Après l’attaque d’Indelimane, IBK tend encore sa main pour une union sacrée : Le Président de la République ira-t-il au bout de sa théorie consensuelle ?

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Le Président de la République s’est adressée à la Nation, 72 heures après les attaques meurtrières d’Indelimane qui ont coûté la vie à une cinquantaine des soldats maliens. Son discours, à la fois pathétique et révoltant, a été une véritable invite au Rassemblement de toutes les maliennes et de tous les maliens pour sauver la patrie en danger. IBK demande un sursaut national pour éviter au pays de s’effondrer. Sera-t-il réellement entendu par son peuple ? Liera-t-il l’acte à la parole en matérialisant sa théorie du rassemblement en des faits concrets ? IBK n’est-il pas lui-même le blocage, surtout quand on sait qu’il respecte rarement ses engagements ?

Aucun patriote ne pourrait rester indifférent à ces attaques meurtrières contre les forces de défense et de sécurité, car ce qui touche à l’outil de défense d’un pays, touchera forcement aux fondements de cet Etat, d’où le soutien total et indéfectible du Peuple malienaux FAMa.Il en sera toujours ainsi pour tous les patriotes parce que n’ayant pas d’autre choix que de soutenir leur armée, l’outil de défense et de sécurité. Même si nombreux sont les citoyens qui pensent que ce qui  est  arrivé à l’armée  était dû à la mauvaise gouvernance avec son lot de corruptionet surtout au manque de vision et d’anticipation, de ceux qui gouvernent. Le discours présidentiel avait l’air du déjà entendu et il n’est tenu qu’après une attaque d’une certaine envergure. Il a toujours tendu la main à son opposition et à la société civile pour un consensus, mais cet appel n’était que de circonstance, car classé sans suite chaque fois qu’il y ait de l’accalmie. Et pourtant, le consensus est la seule issue, le seul salut qui reste à IBK pour sauver ce qui pourrait l’être encore au Mali. Il doit transcender les clivages politiques pour rassembler tous les fils et toutes les filles autour du Mali dont l’armée est une entité importante. Il urge pour les maliens de se retrouver afin d’éviter au pays de Soundiata Keita de s’effondrer.

En effet, le discours à la Nation du Président IBK, bien qu’émouvant, n’est, en réalité  tombé que dans des oreilles des sourds, car beaucoup pensent qu’il est lui-même le problème. Il y a une véritable crise de confiance entre les leaders de la classe politique d’une part  et entre gouvernants et gouvernés, d’autre part. Que faut-il faire pour rétablir cette confiance, indispensable pour que les acteurs sociopolitiques se retrouvent ? Seul, le Président de la République est à même de répondre à cette question en tant que père de la nation. En attendant, il faudrait lui proposer de respecter ses engagements, de renoncer à certaines de ses prérogatives pour la mise en place d’un gouvernement d’union nationale dirigé par un membre de l’Opposition. Ce gouvernement qui regroupera toutes les sensibilités sociopolitiques du pays, aura pour missions de sortir le pays de la crise multidimensionnelle, de le doter des textes réglementaires pour des élections transparentes et surtout d’équiper l’armée. Ce gouvernement de mission s’adossera à un collège transitoire qui remplacera l’Assemblée Nationale. En effet,pour pallier à d’éventuelles contestations de sa majorité à l’Assemblée, il pourrait dissoudre cette institution pour la remplacer par ce collège transitoire, chargé de conduire les affaires législatives jusqu’aux prochaines élections. Ce collège transitoire serait composé d’acteurs sociopolitiques choisis en fonction de leur représentativité, de leur audience et de leur compétence.

En somme, si tant est que le Président de la République a tiré toutes les leçons des dernières attaques au centre et au nord, ou bien s’il mesure la gravité de la crise qui secoue le Mali, il liera, cette fois-ci, l’acte à sa théorie du consensus et de l’union sacrée autour de l’armée. Et le plutôt serait le mieux.

Youssouf Sissoko

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  1. “… IBK tend encore sa main…” AU LIEU DE TENDRE LA MAIN, IBK DOIT “QUEMANDER”, ET A GENOU, L’AIDE DES FEMMES ET AUTRES HOMMES CAPABLES..

  2. IBK est l’acteur politique qui a dénaturé la politique, empêché d’autres à donner un sens d’INTÉRÊT SUPÉRIEUR DE LA NATION à l’action politique.
    L’ADEMA PASJ d’IBK a remis l’UDPM sur selles.
    Cet ESPRIT d’accorder trop d’importance à l’INTÉRÊT PERSONNEL a été initié et cultivé par le régime CMNL-UDPM de MOUSSA TRAORÉ.
    Les premiers dirigeants de l’ADEMA PASJ avait cette volonté de privilégier l’INTÉRÊT GÉNÉRAL.
    Une crise entre ces membres dans la stratégie à adopter face à la crise scolaire et à la rébellion a permis à IBK de se positionner.
    Sa main mise sur le parti au pouvoir a actionner une méthode héritée de la dictature :CELLE DE PRIVILÉGIER LES INTÉRÊTS PERSONNELS.
    La crise actuelle du Mali tire sa source du refus de certains hommes politiques de sacrifier leurs INTÉRÊTS PERSONNELS pour l’INTÉRÊT GÉNÉRAL.
    Elle perdure à cause de la victoire de celui qui le personnifie.
    Qu’il ait fait le choix de s’entourer de sa famille, d’écarter son parti, en est la preuve palpable.
    Qu’il soit incapable de créer l’union autour de la nation s’explique par sa volonté de privilégier son INTÉRÊT PERSONNEL.
    L’UNION AUTOUR DE LA NATION EXIGE DE SACRIFIER SON INTÉRÊT PERSONNEL POUR L’INTÉRÊT GÉNÉRAL.
    L’ESPRIT DE LA DÉFENSE DES INTÉRÊTS SUPÉRIEURS DE LA NATION CRÉE NATURELLEMENT LE CONSENSUS AUTOUR DE L’ARMÉE MALIENNE.
    Pour matérialiser cet ESPRIT le président de la république doit procéder à des mesures FORTES à l’intérieur de l’ARMÉE MALIENNE.
    Notre ARMÉE traîne toujours avec l’ESPRIT véhiculé par les auteurs du coup d’État du 19 novembre 1968 qui consiste à profiter de sa position pour détourner les ressources destinées au fonctionnement de l’armée.
    IBK DOIT METTRE FIN À ÇA POUR RECONQUERIR LA CONFIANCE DES MALIENS.
    Qu’il ne le fasse pas fait de lui l’obstacle au consensus national autour de notre ARMÉE.
    Que le CHEF SUPRÊME DES ARMÉES s’assume avant de demander l’aide des autres forces politiques.
    ON NE SOIGNE PAS UNE PLAIE SUR LE PUS.
    Notre président veut avoir le beurre et l’argent du beurre.
    En d’autres Termes, il veut stabiliser le pays, sans prendre le risque de perdre le pouvoir car s’attaquer à cette MAFIA inspirée par la dictature militaire, c’est secouer les fondements de son régime.
    Les éléments de l’ARMEE qui protègent les pratiques nauséabondes sont ceux qui ont aidé IBK à s’associer avec les putschistes.
    SANOGO et ses éléments ont mis les moyens de l’État à la disposition du candidat IBK appuyé par la France.
    Qu’il fasse d’abord le travail pour lequel il a été élu avant de demander à d’autres compétences de l’aider.
    L’obstacle de l’union autour de notre armée est bel et bien IBK.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

  3. Le pays de Soundiata KEITA d’aujourd’hui est pétrie d’injustice, d’impunité, de partialité, de népotisme, de clanisme, de favoritisme, de gabegie, de tricherie, de mensonge, de vol en bandes organisées, de jalousie, d’égo trop fort, de méchanceté, de lâcheté, de trahison, de prise de la part des plus pauvres par les plus riches, d’exclusion des plus méritants et les plus véridiques par des menteurs, des tricheurs et des voleurs avec ces fléaux comment un pays peut-il exister? Il faut rapidement revoir ces fléaux et les juguler, sinon il n’y aura jamais d’union sacrée autour du Mali. Nous avons comme impression que le fameux dialogue national inclusif est lancé par des personnes qui ne peuvent pas dire certaines vérités, quand on est impliqué très fortement à des fautes grave dans gestion d’un pays, on ne peut pas mettre en nu les fléaux qui le rongent depuis très longtemps par sa faute.
    Les carnivores ne peuvent pas protéger les herbivores, chaque groupe se protège à l’interne et c’est tout. Notre pays s’est déjà somalisé, à ce titre personne n’écoute personne, personne n’a confiance à personne, personne ne reconnait la valeur de personne, personne n’apprécie personne, il est impossible de bâtir un tel pays.
    Quand le psy de l’homme est atteint, il faut encore très longtemps pour construire un esprit de patriotisme normal, les politiciens maliens ont laissé sombrer les fondements de la nation malienne en mettant à la place de ces vertus la médiocrité, le vol, la tricherie, le mensonge, la lâcheté, la trahison, le détournement du denier public, la gabegie etc…

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