Attaque du camp de la MINUSMA le Week-end dernier : Et si le gouvernement malien mettait fin à l’arrivée de miliciens syriens au Nord ?

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Le dimanche 20 janvier 2019, au moment où les FAMAS fêtaient leur  58eme anniversaire, le camp de la MINUSMA à Aguelhok, dans le cercle de Tessalit, région de Kidal, subissait une attaque terroriste d’envergure. Dix casques bleus Tchadiens  sont  tués et on déplore  25 blessés, selon un communiqué de la MINUSMA. Les forces de la MINUSMA ont répondu de manière robuste et plusieurs assaillants ont été tués,  affirme  le même communiqué.  Cette attaque complexe et lâche illustre la détermination des terroristes à semer le chaos ; elle exige une réponse robuste, immédiate et concertée de toutes les forces pour anéantir le péril du terrorisme au Sahel. L’attaque a été revendiquée par Aqmi (Al-qaida au Maghreb Islamique) qui affirme  avoir mené cette attaque en réaction au rapprochement entre le Tchad et Israël. Un rapprochement qui a été sanctionné par la visite du premier Ministre Benyamin Netanyahou dans le pays de ToumaÏ.    Le gouvernement malien après avoir énergiquement condamné cette attaque lâche, a réitéré sa ferme détermination à conjuguer ses efforts avec ceux de la communauté internationale pour combattre le terrorisme sous toutes ses formes. Rappelons que  la  MINUSMA est la mission la plus meurtrière des Nations-Unis. Prés de deux cents casques bleus sont morts depuis que la force onusienne a pris pied au Mali. En dépit de  la signature d’un accord de paix entre les mouvements armés et le gouvernement malien en 2015, la paix n’est toujours pas de retour au Mali. Faut-il y voir un lien avec l’arrivée des refugiés Syriens dans le septentrion malien.  A en croire le site d’information algérien, il ne passe plus un jour sans que les forces armées algériennes n’interceptent au grand Sud des groupes de migrants clandestins.  Des migrants venant des zones de conflits les plus chaudes de la planète, telles que la Syrie, le Yémen ou encore la bande de gaza en Palestine.  Selon le site, ce qui intrigue et inquiète en même temps les services de sécurité, c’est que ceux qui ont tenté ces derniers mois de franchir illégalement la frontière algérienne ne sont pas tous des candidats à l’immigration clandestine. Certains d’entre eux semblent avoir déjà servi dans des groupes terroristes infestant la région du Moyen-Orient.

Les enquêtes menées par les services de sécurité, qui ont trouvé étrange que ces migrants tentent d’accéder au sol algérien dans  l’extrême-Sud,  ont permis, en effet, de confirmer l’infiltration de terroristes parmi ces migrants, venus de Syrie et du Yémen.  Ces terroristes ont tenté de passer par la bande frontalière avec le Mali. Ainsi, n’ayant pu accéder directement au sol algérien, ils utilisent des méthodes détournées en se faisant passer pour des migrants ou refugiés  fuyant des zones de conflit. Notre pays, précisément la région de Kidal, est indexée d’abriter ces terroristes venus directement de la Syrie en passant par la Mauritanie. Ce qui aggrave cette menace, c’est la découverte quasi quotidienne de caches d’armes à la frontière Algérie-Mali. Des armes de guerre comme des missiles antichars ou de défense anti-aérienne.  Et pourtant, la présence des refugiés Syriens dans la ville de Kidal a été signalée par plusieurs journaux de la place, il y a plusieurs mois.  Par contre, le gouvernement et les partenaires sont restés muets sur la question.

La question que l’on se pose, reste de savoir comment ces terroristes quittent la Syrie pour se retrouver au Nord de notre pays et quels sont les moyens de transport qu’ils utilisent. Certains pays  dits amis sont-ils complices de ce nouveau complot contre les pays du Sahel  surtout le Mali?  Veulent-t-il  faire du  Sahel  une  base arrière des terroristes ?

Plusieurs pays sont indexés dans cette affaire, certains voisins immédiats de notre pays, rechignent de voir régner la paix au Mali. Nos gouvernants doivent revoir leurs stratégies de lutte contre le terrorisme au Mali.

Seydou Diarra

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