Seulement 24 heures après l’attaque contre la prison de Niono, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Mamadou Ismaël Konaté, s’est rendu sur le site de l’attaque mercredi. Il était accompagné des membres de son cabinet et des responsables des services pénitentiaires de la Région de Ségou. L’objectif de cette visite était de venir exprimer l’entière solidarité de l’ensemble du gouvernement à l’endroit des blessés de l’attaque de la prison de Niono et également s’enquérir de l’état d’avancement de l’enquête.
Arrivé sur les lieux de l’attaque, peu avant midi, le chef du département de la Justice a été reçu par les autorités locales et le régisseur de la prison de Niono, le lieutenant Siaka Dembélé. Il a ensuite visité les différents secteurs de la prison.
Au cours de cette visite, le ministre Konaté a pu constater les dégâts causés par l’attaque. C’est la salle de garde qui a été la première étape de la visite du ministre.
Dans cette salle, qui se trouve juste à côté de la porte principale, des traces de sang étaient encore visibles mais également, et surtout, des impacts de balles des assaillants. Puis vint pour la délégation le tour de visiter les différentes cellules dont les portes ont été défoncées, permettant ainsi à 92 des 93 prisonniers de prendre la fuite. Le seul pensionnaire qui n’a pas voulu s’échapper est allé jusqu’à prêter son assistance aux deux gardiens de prison blessés. Sur les 92 évadés, une vingtaine ont été repris. Certains d’entre eux, pour être précis, se sont rendus, soit à la police, soit à la gendarmerie de Niono.
Au cours de la visite, le régisseur de la prison, le lieutenant Siaka Dembélé, a expliqué au ministre Konaté que les assaillants sont venus aux environs de 00h25 sur 5 motos. «C’est vers 00h30 que les gardiens de prison, qui étaient de garde, nous ont informé que la prison est attaquée. Aussitôt informé, nous avons demandé au niveau local des renforts qui ne sont malheureusement venus que vers 5h du matin », a-t-il dit.
Dans l’attaque, deux gardiens de prison ont été grièvement blessés. L’un se trouve aujourd’hui à l’hôpital de Ségou pendant que le second a été évacué sur l’hôpital du Mali à Bamako. « Les assaillants ont, au cours de l’attaque, pris deux détenues en otage et emporté une somme de 100.000 Fcfa destinée à l’alimentation des détenus. En plus de cette somme, les assaillants se sont emparés de deux motos, d’armes et de munitions», a encore dit Siaka Dembélé.
A la fin de la visite, le ministre Konaté a dressé le constat de bâtiments dont l’état laisse à désirer. «Cette maison d’arrêt doit être fermée jusqu’à ce qu’elle soit complètement sécurisée. On sera, en attendant, obligé de redéployer les gardiens de prison, qui sont ici, dans les localités voisines.
Cette visite m’a permis de toucher du doigt la réalité et je puis vous donner la garantie que toutes les dispositions seront prises pour, non seulement, prendre totalement en charge les frais de traitement des deux blessés mais aussi améliorer les conditions de travail des gardiens de prison », a promis le ministre.
« Aussi, allons nous prendre des mesures pour réaffecter aux différentes prisons de la région les prisonniers repris ou qui se sont rendus », a dit le ministre de la Justice avant de visiter le nouveau siège du tribunal de Niono, le commissariat et la gendarmerie de la ville.
Dans l’après-midi, le ministre s’est également rendu à l’hôpital régional de Ségou pour s’enquérir de l’état de santé d’un des deux gardiens de prison blessé au cours de l’attaque, avant de visiter les services déconcentrés de son département, notamment le Palais de justice et la prison de Ségou.
D. COULIBALY
AMAP-Ségou
Avant d’accuser Konate il faut voir le sommet qui es um nul qui négocie avec les bandis armée le chômage augmente de jour en jour . Le ministre konaté est assoiffé du poste ministérielle il n’est pas a la hauteur il doit doit presenter sa demission s’il s’agit du Mali d’abord
Il faut le dégager ce ministre bon à rien.
ce ministre est juste un populiste
Ce Ministre nous déçoit tous les jours après bananba il a dit la même chose et rien ne concret n’à suivis après
Il est nul si non comment comprendre qu’il il y est un seul grand bandit ou terroristes dans les prisons reculé non sécurisé 4 gardiens avec des armes obselettes ne peuvent faire face à des djihadistes d’autant plus que leurs présence avait été signalé à qui de droit 2 semaines avant l’attaque , c’est toujours le médecin après la mort bandes de vaux à rien
Quand un pays de peut même pas protégé des prisonniers c’est le comble
C”est la limite du néant
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