Vendredi 13 Novembre 2015, à Paris et à Seine – Saint Denis, vendredi 20 du même mois et de la même année ici à Bamako, sur l’Hôtel le Radisson, et vendredi 15 janvier 2016, à Ouagadougou au Burkina, sur l’hôtel le Splendid.
Toutes ces attaques ont été perpétrées un vendredi et revendiquées par l’EI et AQMI, ciblant au passage, des lieux tels que, le Bataclan, le stade de France, à Seine saint Denis entre autres en France, le Radisson Blu à Bamako et le Splendid à Ouaga. Des morts et des otages fortement traumatisés, partout sur leurs macabres passages. L’air du temps serions-nous tentés de dire, lorsqu’on sait, qu’il ne se passe plus de semaines sans que des attaques terroristes ne soient signalées. Au Burkina, le bilan beaucoup plus élevé que celui de Bamako, ferait entre 23 et 27 morts, réparties entre 18 nationalités.
Et partout, le Burkina, était en droit de s’attendre à un tel scenario. Dans la foulée de la tentative de coup d’état, un poste frontalier de ce pays, avait fait l’objet d’une attaque que certains
observateurs s’étaient empressés de mettre au compte de putschistes en cavale. Mieux, AQMI, a en son sein des djihadistes peulhs du Burkina, lesquels continuaient d’écumer le nord Mali, en quête d’otages. Avec le Mali, le Niger et aujourd’hui le Burkina, la liste risquerait de s’allonger. A qui le tour ? En tout cas, le Sénégal et la Côte d’Ivoire, devraient fortement surveiller leurs arrières.
La rédaction.