Bankass : Les confidences d’un fonctionnaire sur la gravité de la situation sécuritaire

7

A en croire un jeune fonctionnaire de Bankass, la situation politico-sécuritaire au centre du pays est très inquiétante. En effet, un de ses collègues et lui-même ont failli être victimes d’un tragique assassinat de Donsos. Ils n’ont eu la vie sauve que grâce à un enfant talibé qui a reconnu l’un d’entre eux.

 

Les faits : 

“Un jour, comme d’habitude, après une partie de thé avec un collègue de service, j’ai décidé de l’accompagner. C’est ainsi qu’en cours de route nous avons eu la malchance d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Nous avons coïncidé avec un groupe de jeunes miliciens dogons à la quête de Peuls à exterminer. Ils nous interpellèrent manu-militari en langue dogon. Pour éviter d’être suspecter nous avons répondu à l’appel et nous fûmes des pas pour aller les rejoindre. Une fois en face d’eux ils nous ont demandé à les accompagner au champ d’exécution de Peuls, près d’un lac très loin de la ville.

Ainsi ils se sont mis à nous questionner sur notre provenance et notre ethnie pour savoir si nous ne sommes pas des Peuls. Nous nous sommes défendu tout en leur faisant savoir que nous ne sommes pas Peuls. Soudain des tiraillements verbaux se sont plongés au sein du groupe en langue dogon. Certains disaient que c’est vrai que nous ne sommes pas des Peuls, d’autres soutenaient le contraire. Pendant ce temps mon collègue et moi sommes restés bouche bée dans une stupéfaction sans précédent, sans dire mot. Dieu faisant bien les choses, il se trouvait qu’un jeune garçon parmi les Donsos me connaissait depuis très petit quand il était enfant talibé chez mon premier logeur dans la ville.

Gloire à Dieu, merci pour ce jeune garçon qui a insisté, réitéré et juré qu’il me connait très bien depuis fort longtemps. Le chef du groupe est encore revenu sur le petit de dire la vérité, rien que la vérité s’il me connaissait. Il a encore témoigné que oui et oui, il me connaît. C’est ainsi que nous avons été libéré pour qu’on rentre chez nous. Alors la question que je me suis posé une fois arrivé à la maison et après avoir remercié le bon Dieu et mes parents était ceci : combien de personnes sont peut-être tuées par ces jeunes qui n’ont pas eu la chance d’avoir quelqu’un parmi eux qui  les connaît ?

Combien de Peuls sont victimes alors qu’ils n’ont rien avoir avec cette rivalité qui n’a que trop duré pendant que l’autorité malienne se lamente à Bamako que la sécurité est de retour au Mali ? Enfin je dénonce et je manifeste ma farouche indignation face à la fuite en avant du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita et son Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga face à la destruction du Mali. Je les interpelle de faire des tours à l’intérieur du pays sans être accompagnés par les folklores des faux préfets et gouverneurs qui leur disent tout sauf la vérité sur la situation sécuritaire des Maliens de l’intérieur”.

Propos recueillis par Dognoume Diarra

 

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Excusez moi les gars mais j’ai vraiment de la peine a croire que notre Maliba en soit arrivé la. Aussi loin que je puisse me souvenir toutes les ethnies de ce pays vivaient et rigolaient ensemble. En disant cela je me remémore d’un cordonnier dogon Moussa Guindo qui était presque devenu un membre de notre famille tellement on rigolait ensemble. Pas un seul jour je n’allais au lycée sans taquiner mon DOGONO préféré: -KADO NI SOGOMA
    -KADO TE DOGONO DEDO
    -PROUPROU MONA WA ?
    -PILA KE PILA BARA DE MONA.
    Et voila ma journée de jeune lycéen pouvait bien commencer avec ma CTni.
    De la a voir et entendre partout que ce sont ces mêmes êtres qui s’entre-déchirent aujourd’hui les bras m’en tombent. Mais d’un autres coté nous en sommes tous un peu coupables. Ma vielle mémé disait tout le temps LE JOUR OU LES MALANKOLOS auront le fanga c’est la fin des haricots. Et voila nous y sommes et ce depuis 1968.

  2. Je pense qu’il faut créer dans les villages des comités de vigilance. Ces comités n auront pas le droit de quitter leurs villages. Ces comités vont être en étroite collaboration avec les FDS. Personne ne devra quitter son village pour attaquer un autre. Les déplacements se feront sous escorte cordonnée par les autorités. Renforcer la présence des FDS dans les zones

  3. Vieux Mali

    Ne disons pas n’importe quoi !!!

    Rien ici “n’est dû ” à Amadou Kouffa (que ce sale chien pourrisse la où il est!)

    Si des gens sont suffisamment CONS ET BARBARES pour pratiquer l’extermination sous couvert (et au pretexte) de sécurité, c’est tout simplement dû à la cruauté bestiale et primitive qui habite encore certains d’entre nous!!!!!!

    Et si tu ajoutes à ça L’INCONSCIENCE et L’INEXISTENCE de nos supposées autorités, ça donne le désastre auquel nous assistons aujourd’hui…

    C’EST TOUT!

  4. Tout cela est dû à Amadou Kouffa qui brûle sûrement en enfer maintenant. C’est lui qui a ethnicisé ce conflit communautaire avec son faux djihad. Il en a fait une “affaire de peuhl” car tous les reportages que nous avons eu à suivre ont fait état au début de la prédominance peuhl parmi les djihadistes. Et malheureusement beaucoup de nos parents peuhl payent les crimes de ce B.AT.A.R.D Amadou Kouffa.
    Qu’il brûle éternellement en enfer comme le pharaon rebel du temps de Moise.

    • Amadou Kouffa est le resultat d’un systeme corrompu de gouvernancne a Bamako alors nous ne pouvons pas oublier cette verite d’Allah!

    • visus-mali tu es un vrai couillon qu est ce que le peuls ont a voir avec le felé psycho amadou kouffa. ne sont ils pas victimes eux memes de ce fou?. l’amalgame est créee par des poltrons qui ont tellement peur qu ils voient en tout peul un djihadiste . tu fais partie de la pire race de poltrons comme le laisse entrevoir ton propos mesquin va!!!

  5. Boua IBK doit lire et relire cet article et comprendre que la situation au Mali n’est pas a propos des reves et des grands projets mais du quotidien du citoyen lamda. IBK ca ne va pas, le Mali va mal.

Comments are closed.