Le réveil sur la vérité sécuritaire du Mali est brutal. Alors que la tendance actuelle était d’occulter le péril terroriste, et de mettre plein projecteur sur l’élection présidentielle, l’attaque du Quartier Général de la force du G5 Sahel, à Sévaré, nous rappelle que le principal défi du Mali reste, encore et toujours, celui sécuritaire.
Le timing est loin d’être anodin pour les assaillants du GSIM : à près d’un mois de l’élection présidentielle au Mali et à trois jours du sommet de l’UA à Nouakchott où le président français est attendu. La symbolique est, aussi, saisissante. Car, doit-il y avoir d’endroit plus sécurisé au Sahel que le Quartier Général de la force du G5 Sahel, censée lutter contre les terroristes ? Et pourtant, les assaillants ont réussi leur coup, qui est surtout un coup de com’. Et dans l’opinion publique, l’on se demande encore comment les terroristes ont pu frapper l’endroit, censé être le plus sûr au Sahel. Puis, quand on se souvient qu’il y a quelques semaines le secrétaire général des Nations-Unies se tenaient en ses lieux, l’on se dit que l’attentat aurait pu virer en drame.
Et qui d’autre qu’Iyad Ag Ghaly, diablement rusé, pour élaborer un plan d’attaque aussi sanglant ? En effet, le groupe armé qu’il dirige, le groupe de défense de l’Islam et des musulmans (GSIM), est l’auteur de l’attaque. L’attentat s’est déroulé au moment de la grande prière du vendredi. Le kamikaze s’est fait exploser à bord d’un véhicule-bélier immatriculé CICR, Comité international de la Croix-Rouge devant le QG. La déflagration était si forte que le véhicule se propulsa à l’intérieur du camp. Le lendemain de l’attaque, le bilan était de 11 morts et plusieurs blessés.
Alors que le Premier ministre, Soumeylou Boubéye Maiga, avait déclaré sur les écrans d’une chaine de télévision internationale, il y a tout juste quelques jours, que le Mali n’est pas un pays en guerre, malheureusement, cette attaque vient nous rappeler la dure réalité du Mali. Le pays est bel et bien loin d’avoir retrouvé sa quiétude d’antan. Voilà le véritable enjeu de la présidentielle malienne : l’enjeu sécuritaire.
Ahmed M. Thiam
“Le Mali n’est pas un pays en guerre ” dixit le 1er ministe malien…
C’est juste lamentable!
Notre pays est entre les mains de vieux vautours vicieux voleurs ventrus, qui sont des lâches, sans vision, sans dignité!!!
Ils en sont même à nier la réalité!!!
Cette réalité qui écrase la majorité des maliens par son insécurité, la guerre, les devancements de populations, la corruption, les groupes armés et leurs violences, les fonctionnaires milliardaires… un pays sale, des écoles sans cantines ni toilettes, des routes trouées sans trottoirs….
Le ma li est un pays sale avec de vieux dirigeants sales!
Cheick Modibo Diarra, Moussa Mara et Zoumana Sacko doivent sauver ce pays de es vieux malades seniles malades mentaux!
Certainement que BOUBEYE MAIGA fait la différence entre le terrorisme et la guerre.
Quand la France a été frappée par les terroristes,le président déclarant que la France est en guerre a été rappelé à l’ordre par certains spécialistes.
La guerre c’est quand il y a un conflit entre deux pays.
Le terrorisme c’est l’utilisation de la violence pour imposer une conviction,une idéologie.
Partant de ces deux définitions,LE MALI N’EST PAS EN GUERRE,MAIS IL EST RAVAGÉ PAR LA VIOLENCE JIHADISTE.
Mais ,le premier ministre visait quel objectif en faisant cette déclaration?
Que le MALI est un pays normal comme tous les pays du monde,qu’ il est victime de la violence terroriste exercée même dans les pays très développés comme la France ou la Belgique?
BOUBEYE MAIGA oublie t’il que le Mali ressemble plus à un pays comme Afghanistan qu”un pays normal comme nos voisins (Sénégal ,Guinée,côté d’Ivoire..)?
Le MALI n’est pas en guerre,mais le Mali est confronté à une violence jihadiste qui peut créer un conflit entre les communautés comme on le constate déjà au centre.
Le conflit entre les communautés n’est il pas une guerre civile?
Notre premier ministre est il sûr qu’ on est pas plus proche de la guerre civile que de la stabilisation de notre espace géographique?
AUCUN PAYS NE PEUT SE STABILISER ,FACE AUX JIHADISTES,SOUS DOMINATION ÉTRANGÈRE.
La première mesure de sécurité contre les jihadistes est de récupérer sa souveraineté en terme du renforcement de la capacité de notre appareil de défense accompagné de sa bonne gouvernance .
LE SEUL PAYS QUI A PU METTRE FIN À LA VIOLENCE TERRORISTE N’A JAMAIS ACCEPTÉ UNE FORCE ÉTRANGÈRE SUR SON SOL :L’Algérie a fait face aux jihadistes pendant une décennie,a fini par proposer une amnistie aux éléments les plus criminels pour affaiblir le mouvement.
Les éléments qui ont refusé l’amnistie du nouveau président élu,ont été neutralisés avec l’appui de ceux qui ont adhéré à la proposition de Bouteflika.
Ceux qui ont pu s’échapper,ont regagné le nord du MALI,commencer à faire des otages pour se réarmer contre l’Algérie.
AMADOU TOUMANI TOURÉ,le président malien nouvellement élu leurs a facilité la tâche en se faisant leurs intermédiaires pour gagner de grosses sommes d’argent contre notre grand voisin.
Aujourd’hui certains pensent que c’est l’Algérie qui a déversé ses territoires chez nous,Au contraire,c’est le Mali qui a accueilli,hébergé,dorloté les criminels pourchassés par notre grand voisin.
Un président responsable aurait fait de même en les pourchassant à son tour.
Le MALI ne serait pas actuellement entrain de gérer la violence jihadiste.
Une deuxième grande erreur a été de faire appel à la France pour chasser les terroristes,l’ ennemi numéro un des algériens.
Cet appel a été le pneu de sauvetage d’un iyad ag ghali tiraillé entre les terroristes étrangers.
L’ Algérie l’a récupéré pour harceler les français dangereux à ses frontières.
PARTOUT DANS LE MONDE LES FORCES ÉTRANGERES ONT ÉTÉ UN AIMANT IRRÉSISTIBLE POUR LES JIHADISTES.
Il faut les chasser et nouer une relation normale à la façon du prémier président du MALI MODIBO KEITA avec notre grand voisin.
Le tandem MALI-Algérie viendra à bout de la violence terroriste car iyad ag ghali sera associé.
En attendant nous risquons une guerre civile.
Et BOUBEYE MAIGA ne pourrait pas dire,dans quelques mois,si les forces étrangères sont toujours là,que le Mali n’est pas en guerre.
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