Au cours de l’attentat suicide à Hamakouladji près de Gao : Le maréchal de logis Abdoulaye Traoré et le brigadier Dezo André Koné ont été tués

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Les deux soldats de l’armée malienne ont trouvé la mort le samedi dernier lors d’un attentat suicide mené à Hamakouladji par les combattants du mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest. Cinq islamistes auteurs de l’attentat ont aussi trouvé la mort. L’attentat n’est pas survenu lors d’une patrouille de l’armée malienne comme l’avait annoncé une certaine presse.
Les soldats maliens se trouvaient sur un champ de tirs quand un motocycliste s’est approché de la zone. A la vue de cet individu suspect, les militaires se sont aussitôt lancés à ses trousses. Le motocycliste a démarré en trombe. Ce qui en réalité n’était qu’un piège  pour attirer les militaires vers ses camarades jihadistes  cachés au détour d’un chemin. A peine les militaires sont arrivés à leur niveau qu’ils se sont fait exploser. Le maréchal de logis Abdoulaye Traoré et le brigadier Dezo André Koné sont tués sur le coup. Côté jihadiste, les occupants du véhicule ont aussi trouvé la mort ainsi que le motocycliste muni d’une ceinture explosive. Sur les cinq jihadistes tués, trois sont des Maliens et les deux autres sont d’origine étrangère.
Quant aux deux soldats maliens tués, ils ont été enterrés dimanche à Gao.

Abdoulaye DIARRA

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8 COMMENTAIRES

  1. En temps de guerre la fuite est un délit. Ce gus, il fallait tout simplement l’abattre au lieu de chercher à l’attraper.
    La tactique du “faux fuyard” est vieille comme le monde. Ces jihadistes ont des motos ou des véhiculés dont le moteur a été retouché. Ces vieux 4×4 roulent trois fois plus vite qu’un tout terrain normal. Ils ont aussi des draganov (fusils de précision russes à longue portée). Donc il ne faut jamais les poursuivre à découvert à moins de 2.500 mètres. Les soldats maliens doivent donc s’imprégner des tactiques de l’ennemi et disposer d’un matériel égal ou supérieur au leur pour commencer.

    • Tout à fait d’accord avec vous. et merci pour cette contribution tactique. Mais c’est en subissant divers modes d’action ennemie qu’on découvrira son système et déjouera sa stratégie. En prenant en compte ces facteurs nouveaux, la situation va s’améliorer. Même désaxés ces djihadistes demeurent très forts dans le camouflage. Mais ce qui les trahit souvent c’est leur mouvement parce qu’ils ne peuvent pas cacher la poussière comme ils le font avec la couleur, la forme et l’éclat. En attendant qu’ils ne retrouvent les houris promises, ils serviront de menu pour les fauves dans le désert du Tilemsi.

      • Que l’ame de nos militaires repose en paix. Ce n’est pas facile. Chaque fois que l’armee tue un individu, on parle de massacre de civils surtout lorsque cet individu est “blanc”. Que Dieu assiste l’armee dans son combat contre des apatrites.

      • Mes respects mon Capitaine! Nous sommes ensemble. Lors des patrouilles il faut aussi éviter de rester en bloc. Plusieurs groupes de combats de 7 ou 9 combattants sont beaucoup plus efficaces.

        • Evidemment c’est l’articulation élémentaire des unités dans le désert. Ce qui fait que les djihadistes ne sont pas plus de 3 combattants dans les pick-ups parce qu’ils réalisent que cela leur est nuisible en effectif. Dans la guerre asymétrique du genre, ces couillons privilégient les opérations kamikazes pour limiter leur perte. Mais par contre ça leur coûte en matériel (véhicules et motos). Ils vont se ronger eux même. La mort délivre certains parce qu’ils n’ont plus de quoi bouffer et beaucoup de blessés sans soin deviennent du bon méchoui pour les charognes (chacal, hyènes, fennecs et gerboises entre autres)

  2. Paix à leurs ames! Des braves morts pour la defense de la patrie malienne. Que le Tout puissant vous récompense!

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