Avec ses 40% de chrétiens, autant de musulmans (40%) et 20% d’animistes, la Côte d’Ivoire prend très au sérieux la menace jihadiste surtout après les différentes attaques à ses frontières (Misseni et Fakola), l’arrestation d’un chef de Katiba par ses dozos et les menaces proférées par Ançar-dine à s’en prendre directement à ces «pays qui travaillent avec les ennemis de l’islam».
Les récentes attaquent à la frontière ivoiro-malienne (Misseni et Fakola), l’incursion d’un chef de katiba dans le territoire et surtout les menaces directes lancées par un chef d’Ançardine, ont rendu la menace jihadiste plus précise en Côte d’Ivoire.
Aux récents évènements, s’est en effet greffée cette menace d’Ismaël Khalil, un membre d’Ançar-dine d’Iyad Ag Ghaly : «Nous revendiquons l’attaque de Nara et celle de Fakola, terres d’islam, pour punir les ennemis de l’islam… Nous allons multiplier les attaques en Côte d’Ivoire, au Mali et en Mauritanie, des pays qui travaillent avec les ennemis de l’islam», (source BBC).
Prenant la menace très au sérieux, le pays a renforcé son dispositif militaire à la frontière avec le Mali. C’est, en tout cas, ce qu’a déclaré M. Bruno Koné, son ministre porte-parole du Gouvernement : «Il y a des renforts. Nous nous organisons pour éviter d’être touchés par la menace jihadiste», (source : Imatin).
Il nous revient, de sources indépendantes, que les renforts en question, sont très importants en termes de logistiques et de nombres. «Abidjan n’a pas lésiné sur les moyens», nous enseigne-t-on.
Pourquoi donc une si forte mobilisation ? Le président de la Commission de sécurité et de défense de l’Assemblée nationale, le député Pierre Gaho Oulatta en donne les raisons:
«Les jihadistes sont à nos portes. C’est préoccupant, cela fait peur. C’est une menace réelle sur la Côte d’Ivoire, un pays laïc. Une telle nouvelle met les populations dans la peur, la terreur, au vu de l’énorme porosité de la frontière terrestre ivoiro-malienne. Les autorités doivent prendre des mesures conservatoires et faire en sorte que cela ne vienne pas faire monter en épingle une tension, à quelques mois des élections (…) Le problème des ex-combattants ivoiriens de la crise politico-militaire de 2002-2011, dont la majorité est de confession musulmane, doit être «définitivement réglé» car ces hommes, qui constituent une proie facile pour les recruteurs jihadistes, sont susceptibles d’être instrumentalisés.
Il faut signaler que le Gouvernement ivoirien est déjà parvenu à réinsérer 55.000 ex-combattants de la crise postélectorale de 2010-2011, sur 64.000 appelés.
Chez son voisin malien par contre, il est fréquent d’assister à des radiations. Ceci explique-t-il cela ? Il se trouve, en tout état de cause, que figurent dans les rangs de nos jihadistes, de nombreux ex-militaires de différentes nationalités. D’ailleurs l’auteur de l’attaque de Misséni, le sieur Moussa Sanogo, autoproclamé chef de la Katiba de Sikasso, est issu de l’Armée malienne.
B.S. Diarra
Taisez-vous et priez le tout puissant pour la paix dans nos pays.
la cote d ivoire na pas de un president, la cote d ivoire a un dirigeant voir un sous prefet installé et imposé sous des pluies de bombes qui a fait plus de trois milles mort, celui ci est avant tout un pere fondateur de sa rebellion qui a fais un gros masacre humain surtout a l ouest du pays pour ne citer que cela, merci pour precision, Ibk est elu dans les urnes, Dramane lui est pleins de sang humain, et n a pas ete elu, merci
La cté d’ivoire a un président contrairement au Mali
Comments are closed.