L’insécurité est devenue le quotidien des populations du centre du Mali, précisément la région de Mopti où des assassinats ciblés sont commis contre des autorités traditionnelles, religieuses et politiques, si ce ne sont pas des embuscades tendues contre les forces armées et de sécurité. Le mardi dernier, le convoi du député Abdrahamane Niang, président de la Haute cour de justice, est tombé dans une embuscade à quelques kilomètres de Diafarabé (région de Mopti). Bilan : 6 morts, dont 5 soldats et civil. Une humiliation de plus pour un pouvoir qui a échoué dans tous les domaines, notamment l’instauration de la paix et de la sécurité dans le pays.
Mardi dernier, de retour à Bamako après une visité dans son fief électoral, le convoi du président de la Haute cour de justice et député de Ténenkou est tombé dans une embuscade entre Dia et Diafarabé dans le cercle de Ténenkou (région de Mopti). Le Président est sorti indemne de l’attaque, mais un de ses chauffeurs a trouvé la mort. Aussi, 5 militaires ont également été tués dans l’explosion de leur véhicule par une mine.
Selon les autorités locales, son convoi a été pris à partie par des hommes armés non identifiés. Les gardes du corps de l’honorable Niang ont riposté avant d’être appuyés par des éléments de la brigade d’intervention rapide de Ténenkou. Les assaillants ont réussi à s’enfuir. « Le président est sorti de l’attaque sain et sauf, mais un membre de sa famille ainsi qu’un des chauffeurs du convoi ont été blessés. Le chauffeur succombera à ses blessures quelques heures plus tard… », indiquent les autorités locales. Et le convoi de l’armée, parti porter secours au député, a sauté sur une mine qui a fait 5 morts parmi les militaires. L’information a été confirmée par le ministère de la Défense.
Absence de l’Etat…
La situation sécuritaire dans la région de Mopti est telle que l’Etat n’y exerce quasiment plus son autorité dans plus de la moitié de ce territoire, laissant le champ libre aux bandits, aux rebelles et surtout aux djihadistes de Hamadoun Kouffa d’appliquer leur loi…
Ainsi, 2017 a débuté de la pire des manières dans la région de Mopti. La preuve :
Le 2 janvier 2017: l’unité méhariste a repoussé des assaillants suite à des tirs ennemis contre le check-point entre Boni et Hombori, cercle de Douentza, région de Mopti.
Le 11 janvier 2017, une patrouille des Forces armées maliennes, chargée de sécuriser le tronçon Macina-Diafarabé, saute sur une mine dans la matinée, faisant 5 morts et 2 blessés.
Le 18 janvier 2017, en début de soirée, Hamadoun Dicko, maire de Boni, est froidement assassiné par deux inconnus au moment où il se rendait dans sa famille après la mosquée. Quelques semaines plus tôt, un autre membre du conseil communal, Amadou Dicko, avait été enlevé dans la foulée d’un assaut contre la même contrée.
Le 29 janvier 2017, le chauffeur d’un mini car est tué à Boré, région de Mopti, par des bandits armés lors d’un braquage.
Dans la nuit du 30 janvier 2017 vers 20h30, a eu lieu une attaque au poste de contrôle de la gendarmerie de Somadougou, situé à quelques 30 km de Sévaré, par des individus armés sur 3 motos. Les gendarmes ont riposté et fait dérouter les assaillants. Bilan : un civil blessé.
Le 2 février 2017, un gendarme et un civil sont tués dans l’attaque d’un poste de sécurité à Ténenkou, région de Mopti.
Dans la nuit du 4 au 5 février 2017, des assaillants ont attaqué le poste de sécurité de l’armée malienne à Madina Coura, à quelques 5 km de Mopti. Bilan : 4 gendarmes ont été tués.
Le 25 mars2017 : Un véhicule de l’AMA saute sur une mine à 20 km du village de Kouakourou (cercle de Djenné; région de Mopti) lors d’une opération contre une base de djihadistes, 10 morts (présumés djihadistes) et 2 blessés (soldats). Le lendemain, assassinat à Yirma (commune de Mondoro; Mopti) de Adry Ongoïba, chef coutumier du village.
Le 25 avril 2017 : le poste de sécurité à Aka (5km de Youwarou; Mopti) est attaqué par des individus non-identifiés (1 civile blessé).
Le 22 juin 2017, des individus armés attaquent un poste de gendarmerie à Boni (cercle de Douentza), 2 morts (assaillants).
Le 4 août 2017, attaque d’un car de transport de la compagnie Nour à 13 km de Douentza (région de Mopti) par 6 individus armés non-identifiés qui dépouillent les passagers de leurs biens.
Le 8 août 2017 : Attaque d’un car de transport de la compagnie Nour entre Boni et Simby (région de Mopti) par des individus armés non-identifiés qui dépouillent les passagers.
Le 14 août 2017 : Attaque contre le camp MINUSMA de Douentza (région de Mopti) par des individus armés, faisant 4 morts (1 soldat; 1 casque bleu et 2 assaillants) et 1 blessé (casque bleu).
Le 19 août 2017, attaque du poste de douane de Ouenkoro (cercle de Bankass; région de Mopti) par 4 individus armés non-identifiés; les assaillants incendient le poste.
Le 28 septembre et 5 octobre 2017 : Attaque d’un bateau de la COMANAV près de Kouakourou (Cercle de Djenné; Région de Mopti) par des individus armés non identifiés. Bilan du 19 août : 5 blessés (civils)…
Aujourd’hui, les populations du centre du pays, particulièrement, ceux implantées dans les cercles de Ténenkou, Youwarou, Douentza, Bankass et Mopti, font l’objet d’exactions de toutes sortes : meurtres, assassinats, coups et blessures, enlèvements de bétails, vols d’engins et d’objets de valeurs de la part des rebelles, des djihadistes, de l’armée et autres bandits de grand chemin. Les autorités maliennes n’ont quasiment jamais réagi aux cris de détresse aux associations de la 5è région, basées à Bamako.
Mohamed Sylla
Dans cette cette énumération macabre, il n’y a pas un seul mort du côté des assaillants, comme si l’armée Malienne se bat contre le diable. Ils ne se voient jamais. Les djihadistes arrivent, tuent, pillent et s’en vont, ne laissant derrière eux, ni blessé ni cadavre comme s’ils étaient immunisés contre les balles, en emportant avec eux, armes et véhicules de l’armée. C’est certainement que les nôtres, au lieu se battre, préfèrent se mettre à l’abris, faute d’armes faisant pas le poids devant celles de l’ennemi. Pauvre armée, pauvre Mali. Ce pouvoir incapable et corrompu avait pourtant promis la paix aux Maliens. En lieu et place, il leur a offert la guerre, il a aggravé la situation d’insécurité en l’élargissant à l’ensemble du pays. Que va t-il faire à présent qu’il est frappé dans son élite politique? Ceux qui criaient au voleur et parlaient d’insécurité résiduelle, ont vu maintenant l’ampleur de l’insécurité dans toutes ses dimensions. Amadou Kouffa vient de démentir le gouvernement et particulièrement le Premier Ministre qui avait déclaré à J.A, que le Mali était un pays stable. Dans un pays stable, le Président de la République peut se rendre dans toutes les localités qu’il souhaite visiter. On n’attaque pas le convoi des députés. On n’attaque pas l’armée. Dans un pays stable, ce ne sont pas des djihadistes qui gouvernent des portions entières du territoire en lieu et place de l’état. Amadou Kouffa a prouvé aux Maliens, que les autorités mentaient, elles ne contrôlent plus rien dans ce secteur et ne contrôleront plus jamais rien, G5 ou pas. C’est une gifle magistrale qu’il vient d’infliger à ces salopards au sommet, qui trompent les populations avec une flotte aérienne d’occasion plus décorative qu’opérationnelle. Tant que l’armée ne disposera pas de drones de surveillance et de frappes, les hélicos d’occasion de IBK continueront à occuper inutilement de l’espace sur le tarmac de l’aéroport. Des appareils qui ne respectent pas le secret défense, qu’on exhibe à l’aéroport aux curieux afin qu’ils propagent le buzz du Président de remettre l’armée d’appoint. Et pourtant, les attaques se poursuivent comme pour fêter l’arrivée de ces appareils d’occasion de IBK. Amadou Kouffa continue à régner en maître absolu dans tout le Centre et le Sud du pays, partout où, comme si l’état avait ses beaux parents. On ne dérange pas les beaux parents. Amadou Kouffa est le beau père de l’armée.
Même avec la vie menacée du président d’une Institution, nos hélicos de combat sont restés cloués au sol. Après la parade, nous venons à la réalité. En effet, nos hélicos tant attendus ne serviront pas à améliorer l’efficacité d’une armée plombée par ses officiers supérieurs qui sont plus nombreux dans les ambassades, ministères, directions centrales et les ports (Dakar, Abidjan, etc.) que sur le champs de combat.
L’État n’existe plus au Mali depuis 5 ans. C’est vraiment dommage pour le Mali et les maliens.
L’Etat n’existe plus au Mali depuis 5 ans. C’est vraiment pour le Mali et les maliens.
Nous disons et rappelons la vérité fait mal aux malhonnêtes et les met hors d’eux mais apaise et rend heureux les honnêtes
Nous disons et rappelons C’EST UNE TRÈS BONNE CHOSE QUE LES VOYOUS DE FAMEUX TERRORISTES FAUX DJIHADISTES FAUX ISLAMISTES MAINTENANT EXTRÉMISTES VIOLENTS SELON LEURS MAITRES ET COMMANDITAIRES S’ATTAQUENT MAINTENANT AUX LETTRÉS MUTANTS ET MUTANTES RESPONSABLES DE TOUT CE QUI ARRIVE AU PAUVRE MALI MUTÉ ET Á SES PAUVRES CITOYENS ET CITOYENNES LAMBDAS
Nous disons et rappelons COMMENT LES LETTRÉS MUTANTS ET MUTANTES PRÉSIDENTS CHEFS DE PARTIS DÉPUTÉS MAGISTRATS JUGES MAIRES PRÉFETS SOUS-PRÉFETS RELIGIEUX PEUVENT RESTER DURANT DES ANNÉES INDIFFÉRENTS INSENSIBLES INSOUCIANTS DEVANT L’ASSASSINAT DES PAUVRES ET BRAVES SOLDATS DOTÉS D’ARMES OBSOLETTES ALORS QUE LEUR MALI EST UN GRAND PRODUCTEUR D’OR
Nous disons et rappelons IL FAUT ÊTRES MÉCHANTS CYNIQUES CUPIDES INGRATS ÉGOISTES SANS-COEURS IMPÉNITENTS NOTOIRES
Nous disons et rappelons CE N’EST QUE JUSTICE DIVINE QU’ILS SOIENT DÉSORMAIS LES CIBLES DES VOYOUS DE FAMEUX TERRORISTES FAUX DJIHADISTES FAUX ISLAMISTES MAINTENANT EXTRÉMISTES VIOLENTS SELON LEURS MAITRES ET COMMANDITAIRES QUI VONT LES ATTAQUER LES BLESSER LES FAIRES EXPLOSER SUR LES MINES LES RENDRE CULS-DE-JATTE LES TUER PARTOUT ILS SONT
Nous disons et rappelons IL REVIENDRA ALORS AUX MALIENS ET MALIENNES FIERS HONNÊTES AYANT UN AMOUR PROFOND POUR LEUR MALI DE PRENDRE EN MAINS LEUR MALI ET LE DÉBARRASSER DE TOUS CES VOYOUS CES RACAILLES CES HORS-LA LOI CES FRIPOUILLES QUI PILLULENT DANS LEUR MALI ET QUI NE SONT POINT DES FOUDRES DE GUERRE COMME VEULENT LE FAIRE CROIRE LEURS MAITRES ET COMMANDITAIRES CAR CERTAINS DÉTALENT TELS DES LAPINS QUAND ON MET LE FEU Á LEURS FESSES CAR ILS NE VEULENT PAS MOURIR ET LES AUTRES DE PEUR SE FONT VITE EXPLOSER POUR REJOINDRE RAPIDEMENT L’ENFER QUI EST LEUR PARADIS
Il faut saluer ce geste de KOUFFA à l’endroit des plus hautes autorités de notre pays, car malgré les multiples cris des populations de cette région, Bamako reste muet, on dirai que ce pays n’a pas d’autorités. Si ces bandits et terroristes se mettaient à accomplir de tels forfaits de façon perpétuelle contre nos autorités, aujourd’hui ce fléau allait avoir un début de solution, mais malheureusement c’est des malheureux pauvres villageois et soldats qui meurent et les décideurs au niveau central se taisent, on dirait un silence complice. Notre armée est quasi-inexistante dans cette partie et même si elle existe, c’est de nom car elle est très mal équipée, comment peut-on comprendre çà? C’est dommage, nos autorités posent beaucoup trop d’actions incompréhensives et indignes d’une autorité de valeur, il est et grand temps que ces comportements cessent. Avec ce geste d’Amadou KOUFFA, les autorités réfléchirons désormais très profondément aux solutions de ce fléau qui paralyse totalement cette région depuis plus de cinq ans.
Pourtant, on nous tympanise à longueur de journée que “le Mali est débout”; que “notre armée est bien équipée”; que “la crise est derrière nous”; que “le pays n’a jamais été bien géré comme maintenant”.
El Allah!!!!
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