Attaques terroristes : Encore des victimes dans les rangs de l’armée

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La première attaque est survenue dimanche dans la région de Ségou, précisément entre Nampala et Diabali. Un convoi de l’armée est tombé dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés. Deux soldats maliens ont trouvé la mort et quatre autres ont été blessés.

Le communiqué de cette embuscade n’a pas fini de faire le tour, quand lundi, tôt dans la matinée (vers 05 heures), le camp militaire de Rharouss a été attaqué par encore un groupe d’hommes armés encore non identifiés.

Les terroristes, lourdement armés, selon certains témoins, investissement le camp, tuent 11 soldats (tous des éléments de la Garde nationale), brûlent des véhicules. Ces attaques sont les premières depuis la signature par les groupes armés de la Coordination des mouvements de l’Azawad de l’accord pour la paix et la réconciliation le 20 juin dernier.

Les attaques ont été revendiquées par le groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) qui avait occupé le Mali en 2012, en complicité avec d’autres mouvements terroristes Ançar Dine et des groupes rebelles aujourd’hui signataires. La revendication de ces actes lâches barbares et ignobles par Aqmi ne surprend guère quand on sait que ces groupes terroristes sont déterminés à faire échouer le processus en cours pour le retour de la paix au Mali.

Cependant, les attaques dirigées contre la seule armée malienne donne à réfléchir, du moment où les groupes armés ont aussi signé cet accord. Depuis  le début du processus en juillet 2014, jusqu’à la signature de l’accord en juin 2015, aucun groupe rebelle n’a fait l’objet d’attaque revendiquée par les terroristes. Pourtant, les groupes rebelles regroupés au sein de la CMA constituent une partie du processus.

Ces attaques surviennent aussi quelques jours après la publication d’un communiqué de la Cma dans lequel les groupes rebelles accusent l’armée malienne d’exécutions sommaires. Des exécutions dont la seule Cma est témoin et que même la Minusma n’en parle pas dans son communiqué publié le 30 juillet dernier dans lequel elle accuse les groupes armés de violations de cessez-le-feu et des droits de l’Homme.

Ces attaques prouvent l’urgence de la mise en œuvre de l’accord pour la paix signé par le gouvernement et les groupes armés du Nord du Mali. Cette étape permettra de démasquer tous les mouvements sournois qui seraient en complicité avec les terroristes.

SORO

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1 commentaire

  1. A quand ibk et sont ministre delà défense vont informer la population de ce qui ce passe réellement dans le nord les citoyens ont le droit savoir née ce qui ce passe chez nous

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