Décidément, ils ne s’arrêtent donc jamais. Les groupes armés qui demeurent toujours actifs au nord du pays malgré la signature des accords de Ouaga, continuent de dicter leur loi comme s’ils étaient dans un territoire conquis.
Une situation qui laisse présager que le processus de pacification des régions du nord du Mali est toujours compromis à cause de la mauvaise foi de certains groupes armés qui y opèrent encore. Et ce malgré la présence des forces de la Minusma et de Serval qui semblent plutôt se contenter d’une mission de surveillance des moindres faits et gestes des éléments de l’armée malienne. Comme si ces derniers n’étaient pas sur leur propre territoire et n’ont pas le droit d’intervenir dans certaines zones du pays.
Ainsi, le mouvement arabe de l’Azawad par la voix de son chargé des relations extérieures, Mohamed Ould Maouloud a dénoncé les interpellations opérées par l’armée malienne contre certains brigands à Ber, une localité située à une soixantaine de kilomètres au Nord-est de Tombouctou. Sans apporter des preuves tangibles de ce qu’il affirme, le mouvement prétend que ces détenus auraient été conduits vers des destinations inconnues. Pour le mouvement, cette attitude de l’armée malienne constitue une « violation des accords de Ouagadougou ».
Pourtant, en se conformant à l’esprit et à la lettre de ces derniers, ce sont plutôt ces groupes armés qui opèrent dans l’illégalité la plus totale. En effet, ces accords prévoyaient un désarmement et un cantonnement de ces groupes.
Ce qui est très loin d’être le cas au vu des actions que ceux-ci continuent de mener au nord du Mali. Déjà, il y a deux jours, le même mouvement avait rendu public un communiqué pour annoncer son intention d’installer des camps d’entrainement dans le septentrion malien invitant les volontaires à s’y s’inscrire massivement. Cependant, en lieu et place de ces groupes armés, ce sont les éléments de l’armée malienne qui sont cantonnés et privés de leurs armes.
Reprise des hostilités entre Arabes et Touaregs
6 nouveaux morts à déplorer
Des affrontements ont éclaté de nouveau hier mercredi 21 août dans la localité de Bordj Badji Mokhtar au Sud algérien près de la frontière malienne. Ceux-ci opposent toujours les membres de la tribu Targui Idnan à ceux de la tribu arabe des Brabiche qui ne s’apprécient pas.
Cette information a été confirmée par une source médicale proche de la ville qui parle de 6 nouveaux morts s’ajoutant aux 16 autres victimes enregistrées le lundi dernier et aux 57 blessés dont certains grièvement. Ces violences ont également entrainé de nombreux dégâts matériels dans la mesure où 51 véhicules et environ 42 domiciles de particuliers ont été incendiés.
Selon la même source parmi les victimes figurent des gens qui ont reçu des balles perdues. Cette situation intervient alors que plusieurs éléments des forces de sécurité algériennes ont pris position dans la ville et procédé à de nombreuses arrestations. Ces affrontements ont éclaté alors que deux jours plutôt certaines sources soutenaient la signature d’un accord mettant fin aux hostilités entre Arabes et Touaregs. Visiblement, celles-ci ne sont pas prêtes de connaître un répit et se propagent comme une trainée de poudre. Rappelons que ces combats se sont poursuivis jusqu’à l’intérieur du territoire malien. Les forces de sécurité déployées pour ramener le calme dans la zone semblent même dépassées par la situation qui échappe à tout contrôle.
Massiré DIOP
Sagissant des groupes armés,ils ne sont pas qu’au Mali seulement, ils sont partout.
C’est la pire des espèces (lâches et sanguinaires) à deux pattes que la terre n’est jamais portée.
Quelque soit comment ils se nomment, ils ne procurent que du dégout (à vomire).
Ils sont mal nées et finiront ainsi.
reste tranquile le malie sera le pay le plus securiser de la zone saharienne ;inchala ;moi ne pas voter pour le nouveaux mais son ambution mais plais beaucoup;c est un qui est choisit par tout lepeuple ;car ils en est sur de lui;
ATTENDEZ IBK, je suis sûr qu’il est en train de préparer quelque chose. car a-t-il dit ,je cite:” plus jamais ça au Mali”, ce qui a d’ailleur motivé mon choix pour lui.
Une fois n’est pas coutume, Kanfila Keita a suscité un peu d’espoir chez moi par sa première déclaration qui, faut il le rappeler est le résultat d’une semaine de préparation…
Reste naturel, direct, pas de bouffonnerie. Suis tout de meme intrigué par une audience crispée voire froide
Ses sorties fréquentes avec des versets mal assimilés aux relents d’incatations de la foire des cauris de Naréna ne rassurent pas et relèvent de la pure démagogie dont lui seul a le sécret….
La vraie lutte contre les opportunistes et la sécurité du pays sont les priorités du moment. Dejà il nous arrivent des nouvelles inquiétantes du front du nord du Mali et non du Nord Mali
Il faut des hommes neufs, compétents, expérimentés et patriotes; pas de partage de gateaux, j’ai aimé cette assurance, mais je souhaite la voir en realité.
Ce serait le vrai changement car lui Kanfila n’est pas changement. Un nouveau gouvernement 100%.
Bonne chance…. Hier les larmes, aujourd’hui un sourire et un espoir.
Bien vu Emoo: “Ses sorties fréquentes avec des versets mal assimilés aux relents d’incatations de la foire des cauris de Naréna ne rassurent pas et relèvent de la pure démagogie dont lui seul a le sécret”.
J’ai été sidéré d’entendre le président élu annoner un discours politico-jihadiste ou Allah était plus pressent que la république du Mali.
Vive la republique laic.
Vive le Mali.
Il est réellement temps que la nation malienne prenne ses responsabilités devant dieu et les hommes car ce festival d’hommes armés doit et ne peut continuer indéfiniment. Ces hommes ne sont que des hors-la-loi qu’aucun pays membre de la MINUSMA n’allait accepter chez lui et je ne vois pas pourquoi et au nom de quoi on l’accepte au Mali. Trop c’est trop. Mes quand on a des “dirigeants de pacotilles” c’est des choses qu’on vit.
Comments are closed.