Trois milices d’autodéfense à savoir le Mouvements Ganda Koye et Ganda Izo ainsi que le Front de libération des régions du nord ont interpellé mercredi dernier les autorités sur leur situation au cours d’une conférence de presse à la Radio Kayira.
Selon Moussa Traoré, l’un des responsables de ces milices armées, elles sont estimées à 7 800 éléments, tous éparpillés entre les villes de Mopti et de Sévaré.
” Depuis le déclenchement de l’opération Serval, nous avons été délaissés par les autorités. Par contre, nous nous sommes engagés par patriotisme pour sauver notre Etat du joug des islamistes. Ce sont ces mêmes autorités qui nous ont installés à Sévaré non loin de la ville de Mopti en nous apprenant le maniement des armes. Nous avons tous reçu une formation militaire accélérée de neuf mois. Et tout d’un coup, mettre dans la rue tous ces jeunes constitue un véritable danger public. Nous demandons à l’Etat de les recruter au sein des forces armées et de sécurité ou de leur financer des projets générateurs de revenus comme ce fut le cas dans d’autres pays voisins “ a indiqué le conférencier, avant de rappeler que la plupart des milices, regroupées au sein des forces patriotiques, sont toujours basées à Sévaré et non dispersées comme le clament les autorités.
K.THERA
C’est votre droit le gouvernement doit satisfaire votre revendication le plus rapidement possible puisque vous etes des vrais patriotes et tres different de ce qui deserte chaque jour avec nos armes pour nous combatre.on vous dit merci pour votre patriotisme et bon courage .le nouveau mali vous prendra en consideration puisque rien ne sera plus comme avant.thanks
Franchement on doit s’occuper de vous car votre patriotisme ne souffre d’aucun doute. Un peu de patience seulement
Ces mouvements d’autodéfense sont la future armée contre le terrorisme au Sahel. Pourquoi appeler des étrangers pour nous défendre pendant que l main d’œuvre malienne est disponible, pourquoi donc? Il suffit d’une volonté politique.
Parce que la tache d’une armée est susceptible d’evoluer… Aujourd’hui le danger est le terrorisme du Sahel, mais demain? Accepteront ils d’aller au Tchad par ex ou en Somalie si le gouvernement les y envoie?
Leur atout ptincipal est la connaissance du terrain (et leur motivation), mais cela va t’il jouer s’ils doivent etre basé à Sikasso ou Kayes par ex?
Leur avenir va poser des problemes au futur gouvernement… (d’ailleurs s’ils sont reellement 7000h… cela sera encore plus problematique car l’armée ne pourra absorber autant d’hommes et femmes… sans un budget pour la defense 3 ou 4 fois plus important)
Ce qu’ils demandent est bien faisable si la volonté de les satisfaire est là. Cela a pu être fait dans des pays ayant connu des moments durs comme le Mali. Il ne faut pas oublier que ce sont pas tous les combattants qui veulent une intégration dans l’armée!Bien de jeunes voudront un accompagnement financier pour s’auto suffir.
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