Attaques terroristes tous azimuts : – 5 militaires et 1 civil tués au G-5 siège à Sevaré – Un bilan indéterminé

0

Comme si souvent quand ils décident de signer leurs exploits par le sang, les terroristes s’acharnent impitoyablement conte leurs cibles. C’est ce qu’il est arrivé, à Gao, où un véhicule 4×4 de couleur blanche, longtemps suspecté dans la ville, a fini par réussir le pire en plein cœur de la ville balayant des domiciles entiers dont aucun habitant n’est sorti vivant pour certains. C’est le cas d’une boulangerie où tous les travailleurs seraient pulvérisés, tandis que la force Barkhan déplore, selon la même source, deux morts et deux véhicules blindés détruits sous le coup de la déflagration.

Aucune source n’a pu être précis l’ampleur des dégâts humains causés, mais on sait en revanche que la charge explosive de l’engin a été activée sur le célèbre site appelé ‘Kankou Moussa’ à cause de la découverte sur les lieux des ruines enfouis d’une ancienne mosquée construite par l’empereur manding. C’est là également que la voiture piégée a séjourné ces dernières 48 heures, dans une maison qui appartiendrait à Baba Ould Cheick, le maire de Tarkint récemment enlevé puis relâché par des terroristes. Dans le collimateur des forces étrangères, le véhicule, qui circulait discrètement dans la ville, a été pourchasser hier matin par les éléments de Barkhan pour s’être probablement soustrait à un contrôle. La course-poursuite s’est terminée jusqu’au niveau de sa cache habituelle où ses occupants ont décidé d’activer son contenu explosif.

Auparavant, un épisode macabre d’une ampleur similaire s’est produit vendredi dernier à Mopti, après la prière. Des kamikazes à bords d’un véhicules 4X4 ont surpris le Poste de commandement du G5-Sahel sis en plein cœur de Sevaré avec un camion bourré d’explosifs qui a tenté de forcer le passage du camp par un mode opératoire semblable à celui de l’attaque précédemment perpétrée contre la Minusma  à l’aéroport de Tombouctou. Et comme dans la Cité des 333 Saints, la charge explosive n’a pu atteindre ses cibles les plus stratégiques. Le véhicule et ses trois occupants ont été interceptés à l’entrée du PC par les tirs nourris d’une poignée d’éléments maliens du G5 en faction. Il n’en fallait pas autant pour provoquer une déflagration assez puissante pour pulvériser un bâtiment et tout son contenu. Là, les dégâts humains  sont de 5 soldats morts sur le coup et un civil atteint par les échanges de tirs avec les assaillants. L’attaque aurait été beaucoup plus meurtrière si elle n’était intervenue à l’heure de la pause, a confié un survivant à notre rédaction, ajoutant par la même occasion que le véhicule frappé d’un logo imité de la force conjointe a lancé l’assaut une demi-dizaine de minutes seulement après le départ d’éléments de la Force Barkhan de passage au G5.
Du côté des assaillants, les pertes se limitent aux trois occupants de l’engin, tandis que deux autres assaillants ont été capturés vivants, à l’issue de l’attaque. Laquelle est  survenue deux semaines jour pour jour après les épisodes de Kobaka et Nantaka très gênants pour l’armée malienne. Elle survient aussi dans la foulée d’un sommet des pays membres du G5-Sahel à Nouakchott où le président IBK ne s’est rendu qu’après une visite surprise au siège de l’organisation où il s’en engagé à refaire de neuf le bâtiment soufflé par l’attaque terroriste

A Keïta

Commentaires via Facebook :