Après les messages de condamnation et de soutien du Président de la République au non du peuple malien à la nation ivoirienne, suite à l’attaque terroriste de Bassam, c’est le Premier ministre, Modibo Kéita, qui s’est transporté, mercredi dernier, à Abidjan pour partager et compatir à la douleur des ivoiriens.
Le Premier ministre, Modibo Keita, est arrivé mercredi soir à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, où il a dit être “porteur d’un message” du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, pour son homologue Alassane Ouattara, suite à l’attaque meurtrière d’un commando terroriste à Grand Bassam à 50 km d’Abidjan qui a fait samedi dernier 21 morts dont 14 civils dont un Malien.
Accueilli à son arrivée par son homologue ivoirien, Daniel Kablan Duncan, Modibo Kéita, accompagné des ministres de la Sécurité et de la Solidarité, a été reçu par le président Ivoirien, Alassane Ouattara. Lui et sa délégation se sont ensuite rendus au domicile de notre compatriote tué par les terroristes lors de l’assaut samedi contre la plage et les hôtels de la station balnéaire et touristique de Bassam à Quarante huit heures après l’attaque meurtrière d’un commando terroriste à Grand Bassam à 50 km d’Abidjan.
Signature du livre de condoléances
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, s’est rendu à l’ambassade de Côte d’Ivoire au Mali pour signer le livre de condoléances ouvert en cette circonstance douloureuse. « Hélas ! Trois fois hélas ! En ces sombres temps de tourmente, certes, il ne suffit pas de vouloir ou de chérir pour être hors de portée des ennemis de la paix et de l’Homme ! La Côte d’Ivoire a été sauvagement, brutalement et lâchement atteinte. Mais la Côte d’Ivoire a déjà triomphé de ceux qui l’ont crue à leur portée », a-t-il lancé tout triste. Avant de poursuivre : ils n’ont pas réussi leur œuvre de haine qui eût pu être plus lugubre. La Côte d’Ivoire continuera sa marche glorieuse et triomphante vers son seul but : l’émergence pour la prospérité de son peuple vaillant et courageux ». Et IBK de conclure : « Notre solidarité à votre endroit, notre sympathie à votre égard, aujourd’hui comme hier, restent entières. Condoléances aux familles, à toutes les familles endeuillées ! ».
Agmour
