Attentat au Mali: les Bamakois entre révolte et inquiétude

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Attentat au Mali: les Bamakois entre révolte et inquiétude
Des personnels de santé devant le restaurant La Terrasse, au lendemain de l’attentat qui a tué 5 personnes, à Bamako, le 7 mars 2015.
REUTERS/Adama Diarra

L’attaque du restaurant La Terrasse a eu lieu dans le quartier de l’Hippodrome, un quartier central de Bamako, où les réactions des habitants oscillent entre indignation, révolte, et inquiétude.

« Je suis indigné », « le Mali, ce n’est pas ça », « nous sommes tristes aujourd’hui ». Voilà le genre de phrases que l’on peut entendre en allant à la rencontre des habitants du quartier de l’Hippodrome depuis samedi matin. De la tristesse, de la colère, et beaucoup d’incompréhension : les habitants rencontrés ont du mal à se remettre de cette attaque inédite dans la capitale malienne.

« Je suis indigné, affirme l’un d’entre eux. Ça ne fait pas honneur au peuple malien ». Un autre s’insurge également : « Nous sommes meurtris dans notre sang. Des choses comme ça, ça nous fait honte. Agresser des étrangers comme ça, ça ne nous plait pas du tout. Notre pays n’est pas comme ça. Tout le monde est fâché ici. On est triste. Vraiment. »

Cellules dormantes à Bamako

Surtout, c’est l’inquiétude qui commence à poindre. La menace qui pesait sur Bamako n’était pas vraiment inconnue, mais aujourd’hui, c’est l’heure des douloureuses prises de conscience. Au fond, personne ne s’attendait vraiment à ce que cela survienne, ou du moins pas maintenant, pas de façon si violente. Les habitants ont peur pour eux et pour leur famille. Ils se disent que si cette attaque a pu se produire, rien n’empêche désormais que d’autres attentats puissent encore survenir à Bamako.

Un habitant logeant à 500 mètres de la rue surnommée « Princesse » (où a eu lieu la fusillade) témoigne : « Depuis que j’ai entendu la détonation des grenades, j’ai commencé à avoir peur. Jusque maintenant, je n’ai pas réussi à fermer l’œil. » Un autre Bamakoi ne s’attendait à une telle attaque. « Je n’en avais pas conscience. La situation sécuritaire laisse à désirer dans le Nord. On se croyait à l’abri, ici. Tel n’est pas le cas.»….….Lire la suite sur rfi.fr

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Beaucoup de faiblesse au niveau securitaire, en plus l’arsenal de couvert a Samanko a du provoquer l’inquietude au niveau de cette bande ce qui a du accelerer les evenements
    Dommage qu’aucun membre de cette bande n’ait ete apprehendee ce qui revele encore d’une faiblesse au niveau de la securite
    Oui les renseignements sont indispensables mais qui doit recueillir ces informations qui doit les fournir
    Tout est lie au social et les informations confidentielles sont partagees avec la famille ,
    Les services de securite doivent avoir plus de moyens transport, communication et formation
    Question le Ministre de laSecurite et le Directeur de la securite vont ils demissionnes ou demis de leurs fonctions afin de rehausser le niveau securitaire

  2. à la place des bamakois j’opterais plutôt pour l’inquiétude que pour la révolte . Ca ne fait que commencer ,ces gens là veulent regner par la terreur , donc çà ne peut etre qu’un début ,et il faut vous attendre à Bamako a voir très vite d’autres attentats plus meurtriers 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿

  3. Le jeune salifou SAMAKE en prison pour avoir monter le guet devant sa porte contre les maraudeurs de nuit.Une disposition de sécurité selon les jeunes ,des fauteurs de troubles selon la police
    Bon quand on pose des bombes dans nos quartiers,vraiment laissez nous prendre des dispositions pour contrer ces vagabonds s’il vous plait.

  4. Tant que la quiétude ne sera pas de mise à Kidal, Bamako ne doit fermer l’oeil. Nous avons un code rouge chaque fois qu’un crime est commis et à peine 2 – 3 semaines, le code redevient vert. Il faut maintenir l’alerte pendant au moins 3 mois et armer la gendarmerie et les patrouilles de police. L’armée ne devrait pas intervenir dans la ville de Bamako. Cela entrainera une concurrence entre les divers services de renseignements.
    Aux decideurs, pensez à securiser la salle de cinema, le parc et les endroits publics de rencontre des expatriés et/ou non africains.
    Le Malien n’est generalement pas la cible de ces criminels.
    Hummm, un commando de deux personnes, qui arrivent à foutre le bor.del pendant au moins un quart d’heure, à 5 mn d’un commissariat et disparait sans laisser de trace.

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