Bamako à l’image du Far West Américain : Des attaques à main armée au quotidien !

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La capitale malienne  devient une zone d’insécurité  par excellence. Il ne se passe  quasiment plus de jour  sans que l’on assiste  à un braquage sur  un citoyen en possession d’argent liquide.  Entre avant-hier et hier, on dénombre 4 braquages.  Et c’est un cycle infernal pour les habitants des trois caïmans !

Ce lundi 30 novembre, deux attaques quasi simultanées ont respectivement lieu sur l’Avenue l’OUA, près de Diarra Transport   et près d’Africa Tours. Tous  survenus  en plein midi. Le troisième braquage a lieu à l’ACI 2000 vers 9heures, entre  l’hôtel Radisson Blu et l’avenue Cheick Zayed. Devant un domicile à l’ACI 2000 Hamdallaye, quatre  (4) individus  sur deux motocyclistes   ont braqué, vers 9 heures du matin, un expatrié libanais. Ils tirent à bout portant  sur lui et emporte son sac d’argent. Dans leur fuite, ils tirent sur tout ce qui bouge. Ils feront deux graves  victimes : le libanais et  un passant.  Après leur forfait, les limiers du 14 Arrondissement de police de Bamako sont venus constatés les dégâts. Les blésés  ont été d’urgence transportés à l’hôpital par les soins des agents de la protection civile. Aucun bandit ne serait  arrêté après leurs forfaits. Ils ont tous réussi à s’enfuir avec leur butin. 

Comme cela ne suffisait pas, hier 1er décembre, c’était le tour d’une agence de transfert  d’argent, située dans une station d’essence d’être attaquée aux 1008 logements de Bamako (ATTbougou). Un passant qui filmait la scène a été grièvement blessé par balle.

Les attaques à main armée  en pleine journée et en pleine circulation  deviennent désormais  banales à Bamako. A tel point que l’on se croirait  dans un Far West americain. Même mode  opératoire: des hommes armés à moto,  cagoulés ou pas,  suivent  et  braquent leurs  victimes pour les déposséder de leurs argents placés dans un sac.  Ces cas arrivent en général après que leurs victimes  reviennent  d’une opération de retrait d’argent  de la banque.

A Bamako et dans les périphéries, on dénombre pourtant une vingtaine de commissariats et plusieurs brigades de gendarmerie. Pourquoi les bandits arrivent-ils  à faire subir impunément à leurs victimes ces cas de braquages ?  Que  manque-t-il aux  forces nationales de sécurité pour faire face à un tel fléau ? De toute façon, les autorités bancaires et sécuritaires doivent trouver urgemment tous  les voies et moyens afin que les paisibles citoyens cessent d’être constamment la proie des bandits armés. 

Tiécoro Doumbia

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