Aux origines de la crise du Nord-Mali : Comment Modibo Kéïta a endigué la première vague de la rébellion Touareg

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Aux origines de la crise du Nord-Mali : Comment Modibo Kéïta a endigué la première vague de la rébellion Touareg
Défilé devant les troupes de l’armée le 20 janvier 1961
© maliweb.net

Dans le discours historique que le Capitaine Diby Silas Diarra, alors Commandant du Cercle de Kidal, a prononcé, le 22 septembre 1964 dans la capitale des Ifoghas, à l’occasion du quatrième anniversaire de l’indépendance du Mali, transparait la stratégie qui a permis au premier président du jeune Etat malien, Modibo Kéïta,  de juguler les premières manifestations de l’irrédentisme targui inspiré par les forces néocolonialistes.  Nous vous proposons, in  extenso et en exclusivité de la presse malienne, cet important discours à valeur documentaire. Nous l’avons extrait de l’ouvrage d’Amadou Seydou Traoré dit Amadou Djicoroni intitulé « Debout sur les remparts, Sauvons le Mali ».

 

« Messieurs les Ministres;

Messieurs les députés

Camarades délégués Camarades,

La population de Kidal, nos militantes et militants de Tinza- Watène, de Tinkar à Tirikine, par ma voix, expriment leurs remerciements fraternels à notre parti et à son gouvernement pour la sollicitude  et I’honneur particuliers dont nous sommes aujourd’hui les bénéficiaires en ce grand jour anniversaire de la libération du peuple malien.

Aux camarades délégués, tant à I’ échelon national que régional, à nos voisins qui ont voulu relever l’éclat denotre fête par leur présence, nous souhaitons la plus cordiale bienvenue et Ie meilleur séjour à Kidal.Camarades, nous n’allons pas vous affubler, en ce jour de fête, d’un sévère réquisitoire que mériterait bien Ie néocolonialisme et sa manifestation pratique que fut la rébellion de certains de nos compatriotes nomades qui se sont laissés prendre au piège de l’impérialisme international.

Nous nous efforcerons plutôt de vous faire Ie point de notre bilan, un  an après l’explosion de la bombe àretardement que la France a léguée à la jeune République du Mali au lendemain du 22 septembre 1960.Camarades, la première cause de la rébellion, cause que la France connaissait, est son propre échec dansl’administration des populations et plus particulièrement celles de I’ Adrar des Ifoghas.

En effet, la France est partie de I’Adrar sans l’avoir jamais soumis après plus de soixante ans pendant lesquels elle s’est maintenue grâce à la structure féodale qu’elle y a développée et entretenue. La politique de division de la France dans cette région ne sera, d’ailleurs, pas seulement géographique, car les coloniaux développeront aussi dans les populations nomades, d’une part, les divisions de classes propres à la société féodale et, d’autre part, avec Ie plus grand esprit de méchanceté, ils sèmeront la haine raciale et les complexes religieux.

En un mot, c’est  une société féodale, convaincue de la raison du plus fort, une société anarchique sansattaches et sans esprit de sédentarisation, une société de haine et de complexes que l’administration française a léguée à la République du Mali.

Alors que de I’ extérieur les nostalgiques du régime colonial, la clique des Clauzel, des apatrides maliens, des haineux, tiraient sur la goupille de la bombe de la sécession, de l’intérieur, des féodaux, des ambitieux jouaient aux marionnettes, violant la conscience des simples en esprit, les révoltant contre l’ordre légal souverainement établi par Ie peuple malien.

Ainsi, toute une population trompée, soumise au viol, au pillage, voire à la mort, à défaut d’information,d’éducation profonde, a fait sienne la cause de ceux-là mêmes qui la saignaient à blanc, suivant les conseilscontre toute logique, des colonialistes, eux qui ont fait leurs valises du Mali en plein jour malgré leurs canons et leurs réacteurs, ont réussi à faire croire au nomade qu’avec son fusil de traite, il pouvait venir à bout de I’Etatmalien et de son peuple que les mêmes prophètes connaissaient pourtant.

Notre victoire est une victoire logique, la victoire d’une cause juste sur une cause injuste, la victoire d’un peuple uni sur des agitateurs soldés et téléguidés de l’étranger. Sur Ie plan tactique, parce que notre cause était juste,nous avons réussi rapidement à désintoxiquer, d’une part, les masses et d’ autre part, à extirper de leur sein la gangrène semée dans l’Adrar par les ALLARD et les CLAUZEL, à la veille de notre indépendance. Gagnant ainsi la confiance des masses, nous coupions Ie poisson de l’eau, Ie rebelle de sa base de vie.

Dès lors, un combat inégal et fatal s’engage entre notre détachement, fraction d’une armée nationale, populaire et révolutionnaire, défendant la juste cause d’un peuple irréversiblement engagé et des bandes sans foi et sans vertus, obéissant aux ordres d’aventuriers sans patrie. Dès lors, nous avons compris qu’il fallait combiner l’action politico-civique et l’action choc ; il nous fallait détruire si nécessaire, beaucoup construire et toujours éduquer.

Vous comprendrez, camarades, pourquoi nous n’avons eu recours qu’à la valeur de 2 commandos maliens pour mater les rebelles et tout Ie reste de notre effectif employé à garder Ie contact des masses nomades.Comme nous l’avons toujours dit, l’explosion de la bombe héritée du régime colonial était plutôt salutaire pour l’application correcte de notre politique socialiste dans cette partie de notre pays. Le malheur qu’aurait pu être la rébellion a plutôt accéléré I’ édification de la nation malienne dans Ie grand Nord de notre patrie.

Notre plan Ie plus positif, à cet égard, est sans doute la lourde défaite du néocolonialisme aux abois qui pensaitremettre en cause l’option de notre peuple sinon retarder son application et la marche impétueuse en avant de la révolution malienne.

A l’issue de cette rébellion et fort de I’ éducation politique reçue, nous sommes convaincus que Ie Tamachèquene sera plus jamais Ie jouet d’apatrides de I’ espèce de (….)’ Nous sommes persuadés, comme l’a dit notre Secrétaire Général Ie Président Modibo KEITA, que là comme ailleurs en République du Mali, Ienéocolonialisme se cassera les dents contre la volonté du peuple malien.

Le Tamachèque d’hier, ignorant tout de l’Union Soudanaise RDA est aujourd’hui militant à part entière, après que l’occasion lui eut été donnée d’apprécier, à sa juste valeur, la politique fraternelle et de justice de notre parti. Nous donnons I’ assurance que Ie parti est désormais aussi fort à Kidal qu’à Bamako ou à Sikasso.         .

Par ailleurs, notre administration a réussi ici ce que la France n’avait jamais pu réussir. Aujourd’hui, les impôts sont collectés, non par des goumiers ou des soldats en armes, mais par les responsables administratifs des fractions et tribus, ce qui traduit I’ adhésion sans restriction à la politique nationale de l’US RDA.

Voilà à peine trois mois, que l’année fiscale est ouverte en République du Mali et nous disons qu’a la fin de ce premier trimestre, la presque totalité des impôts de notre circonscription seront recouvrés sans armes et sansmenace. Sur Ie plan social, notre parti a fait plus de réalisations en quatre ans d’indépendance que la France après 60 ans de colonisation.

Kidal, dont Ie nom signifiait pénitencier et enfer, devient chaque jour davantage un pôle d’attraction et nousprofitons de l’occasion pour rendre hommage à nos camarades responsables politiques, à nos travailleurs, nosfemmes et nos jeunes, un vibrant hommage pour I’ effort énorme que chacun à son poste déploie pour quenotre circonscription et surtout notre chef-lieu ne soit plus Ie dépôt d’indésirables sociaux, mais Ie chantierd’honneur des bâtisseurs conscients et confiants dans les destinées de notre peuple.

Les opérations militaires ne nous ont jamais détournés ou distraits de l’action sociale.

C’est ainsi que deux importants magasins de la SMDR ont été édifiés à Kidal et Tessalit, une succursale de laSOMIEX fonctionne à Kidal dont l’ancienne infirmerie présente aujourd’hui l’aspect d’un grand dispensairemoderne avec sa dépendance chirurgicale.

L’action médicale intensive démarrée par notre ami Ie Docteur Djigui DIABATE sur lequel nos militants n’ontjamais tari d’éloges est inlassablement poursuivie par Ie chirurgien Mohamed SOUMARE de réputationnationale. Grâce à leur compréhension du problème, leur sens ‘de l’organisation, nos multiples postessanitaires, tant fixes qu’ambulants, ont marqué notre victoire de leur sceau indélébile.

Le Tamachèque, jadis hostile à la médecine moderne, vient facilement se confier au médecin de Kidal et se faittraiter en toute confiance. Tous nos postes sont aujourd’hui à la fois de petits dispensaires de brousse et des points de ravitaillement des populations en produits de première nécessité. Dans Ie cadre syndical, nostravailleurs sont parfaitement bien organisés et notre union, dirigée par une équipe jeune et dynamique n’a pasmanque d’apporter dans Ie plateau de la balance sa large contribution à notre réussite.

Nos chefs traditionnels, se comportant jadis en féodaux, se sont rapidement transformés en guides conscients,en chefs jaloux des intérêts de leurs administrés et à cet égard, nous nous devons de leur rendre un hommageparticulier pour ne s’être jamais laissés embobiner dans une aventure dont l’une des causes est l’ignorance, I’obscurantisme.

Pour en venir au parti, Ie fossé comblé est immense si I’ on se souvient que Ie Tamachèque moyen, il y a un an seulement, ignorait jusqu’au nom de notre pays qui se confondait très facilement avec celui du Secrétaire Général du Parti.

Aujourd’hui, nul n’ignore plus l’US RDA et ses principes fondamentaux, nul n’ignore plus que l’option socialiste signifie l’abolition de la féodalité et de l’exploitation d’un  frère par un autre frère.

La milice féminine, la brigade de vigilance, Ies pionniers, que vous aurez I’ occasion de voir tout à I ‘heure, ne sont pas formés ici par conformisme, mais sont les authentiques gardiens des conquêtes de notre peuple.Vous retrouvez les mêmes institutions du parti aussi bien organisées à Aguel-Hoc qu’à Tessalit.

Leur formation a été des plus sérieuses et ce soir même vous aurez l’occasion d’assister au concours de tir quiopposera hommes et femmes.

Si Ie fonctionnement de nos comités de fraction avait été ralenti par la situation particulière, leur mise en activitén’est plus qu’une question d’organisation à laquelle nous nous attèlerons sans délai.

Quant à l’expérience faite par notre détachement de I’Armée nationale, populaire et révolutionnaire, elle est plus que concluante. Le soldat malien a cassé par nécessité mais n’a jamais cessé de construire et surtout de conquérir le cœur et la raison de nos compatriotes hier dressés contre I’ ordre national par les agents du néocolonialisme. L’action du doigt sur la détente du fusil ne peut plus être la seule mission du soldat nationaliste d’autant plus que cette action a été rendue nécessaire conformément aux objectifs d’une politique qu’il a Ie devoir de connaitre, d’appliquer pour mieux la défendre.

Maintenant que la raison a triomphé de la folie et de I’ aventure, I’ action du doigt sur la détente va céder sa place à l’action du soldat bâtisseur double d’éducateur, sans pour autant jamais atténuer notre extrême vigilance. Désormais, tout en veillant jalousement sur la paix et la tranquillité de nos masses, c’est à leur éducation profonde, à leur organisation que nous allons nous attaquer. Notre soldat, combattant d’hier, pourra dorénavant se doubler d’agriculteur pour enseigner, par exemple, aux nomades, la culture du dattier, du tabac etsurtout Ie jardinage dont les résultats sont si éclatants

En un mot, la mise en valeur et la sédentarisation du nomade est notre objectif n02 et notre succès est d’avance assuré par notre foi inébranlable.

A la place de la haine et des complexes néfastes, nous avons cultivé la fraternité et Ie pardon.

C’est cette générosité  exceptionnelle de notre parti et de son gouvernement, qui justifie aujourd’hui la présence sur cette place, de plus de quarante rebelles pris les armes à la main et autant de leurs complices.

Nous somme persuadés que Ie message du Président Modibo KEITA qui leur est destiné ne sera jamais chargé de rigueur et encore moins de haine. Au contraire, tous les espoirs sont permis pour eux, de retrouvertrès bientôt leur place dans la société dans laquelle nous sommes persuadés qu’ils retrouveront des frères et des sœurs, à condition de se dépouiller de toutes les séquelles de banditisme, pour se souvenir constamment que la première loi de notre société est que seul le travail paie. Sur cette même place, vous voyez égalementplus de 50 enfants d’anciens rebelles que nous avons recueillis au cours des opérations militaires et qui ont étéscolarisés et entretenus par la cantine scolaire.

Nous sommes persuadés d’avance que demain, forts de l’ouverture d’esprit que nos enseignants sauront leur donner, ils désapprouveront Ie suivisme qui a conduit leurs pères dans une rébellion fratricide.

Camarades, nous ne retiendrons pas plus longtemps votre attention et nous souhaitons à tous de passer, pour deux raisons, une bonne fête; d’une part en souvenir du bris des chaînes coloniales par le peuple malien, le 22 septembre 1960 et, d’autre part, pour la défaite des néocolonialistes, la prise de conscience et la reconversion de nos frères hier poussés dans une aventure dont l’issue ne pouvait être que la victoire de notre peuple.

Vive le Mali un et indivisible !

Vive le socialisme et l’esprit fraternel du genre humain !

A bas l’impérialisme, le néocolonialisme et tous leurs suppôts !»

 

Au terme de son ouvrage, Amadou Seydou Traoré dit Amadou  Djicoroni d’écrire : « On peut constater en conclusion que les problèmes qu’affrontent les régions du Nord du Mali ne sauraient être réduits à une décentralisation administrative. Il s’agit de donner des réponses cohérentes à des questions aussi graves que la volonté de sécession de populations maliennes, de protection d’intérêts économiques et stratégiques vitaux, des risques éventuels d’unifications à bases raciales permettant à des puissances étrangères d’accaparer des portions de notre territoire national ».

Présenté par Yaya Sidibé

 

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10 COMMENTAIRES

  1. oui,mais en attendant c’est notre gissement d’uranium que la societe AREVA géant français est entraint de se servir gratuitement depuis kidal sans en etre inquieter car l’etat fait semblant de ne rien voir.bonjour au vol sans impunité et d’apres ce qui circule ce qui n’est plus un secret,l’accord tant attendu sera signé et certifie le 14 juillet fete d’independance de la france par notre cher president depuis la france c’est à dire en territoire outre mer.et ou peut etre notre cher armée ira defile aupres des troupes française.reveillons nous sinon que va ton laisser a la generation future.merci

  2. TOUTES LES VILLES DU NORD ONT ETE RECONQUISES

    LE DRAPEAU NATIONAL A PARTOUT ETE HISSE

    LA SITUATION EST SOUS CONTRÔLE ET LA POPULATION VAQUE À SES OCCUPATIONS

    …….

    AH MAIS NON ATTENDEZ IL S’AGIT D’INFOS SUR L’UKRAINE………..
    UN PAYS AVEC UN VRAI PRESIDENT

    SACRES DIRIGEANTS MALIENS

  3. La spécialité du touareg c est VOLER VIOLER PILLER .L INDÉPENDANCE QUE LES TOUAREGS RÉCLAMENT CONSISTENT JUSTE À TRANSFORMER LES SÉDENTAIRES SONRHAIS PEULS EN EXLAVES AVEC LEURS ARMES ET RÉGNER EN MAÎTRE .LES TOUAREGS DANS AUCUNE PAGE DE LEUR HISTOIRE N ONT JAMAIS CONSTRUIS .APRES 40 ans EN LIBYE LES TOUAREGS N ONT AMENÉ QUE DWS ARMES POUR DÉTRUIRE ET ASSOIFER LEUR HAINE

  4. LES TOUAREGS HIER COMME AUJOURD’HUI HUI REFUSENT DE TRAVAILLE R LA TERRE REFUSENT D ALLER A L ÉCOLE .LA SOCITE TOUREG EST BASÉE SUR L INJUSTICE SOCIALE LE MENSONGE ET ET LES CLASSIFICATIONS SOCIALES EN DES MILLIERS DE TRIBUS ET FRACTIONS DONT LE TOTAL DE LA POPULATION N ATTEINDS MÊME LE MILLION ..

  5. Merci cher auteur, hélas comme on le dit: la belle chanson de l´an passé, quoique belle ne saurait célébrer le mariage der l´année présente !
    Pis, ‘le batonnet s´est cassé dans l´oreille du sourd’
    Le temps n´est plus aux nostalgismes verbaux patriotiques ou même parfois manipulateurs, mais plutôt à l´ultime sursaut de consience et d´acte juste!
    iL s´agit de se décider nous mêmes et d´agir au lieu de toujours mal réagir.
    Les belles pages de notre histoire ne nous ont quand même pas empêchés de voler et de tuer et de mentir à nos familles et mêm à notre prophète!

    Au vu de tout ce qui se passe dans ce beau pays depuis des décennies,mais surtout depuis seulement trois ans, Le MALI est en train de perdre dangereusement sa dernière lettre M A L I (Identité)
    CE QUI EN RESTERAIT S´APPELLERAIT MAL !

  6. Tout ce qui est dit dans ce texte est bien beau. Mais quel crédit accorder aux récits de quelqu’un qui, bien qu’ayant dépassé le cap des 80 ans a fait du mensonge son fonds de commerce ? Il a donné de la rébellion des paysans du Djitoumou une relation aux antipodes de la vérité comme il continue d’être le seul Malien a soutenir que les condamnes du Tribunal populaire de 1963 sont morts en tentant de s’évader ? Peut être que le Doyen Traore pourra nous dire la raison pour laquelle les responsables du RDA sont partis présenter des excuse aux populations du Djitoumou en 1991.

    • Sokna,
      Le redacteur de cet article ne m’a pas l’air d’etre un robot mais un etre humain qui compte sur l’intelligence de ses lecteurs pour tirer de bonnes leçons. Ne dit on pas que ceux là qui ignorent leurs erreurs sont condamnés a les repeter? Certes notre Vieux Amadou Djikoroni n’est pas un ange, vous vous ne l’etes pas non plus. Quel malien honnete peut il comparer le context des 1eres annees avec la periode actuelle. Il leur a fallu tout construire souvent dans une adversite indescriptible ou le bourreau n’etait pas necessairement celui qu’on croyait. Nous n’avons pas interet a mes yeux a disqualifier ces gens qui ont conduit nos premiers pas. Apres les avoir chasse du pouvoir, d’autres crimes plus abominables ont ete commis et cela nous nous ne l’oublions pas non plus. Reflechissons ensemble pour trouver les solutions a notre situation actuelle.

      • Ok Ingre65! Mais dans ce cas ne nous ramenez pas des criminels contre l’Humanité comme Diby Sylas Diarra et ses chantres comme le sénile Amadou Djikoroni! Merci!

      • Loin de moi l’idée de disqualifier quelqu’un. Au contraire, je suis de ceux qui reconnaissent les mérites, en particulier, l’affirmation d’une véritable souveraineté nationale face à l’impérialisme et le néocolonialisme français. Mais le Doyen Traore dessert la jeuness plus qu’il ne la sert : à son âge, il n’a pu s’assigner autre mission que la falsification de notre histoire. C’est cela qu’il faut dénoncer, ce qui ne signifie nullement condamner les pères de l’indépendance.

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