Bamako a connu une journée noire le vendredi dernier avec l’attaque par des terroristes du grand hôtel huppé de la capitale du Mali, à savoir Radisson Blu situé en Zone ACI 2000 à Hamdallaye. Le bilan, de sources officielles maliennes est de 21 morts et 7 blessés plus ou moins légers selon le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Colonel-Major Salif Traoré. Le Président de la République, M. Ibrahim Boubacar Kéïta et son Premier ministre, M. Modibo Kéïta, se sont rendus respectivement à l’hôtel Radisson Blu et à l’hôpital Gabriel Touré pour constater les dégâts et ensuite souhaiter prompt rétablissements aux blessés. Aujourd’hui, les premières enquêtes sont menées sur trois suspects qui sont activement recherchés et qui sont censés être les complices des deux assaillants.
Les deux jihadistes ne seraient pas arrivés à l’hôtel Radisson Blu de Bamako vendredi matin aux environs de 6h 30 – 7 h dans un véhicule immatriculé corps diplomatique, comme l’avait indiqué un témoin, mais la voiture serait arrivée sur les lieux au même moment qu’eux pour chercher un client.
Les deux assaillants auraient dans un premier temps ouvert le feu sur les agents de la société privée de gardiennage présents sur les lieux.
Ensuite, très rapidement, ils auraient semé la brouille dans les rangs des agents de l’hôtel avant de regagner le hall de l’hôtel. Selon un témoin direct, ils ont alors ” tiré sur tout ce qui bougeait “. C’est là qu’ils auraient fait le plus de victimes.
Armés de kalachnikovs notamment, les deux jihadistes, très jeunes, à la peau noire, montent vers les étages de l’hôtel. Ils auraient poursuivi des clients qui cherchaient à se cacher faisant également des victimes. D’autres clients de l’hôtel Radisson seront tués dans leur chambre.
PRIS EN TENAILLE
Après avoir fait un tour au septième étage de l’hôtel, les deux terroristes, qui parlent anglais, reviennent au quatrième étage et ils se dirigent vers une porte. C’est là qu’ils se retrouvent coincés. La porte donne sur une terrasse, mais on ne peut l’ouvrir que de l’extérieur. Ils sont donc pris en tenaille entre les forces françaises et maliennes.
Les forces françaises descendent vers la porte côté extérieur et les forces spéciales maliennes montent les escaliers à la rencontre des jihadistes. Ils sont finalement tous deux tués par balles et n’auront pas eu le temps d’utiliser leurs armes automatiques ou les grenades offensives qu’ils avaient également sur eux.
Les forces de sécurité maliennes recherchent trois suspects susceptibles d’être impliqués dans l’assaut de vendredi contre l’hôtel Radisson Blu. Par ailleurs, on parle désormais de deux assaillants et non de trois ou quatre.
LE PRÉSIDENT IBK AU CHEVET DES BLESSÉS
Le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta, s’est rendu samedi matin au chevet des blessés, à l’hôpital Gabriel Touré. Il était accompagné de son Premier ministre, M. Modibo Kéïta, du Ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Mme Marie Madeleine Togo et de plusieurs autres membres du gouvernements. Sur place, le Président a visité les blessés qui sont au nombre de sept. Trois policiers, trois vigiles et une serveuse dont l’état n’inspire pas d’inquiétude, selon le directeur de l’hôpital, Kassoum Sanogo. Le président malien a souhaité venir les réconforter et les rassurer sur les soins qui leur seront prodigués.
Aux dires du Chef de l’Etat, le terrorisme ne passera pas au Mali. Aussi, il a rencontré les responsables du CHU Gabriel Touré. Avant, le Président IBK avait visité l’hôtel Radisson Blu pour constater de visu les dégâts des évènements malheureux du vendredi 20 novembre 2015.
Pour le moment, les autorités maliennes mènent une enquête pour comprendre, comment les assaillants, officiellement au nombre de deux tués lors de l’assaut, ont pu perpétrer cette attaque au cœur de la capitale malienne. Pour le moment, plusieurs pistes s’offrent aux enquêteurs. L’une d’entre elles concerne trois suspects.
Trois personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette attaque meurtrière de vendredi sont actuellement activement recherchées. Et c’est la vidéo de surveillance de l’hôtel Radisson Blu qui a parlé. La veille de l’attaque, ces personnes auraient été aperçues à l’intérieur de l’hôtel. Mais qui étaient ces personnes ? Etaient-elles en repérage ? Est-ce que ce sont des complices ? Les enquêteurs cherchent à savoir.
La justice malienne a pris le dossier en main et a commencé par travailler avec toute son équipe. On parle désormais de deux assaillants du côté gouvernemental et non de trois ou quatre. Les deux assaillants sont des jeunes. RFI a parlé à un témoin direct qui les a vus à l’hôtel. Ils avaient la peau noire et ils parlaient anglais. Ils sont venus armés de grenades et d’armes automatiques à l’intérieur de l’hôtel.
Le dernier bilan de l’attaque contre le Radisson Blu est de 21 morts, selon le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Colonel-Major Salif Traoré. Parmi les victimes, il y a 18 clients (dont le personnel de l’hôtel) deux jihadistes et un Gendarme. Aussi, il y a sept blessés plus ou moins legers, d’après le Ministre de la Sécurité.
B.KONÉ – Y. SANGARÉ
Révélations sur les zones d’ombre :
Des assaillants à motos
D’après des témoignages recueillis non loin de l’hôtel, précisément à une centaine de mètres allant vers le rond point de Lafiabougou, des individus seraient arrivés sur place peu avant le fameux véhicule. Leur nombre varie selon les interlocuteurs. Deux pour l’un, trois pour l’autre. Nos témoins se sont étonnés de la rapidité des faits. ” Ils tiraient dans tous les sens “, confia le gardien d’un immeuble. ” Je les ai vu repartir avec un homme de peau blanche “, ajouta un autre. Des employés de la succursale d’une banque, contigüe à l’hôtel, assurent avoir aperçu, aux environs de 6 h 30, deux jeunes hommes rentrant dans l’établissement. ” Ils portaient des casquettes. L’un d’eux s’est même permis d’enlever la sienne. Ils sont effectivement rentrés sans problèmes “, lâche cet autre employé de banque.
Des hôtes de marque dans le viseur
En plus du personnel navigant de la compagnie Air France, le Radisson hébergeait aussi des Turcs de Turkish Airlines, des responsables de la société ” LG ” (des Indiens), des travailleurs chinois, etc. En vue d’un séminaire, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) avait dépêché à Bamako un expert. Il y trouva la mort. L’OMVS avait également des éléments sur place dont l’un fut tué.
Mais, tout le monde savait que l’homme d’affaires nigérian, Aliko Dangote, séjournait dans notre pays. La veille de l’attentat, les Maliens ont pu l’apercevoir sur leurs petits écrans. Les assaillants pensaient – ils qu’il était domicilié à l’hôtel ? Aussi, Radisson hébergeait des responsables de la coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA). Des témoins ont récemment vu Ibrahim Mohamed Ag Asseleh dans les couloirs de l’hôtel. Il y a quelques jours, Alqaida (Aqmi) les menaçait à travers un tract qui dénonçait les Accord de Paix. Puisque le doute n’est plus permis sur la connexion des groupes terroristes (Boko Haram, Aqmi, Etat Islamique,…), Iyad Ag Ghali étant libre de ses mouvements, le danger planait.
Couac de la BAC
Le soir de l’attentat, aux environs de 20 heures, trois véhicules de police longeaient la route traversant le quartier de Bolibana pour aboutir au Boulevard de l’Indépendance. C’était des Pick Up (N°1062, 1005 et 1087). Ils ont d’ailleurs l’habitude d’emprunter la route. Ils passent par Bamako – Coura à vive allure, souvent à 140 – 160 à l’heure. Cette nuit-là, leurs collègues de la CCR firent arrêter. Il cogna deux motocyclistes d’une petite voiture. Aussitôt, les éléments de la BAC (Brigade Anti – Criminalité) le coincèrent. L’imprudent chauffeur fut alpagué et menotté au vu de tout le monde et embarqué vers une destination inconnue. Le taxi, N°0158 MD, est toujours sur place.
à Paris le nombre de blessés était de 350 , tous des jeunes . Des jeuness femmes d’une vingtaine d’années ont dues etre amputée d’un membre et voient maintenant leur vie foutue à jamais . Une balle de Kalachnikov fait exploser un os qui lui meme se transforme en petite mitraille détruisant tout . Pour les cinglés qui se sont fait exploser avec leurs ceintures de dynamite et autre saloperie du meme genre , leur bombes comportaient des clous ,des boulon et autres morceaux de ferraille prets a tout déchiqueter d’énormes blessures sur leur passage .
il faudrait qu’au Mali IBK prenne des mesures aussi radicales que Macky Sall au Sénégal . Ce n’est peut etre pas la solution parfaite mais au moins faut il prendre des mesures et se bouger .
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