Ghislaine Dupont et Claude Verlon, envoyés spéciaux de RFI au Mali, ont été assassinés alors qu’ils travaillaient à informer, à montrer et décrypter la réalité du terrain, à Kidal. Vos nombreux commentaires en réaction à nos articles portent des mots de condoléance, de soutien, de colère et d’encouragements.
« Au siècle de l’internet encore ils ont tiré pour assassiner la parole », nous écrit une internaute basée au Congo. « C’est triste de voir que des habitants des coins les plus reculés de la planète n’ont plus droit à l’information à l’heure du numérique. Hommages à ces deux courageux journalistes ».
Des militants de la liberté d’expression
« Le monde a perdu une militante de la liberté d’opinion. Cette voix nous donne les réalités de ce continent meurtri et surtout elle donne parole aux voix sans voix. Compassion avec toute la famille RFI », écrit Lufred, un internaute, sur notre forum.
« A vous, les journalistes tombés au champ de l’honneur, sachez que votre existence et votre travail resteront gravés à jamais dans nos mémoires. Merci à votre combat pour l’information », souligne Jules Kouakou dans son message.
« C’est avec tristesse et consternation que j’ai appris la mort de deux braves journalistes, Ghislaine Dupont et Claude Vernon, tués à Kidal, au Mali. Souvent, nous avons écouté leurs belles voix. Ils ne sont pas morts, car leurs voix resteront gravées dans nos cœurs », écrit Djenga Desire, depuis la République démocratique du Congo.
« Une militante du droit à la parole est tombée par la main des intolérants, adeptes d’une violence gratuite. Nous ne t’oublierons jamais. A chaque fois que la liberté d’opinion sera touchée, Ghislaine, tu seras dans nos esprits pour crier justice. Pour le métier, journalistes, enquêteurs, c’est une victoire, malheureusement au prix du sang », juge un internaute parisien.
Parmi les internautes, beaucoup ont eu l’occasion de connaître de près nos collègues Ghislaine Dupont et Claude Verlon.
« J’ai fait l’école Louis Lumière en cours de soir avec Claude Verlon en 1985. En écoutant la radio, ce soir, j’apprends qu’il est mort aujourd’hui. Je suis bouleversée », témoigne une internaute de Paris.
« Chers collègues… Quelle perte ! Lorsque des vaillants collègues perdent ainsi la vie sur le terrain, ils nous rappellent comment ce boulot est noble. A la famille et à RFI, nos pensées », écrit Norbert, de Newport, au Royaume-Uni.
« Que c’est triste, condoléances à la grande famille RFI », nous écrit Jean-Pierre, un autre journaliste.
« Mes sincères condoléances aux proches de ces deux courageux journalistes. Une tristesse et un regret de ne pas avoir pu connaître davantage Ghislaine. Une profonde pensée pour sa mère», écrit Gaëtane, « une petite cousine ».
« A ma colère s’ajoute une profonde indignation. Mais surtout, ce soir, je pense aux familles des deux journalistes. Toutes mes condoléances à leurs proches, à la rédaction de RFI et à toutes vos équipes. La brutalité et l’horreur n’ont jamais eu de limites. C’est terriblement triste. Très sincèrement désolée que ça vous touche de façon aussi brutale ! »
« Au nom de toute ma famille, je vous présente nos condoléances les plus attristées. Que leurs âmes reposent en paix », écrit Mamadou Diallo.
« Les mots me manque pour l’instant, mais nos collègues sont devenus immortels. Ils ont déjà gravé le chemin », considère un internaute, journaliste gabonais.
« La voix de vos envoyés a si souvent résonné dans ma radio, j’ai si souvent admiré leur courage. J’ai vraiment l’impression d’avoir perdu deux copains ».
« Face à la barbarie et à l’obscurantisme, restons mobilisés afin de porter haut la voix de la liberté d’expression et des droits humains, appelle un autre internaute. Reposez en paix, braves soldats de l’information ». « Les obscurantistes et les barbares ne vaincront jamais la liberté d’expression. Pensées profondes pour ces combattants de la liberté d’information. RFI, votre voix, ne s’éteindra jamais », assure Philippe, de Bruxelles, comme en écho.
« Je suis atterrée ! Merci à RFI, à tous ses journalistes pour la qualité du travail qu’ils font et la fenêtre qu’ils ouvrent pour nous sur l’Afrique, notamment. Nous sommes en pensées avec toute la rédaction et les familles, bien sûr. Là, les mots me manquent », souligne PF, de France.
« Toutes mes condoléances à l’équipe de RFI. Nous sommes tous consternés par le décès de ces deux très bons reporters. En solidarité avec tous les collègues de la radio française ouverte sur l’international ».
« Je m’incline devant la mémoire des deux reporters de RFI qui ont fait la fierté des auditeurs de RFI. A leurs familles, je présente mes sincères condoléances. Et à leurs collaborateurs de RFI, je dis : ne baissez pas les bras. Continuez à donner le meilleur de vous pour la lumière du monde. J’ai encore une pensée pour les autres journalistes de RFI, Johanne Sutton et Jean Hélène, tués en service pour l’information », rappelle Junior, de Conakry.
Messages d’internautes lus par les journalistes de RFI
C’est une consternation et une injure à la liberté d’informer. Je m’incline devant la mémoire des deux reporters de RFI qui ont fait la fierté de ses auditeurs. 03/11/2013 par RFI |
Messages d’internautes lus par les journalistes de RFI
Les barbares ne vaincront jamais la liberté d’expression. Pensée profonde pour ces combattants de la liberté d’information. RFI, notre voix, ne s’éteindra jamais.
03/11/2013 par RFI |
Tous ces messages, ainsi que les autres, nombreux, que nous n’avons pas repris ici par manque de place, rendent ainsi hommage à une femme et à un homme qui faisaient leur métier avec rigueur et passion dans le seul but d’informer et de participer à la construction de la liberté de penser, d’agir et d’évoluer, sur tous les continents.
Une boîte mail a été créée pour que les amis, les collègues et les auditeurs de RFI laissent leurs hommages à Ghislaine Dupont et Claude Verlon : rfihommage@gmail.com
Par Artan Kutra par rfi.fr