Fin de course pour Bachir Simoun. Aussitôt, s’était-il évadé de sa prison dans la soirée du lundi dernier, le jeune tunisien partisan de l’Al Qaïda Maghreb Islamique (AQMI) a été arrêté par la gendarmerie hier mercredi 2 mars à l’entrée de la ville de Gao, a-t-on appris de sources sécuritaires proches de la cité des Askias. Les fouilles systématiques des cars entreprises par nos pandores à la rentrée de la ville ont permis de mettre la main sur le fugitif.
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rnRappelons que depuis l’annonce de la nouvelle de son évasion, nos forces de sécurités à l’interne comme aux frontières ont été alertées pour opérer un contrôle rigoureux afin d’empêcher au terroriste tunisien de quitter sain et sauf notre pays. Heureusement, les recherches n’ont pas été vaines : Bachir revient en prison à la grande satisfaction des plus hautes autorités du Mali et certainement de la communauté internationale.
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rnConséquence de l’évasion : le président ATT a limogé le directeur général de la sécurité d’Etat, le colonel Major Mamy Coulibaly. Une décision politique, très forte, appréciée par tout le monde. L’engagement de Koulouba à retrouver le prisonnier évadé a donc été déterminant dans la nouvelle donne.
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rnArrêté à Bamako, après avoir jeté une grenade devant le portail de l’ambassade de France le 5 janvier 2011, Bachir Simoun a été conduit dans un lieu tenu secret jusqu’au jour de son évasion.
rnAu moment où la communauté internationale est engagée dans une lutte sans merci contre les terroristes, notre pays qui a une mauvaise réputation en la matière, ne peut pas se payer le luxe de laisser échapper un tel individu. Maintenant qu’il est revenu en prison, le pouvoir doit situer les responsabilités des uns et des autres dans cette évasion. Avant de sévir en toute connaissance de cause.
rnYoussouf Diallo
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