Azawad : La République du mal

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Un chef de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a entamé vendredi soir dans le nord du Mali des discussions avec le leader du groupe islamiste d’Ansar Dine, jetant des doutes sur l’abandon annoncé plus tôt de leur projet de fusion.

Un chef de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a entamé vendredi soir dans le nord du Mali des discussions avec le leader du groupe islamiste d’Ansar Dine, jetant des doutes sur l’abandon annoncé plus tôt de leur projet de fusion. “Bilal Ag Achérif, secrétaire général du MNLA, et Iyad Ag Ghaly, leader de Ansar Dine, sont actuellement en discussions à Gao (nord-est) autour de l’affaire de la fusion annoncée entre les deux mouvements”, a déclaré Walil Ag Chérif, un proche du leader d’Ansar Dine par téléphone vendredi soir à un journaliste de l’AFP à Bamako. Il n’a pas fourni d’autres détails.

L’entourage de Bilal Ag Achérif a confirmé l’entretien entre les deux hommes à Gao, sans en préciser l’objet, alors que quelques heures auparavant, était diffusé un bref communiqué du MNLA dénonçant le protocole d’accord relatif à cette fusion, signé il y a une semaine. Ce texte, daté de Gao et par signé par Hamma Ag Mahmoud, membre du Bureau politique du MNLA, évoque des désaccords sur l’application de la charia (loi islamique) que prône Ansar Dine dans tout le Mali, alors que le MNLA se proclame laïc et défend la création d’un Etat dans les limites de la région naturelle de l’Azawad, s’étendant du nord-est au nord-ouest du Mali.

“Le Bureau politique du MNLA, devant l’intransigeance d’Ansar Dine sur l’application de la charia dans l’Azawad, et pour être fidèle à sa ligne de conduite résolument laïque, dénonce l’Accord en date du 26 mai 2012 avec cette organisation et en déclare nulles et non avenues toutes dispositions y afférent”, y déclare Hamma Ag Mahmoud.
“Pas encore” de position sur la fusion

Vendredi soir, un proche du secrétaire général de la rébellion touareg a indiqué que Bilal Ag Chérif a reçu ces deux derniers jours des messages de membres du mouvement résidant à l’étranger hostiles à la fusion avec Ansar Dine, mais que lui-même n’avait “pas encore pris de position” sur le dossier. “Il attend la fin de son entretien avec Iyad Ag Ghaly” pour le faire, a précisé cette source.

Plus tôt vendredi, l’entourage d’Iyad Ag Ghaly avait confirmé l’impasse avec le MNLA, sans toutefois exclure des retrouvailles. Pour Ansar Dine, “il n’est pas question de revenir en arrière” sur la charia, “mais si le MNLA le veut, il vient (avec Ansar Dine)”, avait dit Walil Ag Chérif, en soulignant une divergence d’opinions sur le sujet entre les responsables du MNLA au Mali, et ceux qui sont basés en Mauritanie ou en France.

Ansar Dine, allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi, jihadiste), et le MNLA avaient surpris en signant un “protocole d’accord” sur leur fusion au sein d’un “Conseil transitoire de l’Etat islamique de l’Azawad”. Cette entente avait été rejetée par le gouvernement malien, l’Afrique de l’Ouest et l’Union africaine (UA), alors que les islamistes confortent leur domination sur l’immense Nord malien qu’ils contrôlent depuis deux mois, avec le MNLA et d’autres groupes armés.

“Une scission du MNLA”

Porte-parole du MNLA basé à Paris, Mossa Ag Attaher, a affirmé à l’AFP que le mouvement touareg avait “accepté le mot d’Etat islamique, mais il devait être écrit que nous pratiquons un islam modéré et tolérant, et la charia ne devait être mentionnée nulle part”. “Nous ne sommes pas prêts à nous retrouver enfermés dans la charia du jour au lendemain”, a-t-il insisté, alors que ces divergences avaient très vite surgi après la signature de l’accord.

Pour un Mauritanien spécialiste du dossier, la décision du bureau politique de la rébellion touareg reflète surtout la position “des gens du MNLA qui sont à l’extérieur, pas (de) ceux qui sont sur place et qui sont suivis par la majorité”. Elle “ne peut signifier qu’une scission du MNLA après les protestations de la communauté internationale”, a-t-il estimé.
L’annonce de la fusion MNLA-Ansar Dine avait fortement divisé la communauté touareg dans le nord du Mali et la rébellion touareg elle-même. En perte de vitesse face à Ansar Dine et Aqmi, le MNLA a vu beaucoup de ses officiers rejoindre récemment les islamistes, selon une source sécuritaire régionale.

Le chef de l’Etat béninois et président en exercice de l’UA Thomas Yayi Boni a rappelé que la crise au Mali menace de déstabiliser toute la zone. Il a plaidé mercredi pour une saisine du Conseil de sécurité de l’ONU en vue de la création d’une force militaire africaine d’intervention au Mali. “Le dialogue ne doit pas trop durer”, a-t-il averti

Rassemblés par Oumar Koné

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10 COMMENTAIRES

  1. À vrai dire que les Maliens n’est pas jaloux de leur propre pays et pas seulement la façon de défendre la République du Mali, ils ont écrit des choses insignifiantes dans l’Internet.
    Je vous dis qu’il y un pays arabe qui soutiennent ces rebelles touaregs et les terroristes arabes qui sont venus de leur pays.
    Si vous devez exterminer tous les rebelles touaregs et étrangers des terroristes arabes.
    Méfiez-vous des pays arabes est l’ennemi du Mali et l’Afrique en général.

  2. Ces im béciles de journaleux doivent arrêter tout de suite ces bêtises. On ne doit pas prononcer ce mot au Mali…

  3. Nous avons de mauvais voisins parmi les Pays qui nous entourent, autrement cette guerre ne serait pas advenue.Regardez cette Mauritanie avec son Président belliqueux qui va avec le concours de Sarko jusqu’à intervenir militairement N fois sur notre territoire et s’offre en prime le privilège d’heberger nos énnemis. Est ce vraiment là l’attitude d’un voisin?Que dire de l’Algérie par lequel tout l’arsenal des rebelles a transité? et qui au lieu de nous aider comme nous l’avions dejà fait afin qu’il recouvre son independance se contente de parler de negociations à ne pas finir? je pense que pour recouvrir l’intégralité de notre Pays il faut ignorer ces deux voisins et les considerer comme ennemis tant qu’ils constituent à servir de bastions aux bandits maliens.Le Burkina doit faire mieux que ce qu’il fait à présent son discours risque d’etre incompris. Bravo au Niger à travers le discours plus que fluide de son ministre des affaires étrangères.

  4. Attention à ces incultes de journaleux qui ne savent pas que nous sommes en GUERRE et que les mots comptes. Le même reproche va à Hawoye Touré de l’ORTM et à cette chaîne antiprofessionelle en général, qui en tant que média d’état ose pronocer le mot AZAOUAD. C’est sérieux ces jeux dangereux de mot car insidieusement, inconsciemment le vocable république de l’azaouad entre dans les esprits et dans les faits. Vraiment les directeur de pub si vous existez dans ces journaux, pardon papier, c’est maintenant votre rôle. Et quand le ministre de la communication vous fait la leçon vous vous rebiffer que vous n’avez de leçon à recevoir de personne;oh que si!!! tant que vous ne ferez pas le minimum de respect au peuple malien. Je ne veux plus jamais voir de journaux maliens écrire de tels crimes, c’est cautionner le massacre d’aguelhoc, c’est profaner la tombe du capitaine sekou Traoré et ses hommes. Vraiment ressaisissez-vous.

  5. IL EST DEPLORABLE QUE NOS PROPRES JOURNALISTES PAR LEURS ARTICLES CREDITENT QUELQUE CHOSE QUI EST 👿 IRREALISABLE.

  6. Bravo les femmes et les jeunes du nord vous faites la fierte d’un peuple dont son armee lui a abandonne

  7. pourquoi les journalistes écrivent même république depuis quand attention aux mot nous allons porter plainte contre tous journaliste qui parle de République azawad elle n’existe pas et elle n’existera jamais sur le territoire malien 🙄 🙄

  8. pourquoi les journalistes écrivent même république depuis quand attention aux mot nous allons porter plainte contre tous journaliste qui parle de République azawad elle n’existe pas et elle n’existera jamais sur le territoire malien 🙄

  9. Rassemblés par Oumar Koné !
    Mais Mr Koné ne peut pas aller chercher des informations lui-même ?!
    Tu as copier-collé des lignes entières sans citer leurs sources ! C’est du plagia ça et contraire à l’éthique et à la déontologie du métier de journaliste !
    Et pendant que tu rassemblais ces informations les choses ont considérablement évoluées et par conséquent tu te retrouves à des années lumières de la réalité !
    La prochaine faites un peu d’effort, même si c’est pour rédiger un peu !

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