Aéroport de Bamako-Sénou : Niveau d’alerte rouge pour Air France

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Entre les menaces d’AQMI et celles récemment lancées par le Guide libyen Mouammar El Kadhafi, les services de sécurité français ne savent plus où donner la tête. Ils ont systématiquement mis le niveau d’alerte au maximum. C’est-à-dire au niveau rouge,  «level red» comme on le dit dans le jargon.

Selon nos informations, les services secrets français auraient activé le complexe Reconnaissance Frappe. Il s’agit là, selon les spécialistes, d’un concept opératif qui vise à intégrer les moyens de reconnaissance avec les éléments de frappe (artilleries, missiles, aviations, troupes aéroportées, forces spéciales, etc), le cas échéant les moyens nucléaires. Il s’agit d’un concept dont l’efficacité dépend de la performance des systèmes de transmission de l’information. C’est aussi un dispositif qui permet de comprimer l’ensemble du cycle de renseignements dans des délais très courts. Ce système a déjà produit ses premiers résultats. Des missiles de très grande portée ont été découverts dans les stocks d’AQMI. Les renseignements français ont identifié ces engins de fabrication française fournis à Kadhafi dans le cadre de la coopération militaire qui existait entre les deux pays.

Les missiles en question peuvent abattre n’importe quelle cible aérienne à 1000 pieds d’altitude. Or, la compagnie Air France semble être très fragile dans le dispositif sécuritaire. Très régulièrement des passagers, sans aucun titre de voyage, se retrouvent à bord, avant d’en être débarqués à l’arrivée en territoire français. L’aéroport international de Bamako-Sénou n’offre malheureusement aucune garantie dans la mesure où n’importe quel genre de psychopathe peut toiser le pilote jusque dans sa cabine, sans être vu ou connu. Pourtant, en matière d’aviation, le seul contrôle qui rassure est celui au sol.
En tout cas, les services français de sécurité ont déjà pris des précautions d’usage. Une force spéciale est en alerte et des policiers peu ordinaires opèrent en ce moment à Bamako. En attendant, l’alerte demeure rouge jusqu’à nouvel ordre.

Abdoulaye NIANGALY
 

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