Attaque de Misséni : Appel à plus de vigilance

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En effet, Selon nos sources, le chef de la bande qui a et  tué l’adjudant de gendarmerie, Bassiaka Koné, blessés des agents des forces de sécurité et fait deux disparus parmi les militaires, s’appelle Moussa Sanogo, identifié comme un enfant du terroir. D’après son mode opératoire, cette bande serait affiliée à une organisation jihadiste. En effet, ils ont opéré en commando avec véhicules et motos. Certains d’entre eux  étaient même à pied, ce qui signifie leur implantation, ou du moins leur connaissance de la zone. Ils ont  ensuite hissé le drapeau islamiste sur le camp militaire et  crié Allah Akbar ! Pourtant, la piste crapuleuse des bandits armés est aussi évoquée. En effet, selon nos sources,  la zone minière, qui est frontalière avec la Côte d’Ivoire, a été souvent source de conflits opposants certains individus aux  agents des forces armées et de sécurité du cercle de Kadiolo, notamment, à Misséni. Cela  pourrait expliquer des règlements de compte entre forces de sécurité et bandits armés, qui voudraient, par intimidations,  s’implanter dans la zone. Malgré tout, nous a-t-on signalé, l’armée serait en possession d’indices pouvant conduire à mieux identifier la bande et ses motivation. L’inquiétude s’est pourtant emparée des populations de Misséni. Ce qui poussé les autorités, en l’occurrence, le chef d’état-major général adjoint des armées, le général Didier Dacko, accompagné de quelques agents, à effectuer une visite des lieux, pour rassurer les habitants. Des  sources locales attirent néanmoins l’attention sur des pratiques religieuses qui ont cours, depuis un certain temps, dans le cercle de Kadiolo, où se développe un prosélytisme religieux amplifié par l’arrivée d’adeptes de sectes provenant de la Côte d’Ivoire. La vigilance s’impose donc à Misséni qui peut devenir le terreau d’une idéologie propre aux terroristes et bandits de tous acabits, qui se cachent derrière l’islam pour perpétrer leurs forfaits.

B.D.

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