Bankass : Plus de 100 morts dans l’attaque contre le village d’Ogossagou peulh

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Des éléments armés non encore identifiés, selon le gouvernement malien, ont attaqué, le samedi 23 mars 2019, le village d’Ogossagou peulh, dans le cercle de Bankass, région de Mopti. Plus de 100 personnes ont trouvé la mort lors de l’attaque.

L’attaque le 23 mars vers 5 heures contre le village d’Ogossagou peulh (18 km au Sud-Ouest de Bankass), dans la région du Mopti, par des milices a attristé tout le Mali. Selon plusieurs témoignages, la mission de constat dépêchée sur les lieux a dressé un bilan provisoire de 110 morts et 46 blessés, le village a été complètement détruit‬.

A en croire certains rescapés, les assaillants sont venus du Nord-Est et Sud-Est du village et ont commencé à tirer sans distinction. Des vieillards, des enfants, des femmes enceintes, personne n’a été épargné. Les témoins rapportent une scène digne d’un film d’horreur qui a réduit le village en cendre.

Il y a eu plus de 400 cases brûlées, selon un témoin qui affirme que toutes personnes se trouvant au village, excepté quelques uns, ont toutes été massacrées ; une cinquantaine de greniers ont été brûlés, plusieurs dizaines d’animaux massacrés. Le bilan humain provisoire, a indiqué une autre source, est de plus de 105 morts et une quarantaine de blessés.

Les conflits intercommunautaires dans le centre du pays font des ravages. Selon la Minusma, entre le 1er janvier et le 16 février 2019, sept incidents ont occasionné la mort d’au moins 49 civils dans le cercle de Bankass dans la région de Mopti.

Soumaïla T. Diarra

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4 COMMENTAIRES

  1. Tout ca là n’est que le produit de l’analphabétisme et de l’obscurantisme de ceux qui se permettent au nom de je ne sais quoi de perpétrer ces crimes horriblement odieux dignes des temps obscurs. Pourquoi en ce temps de haute technologie et de transformation du monde en un village planétaire avec la naissance de la toile mondiale on se permet de commettre une crime d’une telle barbarie?

  2. La vérité est triste dans cette affaire et l’Etat est incapable de se tirer d’affaire dans cet imbroglio terroriste. Les associations peules s’en rejouissent de cette tuerie pensant enfoncer les chasseurs en les faisant porter la couronne de la responsabilité de cette macabre scène. Elles ont réussi par la campagne médiatique mais pour autant le problème n’est pas reglé.
    Les vrais commanditaires sont les djihadistes peuls affidés au satan prédicateur peul Amadou Kouffa de la Katiba du Macina. Sa Katiba est en train de tirer sur la ficelle des cordes ethniques.

    Les peuls du Macina sont les vrais responsables de cette tragédie humaine en se faisant les complices des terroristes. Ils ont voulu utiliser ce fou d’Amadou Kouffa comme leur Cheval de Toie pour retrouver une hégémonie et une supématie d’antan perdues.
    Il faut revenir au drame d’Ogossagou. Ce village comme son nom l’indique est typiquement dogon. A travers tout le Pays Dogon, à côté du village dogon il y a un appendice de village peul. C’est la partie dogon là où loge le marabout qui a été attaquée.

    C’était délibérement fait par les terroristes le samedi 23 mars 2019. Ils ont atteint deux buts :
    1°) supprimer un marabout soufi dogon qui n’est pas de même obédience religieuse
    2°) faire accuser par l’opion nationale et internationale non averties les chasseurs en s’habillant comme eux pour perpétrer leurs sales besognes.

    Pour lever toute équivoque, la plupart des victimes sont des dogons du moment que le marabout, sa famille et ses disciples sont en grande majorité dogon. Le marabout mort s’appelle Bara Sekou Salah Karambé donc dogon de souche. Il est le fils du vénéré Cheikh Sekou Salah Karembé natif de Bandiougou à côté de Goundaka à seulement quelques kilomètres de Mopti . Jusqu’à sa mort (il est décédé à Bankass en mars 1985) chaque deux ans il parcourait tout le Pays Dogon pour prêcher. Il drainait une foule de disciples dogons et d’autres communautés avec lui.
    Les descendants de ce Cheick ne peuvent pas être assassinés par les siens les dogons. C’est inimaginable et innoui de vouloir insinuer cela.
    C’est une guerre entre terroristes salafistes dirigés par les adeptes de Kouffa et les soufi. Bara n’adhérant pas à leur vision de l’islam, il est une cible dans une zone où les chasseurs les empêchent de commettre leurs forfaits. L’amalgamme profitant toujours aux terroristes pêcheurs en eaux troubles.
    En somme, la tuerie a été recupérée par intelligentsia nostalgique peule du Macina pour en faire un outil de propagande anti-Dana Ambassagou qui a barré leur vision politique de créer un territoire du Macina.
    Tous les renseignements concordent pour dire que ce sont les djihadistes et les éléments mécontents infiltrés du camp DDR de Sekou Bolly qui ont perpetré l’attaque.
    L’Association Dana Ambassagou dissoute est une chose mais face au péril terroriste et peulh tous les villages dogons sans exception cette fois-ci vont s’organiser pour se défendre car il y va de leur survie déjà combien difficile par l’adversité de la nature.
    Quoiqu’il en soit, avec ou sans Dana Ambassagou, les dogons se défendront encore plus énergiquement qu’avant.
    L’Armée a une peur bleue pour affronter les terroristes mais les dogons les vaincront sans l’ombre d’un doute.
    Les dogons demandent à leurs voisins peulhs d’être sincères et qu’ils n’hébergent pas leurs frères peuls djihadistes c’est à ce prix que la vraie paix et le vivre ensemble séculaire peuvent être rétablis.

  3. Le problème de cette histoire, personne n’avance un raisonnement cohérent. Sans vérité le mal ne sera jamais vaincu. Désolé que des voisins de longue année en arrivent jusqu’à ce point.

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