On apprend ainsi qu’il a remis au CICR trois soldats capturés au cours d’une embuscade (en fait ils auraient été trahis et livrés par des collègues qui ont rallié l’ennemi pour sauver leur peau). Un geste visant à prouver qu’ils n’ont rien des tueurs sanguinaires décrits et qu’ils mènent une guerre propre et humaine.

Plus récemment  il a été dit et répété à satiété que le ”  MNLA ” a mis du temps à lancer son offensive contre Tessalit pour permettre aux populations civiles de l’évacuer et de préserver ainsi leur vie.

Toujours aussi généreux   et plein d’humanité, c’est le même  ” MNLA ” qui a invité le CICR à se rendre au camp de Tessalit- qu’il venait de conquérir d’autant plus aisément qu’il avait été vidé, dit-on, par des militaires affamés qui s’y trouvaient -pour porter assistance aux femmes, enfants et soldats blessés .

Seulement voilà : à peine les agents du CICR  se sont-ils présentés à l’entrée du camp qu’ils ont été refoulés et “ leur drapeau arraché et jeté par terre ” selon certaines sources. Une certitude : ils n’ont pu accomplir la tâche pour laquelle ils étaient venus.

Voilà qui illustre, une fois de plus, le tempérament   violent et inhumain des gens qui revendiquent leur  appartenance au ” MNLA “. Les femmes, les enfants, les soldats blessés du camp militaire de Tessalit n’ont pas eu accès aux soins dont ils avaient besoin  avec les conséquences que l’on peut imaginer.

Un crime pour non assistance à personnes en danger qui vient s’ajouter aux crimes de maltraitances, de tortures, d’exécutions froides et de mutilations infligés aux militaires faits prisonniers à Aguelhoc et dont les auteurs devront rendre compte plus tôt qu’ils ne le pensent.

Saouti Labass HAIDARA

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23 COMMENTAIRES

  1. c’est justement un apatride.C’est le Mali qui l’a formé et parle aujourd’hui de Azawouad.
    Il n’avait qu’à demandé à son azawouad de financer ses études.
    Dieu punira tous ces apatrides, ingrats et malfamés. Dieu n’aime pas ces genres de comportement.
    Vive le MALI

    • Tous les forumistes de maliweb conviendront avec moi que l’abandon du camp de Amachach été un souci de moins dans leurs problème,maintenant tout monde peut se coucher l esprit tranquille ne pesant pas a un éventuel chut du camp,MNLAQMI est a son terminus il ne sagira plus de se cacher derriere les montagnes,mais d avance a decouvert on va voit ce qu il peuvent faire maintenant
      le Mali vaincra VIVE L ARMEE la Victoire est proche

  2. Cette histoire de MNLA enerve trop,arretez les maintenant au lieu de perdre du temps . 😳

  3. tu joues au chat et a la souris ce complot qui se passe depuis trois mois pour prendre notre election en otage on est courant s etais en gestation depuis des mois nous allons pas vous laisse empeche notre election pour gagner cette guerre appelons le chat par son nom c’est pas de l’amalgame mais tant que Gamou et ould medy son sur notre terrain l’ armee sera vaincu ‘quand nous perdons du terrain le commandement doit obligatoirement change .

    • Mon frère tu as bien vu car tout est flou dans cette histoire : gamou+Meydou = AQIMI + les narcotrafiquants et les salafistes = Koulou. Mon frere pour te dire que le Mali est pris en otage par ces gens là a travers un complot. Mais le peuple vaincra et ce complot va retourner contre eux. Souvent je pense a une séance de theatre pour ce qu’est entrain de se passer au Mali. Que le bon Dieu les envoie en enfer ainsi que leurs complices.

  4. “Les femmes, les enfants, les soldats blessés du camp militaire de Tessalit n’ont pas eu accès aux soins dont ils avaient besoin avec les conséquences que l’on peut imaginer” est-ce à dire que le camp a été “pris” et non “évacué” comme on nous a fait croire?

    • La vérité n’est pas toujours bonne à entendre mais la réalité dans cette affaire est que nos ‘braves soldats ont profité de la présence de ces pauvres populations civiles pour prendre la fuite. Sinon comment comprendre que l’ennemi en face laisse l’armée évacuer un camp de 1500 têtes avec bagages et armes sans réagir ??? C’est au aussi absurde qu’un chameau et sa bosse puisse passer a travers le trou d’une aiguille !!! Le ministre B. Maïga disait que les civils et les militaires ont été transférés dans d’autres garnisons, si c’est le cas quelles sont leurs nouvelles ??? Dans quels camps ont ils été transférés et qui est ce qui a vu ou rencontré un civil rescapé de ce camp ???

      Bref, c’est que du PIPO tout ça, le MNLA en complicité avec Ançardine et AQMI ont délogé nos militaires de camp et pour corriger un peu le tir, le MNLA s’est retiré après la prise avec le butin pour faire place aux Jihadistes barbus et aux narco-trafiquants !!!

  5. Lamentable, mille fois lamentable !!!! J’appelle à une insurrection pour mettre fin à la culture de la médiocrité. Le Mali d’aujourd’hui mérite ATT. On reconnait un bon militaire par ses exploits sur le champ de bataille. Car c’est le maniement des armes qu’il apprend dans toutes les bonnes écoles de guerre avant tout autre chose. Seul le Mali possède des généraux diplomates alors qu’ils n’en ont pas les compétences requises. Changez de communication mon général, cela fait ridicule aux yeux des gens avertis. Nous sommes la risée du monde entier.

  6. Je dis à chacun de se préparer pour se défendre, il n’ya plus d’armée au MALI.La vérité est que avec les accords d’Alger les touareg avec la complicité de ATT(volontaire ou involontaire) se sont introduit partout dans tous les sphères de l’état de la fonction public à l’armée en passant par les services de renseignements pour mettre à terre le Mali. vous devez même remarquer même l’assemblée nationale qui doit, dans son rôle de représentant du peuple d’interpeler le gouvernement ne réagit même pas .Quelque soit le pouvoir qui viendra le Mali est à reprendre à Zéro

    • Mon ami je donnes raison.Dites pourquoi on envoie pas les Donzo au front alors eux même se sont porté volontaire car si l’intégrité de notre patrie est en danger tous ceux qui peuvent porter leur soutient soit en matériel ou en personne sont les bienvenu.N’oublions pas aussi que ces Donzo sont des détenteurs des pouvoirs occultes et autres,donc que nos autorités donnent leur aval à ces commando invisibles de montrer leurs talents sur le champs de bataille.Vous savez tous que nos forêts manquent de gibiers,et les seuls gibiers restant sont ces bandits,alors donnez les leurs chances d’aller montrer à ces bâtards que le mali est un et indivisible à jamais.
      Je lances un appel à tous les Donzo du mali de sortir massivement et aller porter main forte à nos soldats et défendre la patrie en danger.Vous devez même pas attendre l’aval de nos autorités incompétentes,vive le mali,vive la paix au mali.

      • pff si les donzo etait efficace, le blanc ne serait jamais entré en afrique…cè vrmt du nimporte koi

  7. mediocrité quand tu nous tiens
    ATT tu as vu que la CPI est allée regarder du coté du stade du Caire pour condamner les responable d une bousculade Et toi tu es cble des groupes armés
    je te conseille d ammeliorer ta communication

  8. tu as raison il est journaliste. Mais le problème est que nous n’avons même pas de militaires.
    Si c’est les enseignants maintenant toutes les langues en parlent. Imaginez Sadio GASAMA ou GASSAMA qui bénéfifie de l’argent de tout le Mali. Chacun doit chercher son arme le premier à tirer va tuer.
    Quelle honte pour noous maliens? Moi je ne peux plus aller au Niger.

  9. DITES MOI QU’EST CE QUE L’ARME FAIT ACTUELLEMENT??????????
    ON N’ENTTEND RIEN DE LEUR PART :IL SERAIT MIEUX QU,ON ORGANISE UN VASTE MOUVEMENT POUR LE 26 MARS A BAMAKO
    QUEL MALHEUR TOMBE SUR CE PAYS? QUELQUES VAGABOND QUI VIENNENT SE BALLADER DANS NOS VILLES ET ENLEVER DES POLICIERS OU GENDARMES SANS AUCUNE RESISTENCE .
    MES CHERS COMPATRIOTES ORGANISONS UN MOUVEMENT POPULAIRE SINONS CE SERAIT TROP TARD AVEC CETTE PRETENDUE NEGOCIATION QUE ATT VEUT.

  10. Nous connaissons tous la France, pour son attitude de girouette. Pour qu’elle ce Moussa et ses clics, c’est au Mali de faire son boulot, à savoir, mater ces bandits. La France est une opportuniste. Elle s’arrange toujours du côté de là où elle pense gagner plus.

    À bon entendeur salut.

  11. C’est pitoyable que le pleurniche ainsi par la faute de laxisme de nos autorités!!!! Je vien d’apprendre que le porte parole des bandits a Paris, un certain Moussa est un correspondant de RFI!!!!

    • si si si mon frère !!! voici une courte biographie de ce chien arrangé de Mossa Ag Assarid que j’ai copié sur Maliactu !!!

      Né vers 1975 dans un campement nomade entre Tombouctou et Gao (dans le nord du Mali), il est l’aîné d’une fratrie de treize enfants. Vers l’âge de treize ans, il découvre par hasard Le Petit Prince de Saint Exupéry, qui lui donne l’envie d’aller à l’école pour apprendre à lire. Après une scolarité à Ansongo, il part pour ses études à Bamako, la capitale. Il participe aux manifestations lycéennes et étudiantes de 1996. Il arrive en France à Angers en 1999 (en raison du jumelage de la ville avec Bamako). Il suit des études de gestion à l’Université d’Angers puis à l’Université Montpellier 1 et enfin à l’IRCOM aux Ponts-de-Cé.

      En mars 2006, sort Y a pas d’embouteillage dans le désert ! où il narre son arrivée en France et sa vision de la civilisation occidentale en tant que Touareg malien ; ce livre a été tiré à quelque quarante mille exemplaires en français mais aussi à plus de dix mille en coréen et plusieurs milliers en espagnol et italien. En mars 2008, sort Enfants des sables, écrit avec son frère Ibrahim, sur la création d’une école touarègue par l’association Ennor que Moussa Ag Assarid préside. Puis, toujours sous la direction d’Alain Noël des Presses de la Renaissance, il co-écrit Y a pas que du sable dans le désert ! avec Nathalie Valera Gil, psycho-sociologue, qui connaît particulièrement la culture des peuples nomades du Sahara.

      Moussa Ag Assarid est également journaliste pigiste pour RFI et France Culture, mais également conteur pour écoles et bibliothèques.

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