Attaques de Dioura et d’Ogassagou :Echanges entre le Gouvernement et le corps diplomatique

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Les attaques perpétrées à Dioura et à Ogossagou dans la région de Mopti ayant causé plusieurs victimes civiles et militaires, ont fait l’objet d’échanges entre le Gouvernement et le corps diplomatique, ce vendredi 29 mars.

Pour la circonstance, Tièna Coulibaly, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, assurant l’intérim de Mme le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale avait à ses côtés ses collègues de la Défense et des Anciens Combattants, Pr Tiémoko Sangaré, de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de Division Salif Traoré, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Hamadoun Konaté et celui de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr Samba Ousmane Sow.

Cet exerce a consisté pour chacun de ces ministres, dans son domaine, d’expliquer au Corps diplomatique la situation sur le terrain, c’est à dire le dispositif sécuritaire, sanitaire, humanitaire et l’évolution des enquêtes après ces douloureux évènements.

Il ressort des différents exposés des membres du Gouvernement qu’à ce jour cinq individus ont été appréhendés et mis à la disposition des autorités compétentes. Ils ont également saisi cette occasion pour appeler, les uns et les autres, à ne pas céder à l’amalgame avant de souligner que le fait de dissoudre le mouvement Dana Amassagou ne signifie nullement que l’État l’accuse d’avoir perpétré l’attaque de Ogossagou.

S’agissant toujours de la situation sécuritaire, le ministre de la Sécurité et son collègue de la Défense ont tous demandé aux partenaires du Mali de soutenir la mise en œuvre du Plan de sécurisation intégré des régions du Centre du pays. Et cela, dans le souci d’atténuer la souffrance des communautés.

Quant au Corps diplomatique, il s’est dit très affecté par ces derniers évènements. C’est pourquoi, il a réaffirmé son engagement à accompagner toute initiative allant dans le sens de la Paix et de la Réconciliation.

Les diplomates ont enfin invité le Gouvernement à communiquer davantage au niveau des médias, afin d’éviter tout amalgame.

Bureau de l’Information et de la Presse/MAECI

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