Après s’être opposé au rapt de Sina Damba : L’Inspecteur Kamaté échappe lui-même à un enlèvement

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Décidemment, l’affaire de la tentative d’enlèvement de la nouvelle DG de l’APEJ est loin d’être terminée. En effet, hier, l’Inspecteur Drissa Kamaté du Commissariat du 7è Arrondissement a failli se faire enlever : un groupe de militaires se réclamant de Kati, qui voulaient l’enlever l’ont absenté à son poste.

La tentative d’enlèvement de Sina Damba est donc loin de connaître son épilogue. En effet, ce  jeudi matin, un groupe de militaires était parti à la recherche de l’inspecteur Drissa Kamaté au Commissariat du  7è Arrondissement de police.  Mais l’Inspecteur Kamaté n’était pas présent. Mieux, les éléments du 7è Arrondissement ne voulaient pas que ça se passe de la sorte car pour eux, ces militaires devaient passer l’information avant de passer à l’action. Selon nos sources, les faits reprochés à l’Inspecteur Kamaté remontent à la tentative d’enlèvement de la DG de l’APEJ le mardi 27 novembre.  Les militaires qui voulaient enlever la DG ont eu des échanges avec le dit Inspecteur Kamaté qui leur a demandé de sursoir à leur acte  face à la résistance du personnel de l’APEJ et de jeunes. Cet enlèvement était d’ailleurs impossible à cause de l’attroupement monstre qui s’était formé devant la direction de l’APEJ. Et si les kidnappeurs avaient insisté dans leur entreprise, il y aurait eu beaucoup de victimes. « Kamaté  nous avait promis de conduire Sina Damba à Kati. C’est pourquoi nous n’avons pas forcé. Mais comme il ne l’a  pas fait, nous sommes venus le chercher afin qu’il aille donner des explications à la hiérarchie parce que nous étions en mission. Nous allons donc continuer de le chercher », ont expliqué des sources proches  des militaires ravisseurs.

Quant à l’Inspecteur Drissa Kamaté que nos avons joint au téléphone, il a fait savoir : « J’ai été informé que des militaires sont en train de me chercher. Je suis dans un lieu caché. En réalité, j’avais dit aux militaires que face à la foule, il était impossible d’amener la Directrice de l’APEJ, de changer donc de stratégie. Je leur ai donc proposé de se retirer afin que la situation se calme, et de demander, de façon plus simple, à Sina d’aller à Kati car c’était mieux que la façon musclée, surtout que les rues étaient bondées de monde et de gens déterminés ». Si l’on se fie aux arguments de l’Inspecteur, il a pensé agir pour l’intérêt de la Nation afin d’éviter un autre bain de sang car la force ne pouvait pas résoudre le problème. Mais, mal en a pris à l’Inspecteur car les militaires kidnappeurs soutiennent qu’ils continueront à le rechercher pour qu’il reçoive une punition à la place de Sina Damba. S’agissait-il donc de punir cette dernière? Par ailleurs, l’Inspecteur bénéficie du soutien des éléments du 7è Arrondissement, pour ne pas dire de la Police malienne, au motif qu’il a agi en responsable pour éviter que le pire survienne. Dans tous les cas, la balle est dans le camp de la Justice malienne qui vient d’ouvrir une enquête suite à cette tentative d’enlèvement. Le Procureur général, Daniel Téssougué, saura t-il faire rendre justice quand des ravisseurs continuent de poursuivre des gens qui leur ont empêchés d’accomplir leur forfait ?  Une affaire à suivre.

Oumar Diakité

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15 COMMENTAIRES

  1. Bon jour cher comptriote,Le probleme actuele du Mali ne ni mnla , ansardine c’est (cndre)je vous asur tant que Sanoko, vue a kati ,Le Mali ne aurra pas la pax.

  2. calmez vous chers compatriotes analysez toujours tout- avec attention particulière accordée à chaque détaille – exemple je vous pose 2 questions : mais attention réfléchissez avant de repondre
    question 1: combien coute l’entretient d’un contingent militaire de Bamako à kidal ( pendant un moi seulement)?
    Question 2 : y’a t-il une responsabilité des habitants du nord dans l’occupation de leur région (koroboro-peuhl-tamasheque -arabe-)?

  3. maliens malienne;le mali n’est pas un monde n’est pas un mnde ou un pays a part.le mali fait parti de ce mnde de l’afrik l’asie et autres.voyons tt pres au senegal,ya t-il pa de rebelion la ba?pas de chomage,de corrption et otres?
    he les pros du22 mierde 2012.ce grand peuple de senegal ne vous sert pa de leçon?
    chacun est vu et su par la conscience.

  4. sortez des griffes de vos proches( SANOGO, PM, DIONCOUNDA) assumez vous si cest par la faute des autres! DENONCEZ PUBLIQUEMENT LES FAUTIFS ET LE PEUPLE CONNAITRA VOTRE POSITION.
    Alors sans cela vous etes autant fautif que ces bidasses en armes mais culotte qui font des RAPT ON DIRAIT LES ELEMNETS DU MNLA.

  5. Alors OU est Malick Coulibaly le fameux ministre de la justice? yatil un autre tribunal a Kati? N’yatil pas des procedures pour interppeler des gens quelques soit ce qu’on leur reproches!
    MAIS ON VOIT BIEN QUE LES MILITAIRES DE KATI VEULENT FAIRE DURER LA TRANSITION ET LOCCUPATION DU TERRITOIRE. JUSTE L’ACHEVEMENT DE CE QUE ATT A COMMENCER! MERCI LA JUNTE. LE PEUPLE SAURA JUGER UN JOUR!
    Car avec ces situations comment voulez etre aide par la communaute internationale pour liberer le Nord! PENSEZ VOUS AVOIR EU LES MALIENS EN ESCLAVAGE POUR LES TRAITER DE LA SORTE!

  6. merci bcp kassin pr cette analyse pertinante depourvu d parti pris si chacun d nous pouvais faire une auto-critique et se positionner juste au bau milieu nous y gagnerons bcp

  7. Ces idiots de kati sont toujours la entrain de nous foudre ladans. Jusqu’a present ils n’arrivent pas a se rendre compte du mal qu’ils ont fait a ce pays.
    Que Dieu nous vienne en aide.

  8. hé les voyous de kati , sous la coupe reglée de l’ubuesque cpt sanogo sont vraiment idiots. Ils devraient remercier le jeune inspecteur kamaté pour avoir retardé leur chute. Car si jamais ils avaient continué leur macabre entreprise, il y aurait eu des morts et cela aurait précipité leur inéluctable chute. ils sont tellement idiots qu’ils ne le voient pas.

  9. Crise et respect du droit, les États-Unis exigent, le Mali s’entête et l’Onu se rebiffe

    Je vais une fois de plus regarder le problème du Mali sous l’angle du droit même si je sais que dans ce pays le respect du droit et de la légalité est passé au second plan aussi bien pour les populations que pour les autorités et cela depuis belle lurette.

    En 8 mois d’analyse de la situation socio politique, économique, géo stratégique, sécuritaire et institutionnelle de la crise multiforme qui traverse le Mali de manière violente et inouïe, je crois avoir donné à travers plus de cent articles moultes propositions de solutions de sortie de crises toutes basées sur le respect de la légalité constitutionnelle.

    Et en 8 mois de crise, j’ai été traité de tous les noms d’oiseaux et le plus souvent dépeint comme étant à la solde du régime défunt ou d’un regroupement politique dissident, mais les spéculations et supputations autour de ma modeste personne ne comptent pas à l’heure où le Mali, ce pays que j’espère qu’on aime tous, est dans les profondeurs abyssales d’un tréfonds sans nom.

    Ce pays a besoin d’une fédération de toutes les énergies de tous ses fils pour relever les défis qui se dressent devant lui car dirigeants et citoyens se sont depuis trop longtemps égarés dans le faux pour espérer atteindre le bonheur absolu sans presque rien faire.

    La crise actuelle aussi complexe soit telle, est une crise de non respect de nos règles établies dans notre société (règles de gouvernance et de citoyenneté mais aussi règles de conquête du pouvoir).

    Pour la résoudre il faut qu’on accepte pour une fois de respecter les règles même si ce respect va bousculer nos habitudes, habitudes qui constituent nos tares et qui nous conduisent à nos pertes.

    En matière de règle, la constitution est la loi fondamentale du pays, et elle doit être acceptée comme telle car c’est tout un peuple qui s’est exprimé par vote pour l’adopter.

    Actuellement au Mali après la démission d’ATT nous n’avons plus de président en exercice élu au suffrage universel direct, et l’instrument juridique le plus légitime pour définir les modalités de conquête et d’exercice du pouvoir au Mali reste la constitution.

    Elle prime sur la classe politique et elle prime sur la junte militaire que je désapprouve depuis le 22 mars 2012 puisqu’elle est l’incarnation même du non respect des règles dans la société.

    Une armée et toutes ses composantes sont faites pour défendre un pays, ce n’est ni une police de la démocratie ni une institution judiciaire.

    A ce titre les soldats de la garnison de Kati ne peuvent ni être juge ni procureur de la république au moment où nous avons des institutions judiciaires sensées exercer le pouvoir judiciaire en république du Mali.

    Si celles ci n’exercent pas leur profession comme cela se doit, si justice n’est pas faite dans le pays, c’est aux citoyens de le dénoncer et les pouvoirs exécutif et législatifs (dans un système de poids et contre poids garanti par la constitution) doivent faire en sorte que les juges fassent leur travail.

    Sinon ces mêmes pouvoirs, législatif (assemblée nationale) et exécutif (président et gouvernement) seront sanctionnés lors des consultations électorales.

    Les régimes Alpha et ATT ont mal géré le pays (corruption, débâcle de l’école, abandon de l’armée malienne…) mais ils devraient être sanctionnés par les citoyens à travers leurs votes voire par la justice à travers l’ouverture d’informations judiciaires à leur encontre et non par un coup d’état, encore moins par les militaires car ce n’est pas leur rôle, leur rôle se trouve au nord.

    Pour diriger la transition politique on doit s’en tenir à notre loi fondamentale et non aux conclusions de concertations nationales qui n’auront jamais autant de participants que le nombre de maliens qui ont voté la constitution de 1992.

    Pour le respect de cette même constitution nous devrons aller aux élections pour donner plus de légitimité au pouvoir exécutif (c’est un secret de polichinelle que le pouvoir de Dioncounda Traoré n’est reconnu par presque la moitié des maliens alors il le tient de la constitution).

    Mais ces élections en temps d’occupations des régions du nord posent le problème de la participation de nos compatriotes du nord.

    En même temps pour les libérer du joug des islamistes, nous n’avons pas une armée capable de le faire pour des raisons que chacun connait.

    Si nos partenaires internationaux qui doivent nous aider à récupérer le nord exigent les élections en échange de leur pleine participation dans la reconquête du nord nous devrons le faire sans hésiter car mieux vaut récupérer le nord avec un président élu par 90% des maliens que ne jamais le récupérer avec un président intérimaire dans une transition de chamailleries.

    Voilà la solution mère au problème du nord du Mali, mais elle a pourtant été balayée d’un revers de mains par les maliens, dans un sursaut de faux orgueil du genre de cet élu de Gao “Si le Mali va aux élections sans le nord je ne serais plus malien”.

    Mais mon cher, si le Mali ne récupère pas le nord tu seras élu où désormais?

    Absurde attitude malienne qui laisse pantois nos amis américains qui sont pourtant les seuls à mettre aux pas et algériens et l’Onu pour faire la guerre au nord et récupérer nos terres, et ils ont largement les moyens pour cela.

    Et les états-unis sont suffisamment amis avec le Mali pour ne pas se laisser prendre dans le jeu trouble et débile des touareg pour mettre à mal notre intégrité territoriale.

    Mieux ils ont une aversion totale du terrorisme et de l’islamisme puisqu’ils savent de quoi il s’agit, l’épisode de l’ambassade américaine de Libye après la sortie d’un film sur Mohamed, PSL, est là pour nous édifier.

    Donc mais chers amis, élections de pouvoirs légitimes au Mali et reconquête des régions du nord sont intimement liées et le Mali ne peut pas indéfiniment donner le mauvais exemple d’un pays qui régresse démocratiquement et espérer avoir toute la communauté internationale aux petits soins à son chevet (coopération financière, diplomatique et militaire).

    Nous devrons accepter les règles de la démocratie et abandonner l’opportunisme et le vagabondage politique et militaire (Copam, Mp22, IBK 2012, Yerewoloton, Cnrdre…) pour reconquérir le nord, et traduire devant la justice tous ceux qui ont abusé de la république et du Mali (anciens régimes et nouveaux voyous).

    C’est cela le droit chemin et pas autrement et c’est cela qui est demandé par les américains.

    Ceux qui s’y opposent à cela sont seulement tentés de s’éterniser dans les eaux troubles de cette transition incrédule pour leurs seuls desseins (soldats de Kati ,CMD et consorts et tous leurs supporteurs) et non pas la cause du Mali, encore moins ses régions nord sous occupation.

    Le Mali n’a rien à gagner dans cette transition, le Mali n’a rien à gagner dans des concertations ennuyeuses sachant qu’elles ne feront riens pour démultiplier les capacités opérationnelles de l’armée malienne car ce ne seraient que des guerres de positionnement et des querelles de chiffonniers pour rallonger la transition politique et voler sous une autre forme les maliens et rien d’autres.

    Donc je m’oppose catégoriquement aux “concertations nationales” comme je me suis toujours opposé au coup d’état du 22 mars 2012 puisque les deux sont sources de crises institutionnelles, les deux sont anticonstitutionnels, les deux enfoncent le Mali dans la crise au lieu de le sortir de l’ornière, les deux sont des voies sans issue.

    Le Mali n’a pas de problème de système politique ni de problème de textes juridiques, mais nous avons un problème d’application des textes et un problème d’hommes intègres et totalement dévoués pour le pays.

    Et cela est ressenti jusqu’à l’Onu, c’est pour cela qu’elle hésite et regarde par plusieurs fois ce dossier malien pour ne pas être comptable d’une quelconque faute de droit malgré l’imminence de la menace islamistes qui va largement au delà du Mali et des maliens.

    • Kassim, je suis perplexe par rapport à l’organisation de l’election presidentielle avant la liberation du nord. si cet acte consacrera une partition de fait du pays en terme de signal politique, il n’est pas non plus certain qu’il en decoulerait une implication plus franche de la communauté internationale, notamment des US pour aider le Mali a retrouvé ses territoires. ATT etait un président élu, certes ils ont aidé, mais pas suffisamment pour eviter que son regime ne s’effondre sur lui meme. Alors meme qu’il n’a pas arrété de solliciter la communauté internationale. De plus, quand je vois ce qui se passe actuellement à l’ONU, je ne peux etre que pessimiste. Leur reticence n’est pas plus lié au fait que le president du Mali en transition n’est pas élu , qu’au fait que le Mali est un pays pauvre, sans grand interet économique. Et au fond, les US pensent que leur securité n’est pas vraiment en jeu au nord du Mali, meme si ce qui s’est passé en Lybie a un peu refroidi leur certitude. Toutefois, je suis daccord avec toi que seul un president élu aura suffisamment de légitimité pour mener la guerre ou engager des negociations ou faire les deux. Mais quelque soit la formule , je suis certain que les efforts ne pourront porter leur fruit que si la question de la junte de Kati est réglée et définitivement réglée une bonne fois pour toute. On ne peut pas continuer comme ça. Par rapport à la concertation nationale, c’est vrai que sa tenue tient plus d’un acte politique que d’un acte de mobilisation réelle sur le terrain. Pourtant, elle est nécessaire pour les égos (hé oui , on en est encore là!!), pour que certains se sentent ecouter, pour qu’ils se disent qu’on a eu à dire sur ce pb qui est dabord et encore le notre. Mais je pense qu’il faut eviter qu’elles n’exacerbent les divisions et que tout le monde y participe. cela sera possible uniquement si les propositions du FDR sont prises en compte: qu’on ne remette pas en cause les institutions actuelles, nos lois. Je pense aussi que le PM a fini par rejoindre , de part ses actes, le front republiçain. Toutes ses decisions actuelles sont conformes à nos attentes, car conformes à nos lois. Nous devons donc le soutenir à present,en tant que republiçains et democrates.

      • Mon frère la « partition de fait » c’est maintenant (car le pouvoir central n’a aucune influence sur le nord).
        On ne peut pas tomber plus bas que ça, à moins que les islamistes n’envahissent le reste du pays ce qui est moins probable.

        Quand aux américains ils ont tous fait pour le Mali (Usaid, Peace corps, Agoa, Millenium Chalenge, Coopération militaire Africom, ONUsida, fonds mondial, et j’en oublie) mais Alpha puis ATT ont préféré entretenir des généraux et officiers supérieurs vauriens plutôt que de songer à une vraie armée capable de nous défendre, pire ATT s’est senti plus proche des touareg plus que les maliens qui l’ont élu et réélu.

        Même en pleine guerre en janvier et février 2012 ce sont les américains qui ravitaillaient Tessalit, tout un symbole, ils n’ont jamais aidé les touareg contre le Mali mais notre sécurité incombe d’abord à l’armée malienne et non pas GI’S ou aux Navy SEALS.
        Avec le règne de la confusion, de l’anarchie et des règlements de comptes (des soldats de Kati et des politiciens anarchistes) le gouvernement n’est pas concentré sur l’essentiel et les lobbies algériens et touareg en profitent pour enfumer Ban Ki Moon et collaborateurs.

        Les islamistes sont une réelles menacent pour le monde entier mais Kati et les politiciens anarchistes (Copam, Mp22, Yerewoloton et IBK 2012) sont une véritable menace pour le Mali.

        Il faut vite consulter les maliens par les urnes pour savoir qui est légitime de faire quoi sinon nous allons nous enfoncer dans la crise car le niveau atteint par l’opportunisme politique est très critique.

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