Comme l’attentat contre le Moc en 2017, cette unième attaque qui a eu lieu à Gao est revendiquée par un groupe terroriste affilié à Al-Qaida. Pourtant la ville est bondée de forces militaires étrangères et maliennes sans oublier les autres groupes et le Moc. Alors qui sont les vrais auteurs de ces attentats ?
Dès que la situation devient stable et calme dans la ville de Gao, un événement-choc vient en troubler la tranquillité. Le plus troublant, encore dans cet attentat, est cette relativité des faits : au moment où la société civile et la jeunesse de Gao refusent la tenue des concertations régionales sur le découpage administratif de la région Gao, le malheur est venu taper avec force et fracas tous les esprits.
De cette situation, les questions fusent de toutes parts mais sans réponses satisfaisantes et rassurantes. Le lendemain de l’attentat, la ville était sous tension et les forces vives étaient prêtes à en découdre avec tous ceux osent venir d’ailleurs sous prétexte d’assister à une quelconque ouverture des concertations. Le Quartier administratif était envahi par la société civile et les groupes armés pour empêcher la tenue d’une semblable concertation régionale sur un découpage qui n’a pas tenu compte des aspirations des populations.
Le bilan de cet attentat est au moins de cinq morts et plus de 36 blessées. Pour un projet de découpage, le système a choisi les hommes plus faibles du Mali et qui se disent “patriotes” et “symbolistes” pour créer de manière définitive toutes les conditions d’une guerre éternelle afin de piller les immenses ressources du territoire. Ainsi c’est sous le régime “moribond et insouciant” d’IBK qu’il fallait passer à l’opération sans anesthésie. Avant cette opération, de passage, il faut couper les pieds d’un Premier ministre encore tenace en l’accusant d’assassinat. Le médecin en chef de cette opération doit être choisi du côté problématique du pays : la rébellion touarègue. Donc, le ministre de l’Administration territoriale, Ag Erlaf, était en mission commandée pour marcher sur les cadavres des populations de Gao afin de faire aboutir le découpage territorial de la région récalcitrante. Apparemment, ce ministre a la mémoire très courte. Ne peut-il pas se souvenir du MNLA chassé par la ferveur de la jeunesse de Gao ? A-t-il oublié que même les jihadistes ont laissé tranquille la jeunesse de cette ville ? A-t-il interrogé l’armée en 2012 ? Il a, encore une fois, eu une petite chance. La population lui avait réservé un accueil tout diffèrent de l’imaginaire, car “nous réclamons simplement notre part du gâteau puisqu’il faut le croire ainsi désormais”, affirmait un jeune contestateur de la région de Gao.
La réalité du découpage
En fait avec ce découpage, la région de Gao est partie en fumée et en petits morceaux pour faire plaisir à ceux qui ont pris les armes et qui ont tous eu. Cette fois l’histoire des armes n’est plus d’actualité au risque de produire du désastre. Donc de manière stratégique, ils voulaient mettre la pression sur IBK pour morceler la région de Gao et l’ajouter sur Kidal afin de concrétiser leur idée d’indépendance, probablement conclue entre eux et IBK lors des campagnes pour la dernière présidentielle. Les masques du pacte conclu entre eux et IBK commencent à tomber en plein jour. Ils pensaient qu’avec l’arrivée du ministre, la concertation allait débuter et que leur souhait sera exaucé car leur rêve est de voir le morcèlement. Face à cette situation extrêmement électrique, les concertations de Gao n’ont pas commencé le 13 novembre dernier avec celles des autres localités. Une fois de plus, les groupes armés sédentaires ont pris leurs responsabilités et ils refusent la tenue avant qu’il y ait une autre proposition de découpage dans laquelle se reconnaissent les populations de la région.
B.M.
MALHEUREUSEMENT POUR CE PAYS,LA JEUNESSE DE GAO EST SEULE A SE BATTRE CONTRE LES MULTIPLES MENACES QUI VISENT LE MALI, AUX AUTRES JEUNES DES AUTRES REGIONS DE COMPRENDRE QUE LE VRAI COMBAT NE SE PASSE PAS AU NIVEAU DES PARTIS POLITIQUES QUI, AU CONTRAIRE, CORROMPENT LA JEUNESSE. AUX AMES BIEN NES, LA VALEUR N’ATTEND POINT LE NOMBRE DES ANNEES
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