Venus de 5 pays du G5 Sahel, ils étaient au nombre de 25 participants issus des rangs des forces de sécurité et de la magistrature à suivre du 25 au 29 juin dans les locaux du Collège sahélien de sécurité, une formation sur les techniques de recherche des cybercriminels et l’établissement de la preuve numérique.
Destinée à 25 participants dont 5 par pays du G5-Sahel, c’est-à-dire le Mali, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso et de la Mauritanie, cette formation s’inscrivait dans la vision du Collège sahélien de poursuivre son cycle d’activité en proposant aux cadres des forces de sécurité intérieure et aux autorités judiciaires une deuxième formation portant sur la cybercriminalité et preuve numérique.
“La première ayant remporté un tel succès que le conseil d’administration du Collège sahélien, a souhaitée qu’elle soit reconduite”, fera remarquer Thierry Viry, expert au Collège sahélien de sécurité.
L’objectif de cette formation, poursuivra-t-il, est d’établir un cadre de formateurs policiers, gendarmes et magistrats qui seront en mesure d’inscrire leurs pairs sur la manière d’aborder une scène de crime contenant des preuves électroniques et de traiter ces preuves en préservant leur intégrité et valeur.
“Le cours a trait au développement des connaissances approfondies sur la criminalité et des compétences spécifiques sur la preuve numérique”, a-t-il dit. Avant d’indiquer que la formation a aussi permis de fournir aux stagiaires les informations nécessaires à une meilleure connaissance des grands phénomènes de délinquance et d’atteintes à la sécurité qui touchent la région du G5-Sahel. Parmi ces phénomènes, il citera le terrorisme, les trafics, l’orpaillage, les atteintes à l’environnement, la délinquance économique et financière, la cybercriminalité, la corruption et les formes graves de criminalité.
A la fin de la formation, chaque participant a reçu une attestation de qualification.
Oumar B. Sidibé