Des civils de la communauté d’Idaksahak, précisément de la fraction des Ibalaghatane, ont été lâchement assassinés. C’était dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 novembre, par des individus armés non identifiés. Ils ont attaqué, un véhicule au bord duquel se trouvaient ces civils, quittant la ville de Chagham pour Inekar. Ces localités se trouvent à proximité de la ville de Ménaka.
Ces assaillants, ont d’abord demandé à tous les passagers qui sont à bord, de débarquer dudit véhicule. Une fois que ceux-ci se sont pliés à leur volonté, ces bandits armés ont tué de sang froid ces personnes innocentes. Après leur forfait, ils ont disparu dans la nature en emportant les biens des victimes et le véhicule. Aussitôt informées, des patrouilles ont été organisées, permettant ainsi de localiser la direction prise par les assaillants à savoir celle du sud, plus précisément vers la frontière nigérienne.
Rappelons que cet assassinat barbare et lâche, s’est déroulé au lendemain d’une autre attaque qui a eu lieu le samedi dernier. Cet autre acte aussi a été perpétré par des individus armés non identifiés. Ils ont fait irruption dans un campement habité par des ressortissants de la même communauté, à 25km de Ménaka. Selon des sources locales, ces assaillants étaient au nombre de quatre venus deux par moto. Ces bandits armés, ont abattu à bout portant un jeune qui n’a pu fuir. Apparemment, il fut le seul à être tué.
Pour le moment, on ignore encore l’identité des assaillants, même si l’on sait que les civils de plusieurs communautés sont devenus la cible privilégiée de ces assaillants qui sont notamment de l’Etat Islamique dans le Grand Sahara. En plus des Idaksahak, les autres communautés visées sont les Imgad, les Idarfane, les Iboghalitane, etc.
Diakalia M Dembélé