Au moins 3 morts, 32 blessés, et d’importants dégâts matériels, c’est le bilan de l’attentat à la voiture piégée qui a frappé à nouveau la Cité des Askia, dans le huitième quartier dans la soirée du 12 novembre. L’attaque semblait viser deux immeubles abritant des contractuels de la MINUSMA, la mission de maintien de la paix de l’ONU dans le pays. Elle a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).
Vers 19h 15 locale, ce lundi 12 novembre, une voiture piégée est entrée dans la cour d’une résidence occupée par des contractuels de la mission de maintien de la paix au Mali de l’ONU, la MINUSMA, à Gao. « Ces logements étaient ceux des démineurs des Nations unies », expliquent plusieurs sources proches des autorités. Le bilan est lourd.
« L’explosion de la charge a coûté la vie à trois civils, fait 32 blessés et d’importants dégâts de matériels », selon l’hôpital régional de Gao.
Sur les réseaux sociaux, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) revendique rapidement l’attaque kamikaze. Selon ce communiqué, la cible était une base des forces britanniques, allemandes et canadiennes, située dans le centre de la ville de Gao.
Aussitôt informé, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Général Salif Traoré, est arrivé à Gao ce mardi 13 novembre pour constater le dégât, apporter le soutien de l’Etat aux blessés et présenter les condoléances de la nation aux familles endeuillées. Il a aussi saisi l’occasion de condamner cet acte barbare et lâche.