Attaque de « Prison break » des terroristes à Magnambougou : Les soldats des Forces Spéciales blessés retournent au feu

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Bamako, la cible idéale pour tenter de destabiliser le Mali
Bamako, la cible idéale pour tenter de destabiliser le Mali

Le Mali vit présentement sous le règne des attaques salafistes qui touchent Bamako même. Après La Terrasse rive gauche, ce fut Magnambougou rive droite (les islamistes ont le souci de l’équité ?) où les Forces Spéciales (Fs) ont donné l’assaut que tous connaissent et a abouti à la mort d’un certain d’entre eux qui a accaparé le devant de la scène avec sa vraie tête par terre et sa vrai-fausse identité de terroriste. Mais l’hypothèse retenue ici est que l’appartement de « Prison break » de Magnambougou était occupé par plusieurs terroristes islamistes. Le petit immeuble d’un étage et de quatre appartements était habité, de notoriété publique, grouillait de plus de 70 personnes. Une meute de toutes les couleurs, de tous les acabits et de toutes les provenances. Magnambougou est un quartier où les rues sont généralement étroites et où la densité humaine est plutôt élevée.

Le petit immeuble avait une habitation humaine si cosmopolite qu’elle inquiétait dans les environs et suscitait la méfiance. Dans les parages, l’on parlait de choses à la mode comme « Prison break ». En somme, l’endroit idéal pour se mêler dans la masse et passer inaperçu et où les gens ont autre chose à faire que de s’occuper de la vie privée des autres ou de leur va-et-vient. Les terroristes islamistes avaient donc été bien inspirés de venir habiter presqu’en face du domicile d’un ministre du gouvernement et pas loin de celui d’une ponte de l’opposition malienne. Seulement, il faut compter sur la vigilance des  Fds (Forces de Défense et de Sécurité) qui ont eu l’information et qui ont organisé une « visite » sur les lieux.

Prendre des risques et non faire prendre des risques

Tout a commencé après minuit-minuit trente. Les jeunes prenaient du thé à 30-40 mètres et les voisins vaquaient à leurs occupations. Les uns et les autres ont vu les éléments des Forces Spéciales habillés en ninja avant de prendre position autour du bâtiment. L’attente a duré selon certaines sources plusieurs dizaines de minutes avant l’ouverture des hostilités proprement dites. L’opération était bien montée sur le papier et il fallait qu’il le soit sur le terrain une fois que  l’heure de vérité a sonné.

Deux options étaient ouvertes. Ouvrir le bal en étant dans la rue et donc en étant hors d’atteinte de la cible. Ou alors investir les lieux. Dans le premier cas, les Forces spéciales faisaient prendre des risques aux riverains et se donnaient plus de sécurité à eux-mêmes. Dans le second cas, ils prenaient sur eux tous les risques- même si le risque zéro n’existe pour personne dans les parages dans ce genre de cas. Mais le souci était de fournir le maximum possible de chance à la population civile résidente, visiteuse ou passante. Il s’agit là, soit dit au passage, d’une attitude constante chez les Forces de Défense et de Sécurité maliennes qui font tout pour circonscrire les hostilités et garder les civils hors d’atteinte. Les quelques jours de troubles qui ont emporté ATT sont passés avec la population civile dans la rue nuit et jour. Les militaires ont réglé leur compte entre eux sans toucher les civils.

La libération de Konna en janvier 2013 est un autre théâtre où l’Armée malienne n’a pas hésité à adopter la solution la plus dangereuse pour elle mais qui épargnait les civils. Elle a donné plus de cinquante de ses braves combattants pour ce faire.

Pour revenir à Magnambougou, les terroristes terrés n’ont voulu rien comprendre. Ils avaient l’avantage du terrain qu’ils avaient miné. Ils ont obligé les Forces spéciales à la confrontation et la confrontation a eu lieu. Les premières victimes de nos éléments furent touchées par les fragments de la grenade attachée à la porte avec un fil de fer électrique. Les quatre furent vite évacués sous la couverture de leurs collègues au feu et au moulin. L’un d’entre eux était touché à la jambe et il saignait. On lui a appliqué une sorte de garrot pour endiguer l’hémorragie avant de l’évacuer. Une fois la jambe colmatée, il a demandé son arme. Pour retourner au feu là où ses collègues se battaient. Et il est retourné au feu. Une image que les Maliens ne connaissent  pas de leurs propres Forces de défense et de sécurité. Dommage!

Amadou Tall

Commentaires via Facebook :

9 COMMENTAIRES

  1. n importe quoi avant de publier n importe quoi vérifier les choses dont vous n avez fait aucune recherche primo c pas en face de la maison d un ministre fais en face d un chef de parti bien connu sur la seine politique au mali secundo c pas une maison a 1 étage met plutôt a 2 voila un peu votre médiocrité du points de vue information aller faire des écoles de journalistes au lieu de faire des intox

  2. 😯 vous savez au mali on a des journaliste qui raconte des bêtises comme ils veulent malheureusement pour notre chers patrie ou on était formait ces journalistes d un soir on ce pose la question alors au lieu de raconter des bêtises a dormi informer vous bien de la situation de ce t habitat qui ne fait pas un étage met plutôt 2 preuves de plus que vous raconter des choses sans savoir et pourquoi vous n essayer pas de rencontrer le propriétaire du local avant de publier des bêtises de certains paresseux qui ne passent leur temps a faire du thé pour leurs amis l information et bonne met l intox est très dangereuse pour notre société 😉

  3. Si vous voulez encourager nos forces de l’ordre, faites-le mais de grace, arretez d’ecrire de tels mensonges dans votre torchon. Le domicile du terroriste ne fait face a la maison d’aucun ministre ou ex-minitre de ce pays. C’est plutot la maison de l’ex-directrice adjointe de l’hopital Gabriel Toure. Et puis toute cette armada composee d’elements super armes n’etait en fait que pour capturer 1 seul element. Et on nous dit que les terroristes se sont fait filer pendant plusieurs jours avant qu’on ne donne l’assaut, alors qu’on nous dise comment pour arreter ce seul terroriste on ait deploye plus de 200 elements pour la cause, et par quels moyens le terroriste a pu blesser autant parmi ces “professionnels”.

    Quelle honte!!!

    • Que dites vous alors des 90 milles hommes et des dizaines helicos mobilisés en France pour neutraliser deux voyous Kouassi et un écervelé Coulibaly? Decidement quand le syndrome ATT nous tient!!!! Jaloux de tous les succès républicains alors qu’on est soi même dépositaire d’autorité. Si on ne veut pas voir sa coépouse enfanter, alors vaut mieux castrer le mari. 😆 😆 😆 VIVE LA REPUBLIQUE

  4. Est-ce un journaliste qui relate comme ça? Quel dommage. Ce secteur doit être nettoyé de fond en comble. Quellle honte, cette plume et quelle école ce Amadou Tall a fréquenté? Pouahh!!!

  5. Qui veut la paix prépare la guerre. Djihadiste mnla maa cma aucune différence. Il faut les mater avec le même bâton.

  6. Du Cinéma et des enfantillages.
    Un article sans queue ni tête.
    Un non sens journalistique.
    Est ce que vous voulez nous convaincre qu’il y a une force de police spéciale au Mali ?
    Encore une chimère.
    Les Maliens ont crû qu’ils avaient une armée jusqu’au jours où on a eu besoin de cette armée.
    A partir de ce moment, on s’est aperçu sur le tard que notre vaillante armée n’existe que dans la bouche et sur le papier
    Monsieur Tall, vous avez dû regarder beaucoup de film.

  7. bravo à nos forces spéciales de sécurité lors de l'assaut donné au site des terroristes à magnambougou.
    La population attend de vous toujours des actes de bravoures de la sorte surtout vers le nord du pays où des petits bon hommes de gens continuent de faire le faux pacha sous couverture

  8. Pourvu que ces faits d’arme soient reconnus et recompensés à hauteur du mérite. Au Mali, on oublie très vite sauf s’il s’agit de décerner les décorations honorifiques à titre postume. J’en appelle donc à l’initiative du Grand Chancellier des Ordres Nationaux. VIVE LA REPUBLIQUE.

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