Depuis 2012, le Mali est plongé dans une crise multidimensionnelle qui fait des victimes presque quotidiennement. La situation sécuritaire qui n’épargne aucune partie du pays, s’aggrave au jour le jour avec des conséquences dramatiques. Et le gouvernement Malien semble être impuissant face aux attaques récurrentes des terroristes. Cette situation sécuritaire du Mali était au centre d’une conférence débat animée par le chercheur Français, André Bourgeot, directeur du centre national de recherche scientifique (CNRS). Au cours de cette conférence débat, il a fait savoir que la situation sécuritaire au Mali s’est aggravée et s’aggravera encore d’avantage dans un contexte des présidentielles de 2018. En outre, selon le chercheur français, Kidal est actuellement une enclave où il est difficile pour l’administration civile ou militaire d’y mettre pied. Selon lui, l’une des solutions à ce type de crise, c’est de réorganiser les politiques à l’intérieur des frontières.
Dans le cadre de ses activités, le Rotary Club a organisé une conférence débat le vendredi 27 octobre 2017 au Grand Hôtel de Bamako sur la thématique « Charles de Foucaut : Sahara Central ». Ladite conférence débat était animée par le chercheur André Bourgeot, en présence du président de Rotary Club Bamako Koulouba, Bernard Jacquin non moins promoteur d’école, de l’ancien ministre de la communication, Monsieur Touré et de nombreux Rotariens venus assistés la conférence. Parlant de la situation sécuritaire du Mali, le conférencier, André Bourgeot n’a pas mâché ses mots. « De mon point de vu, il y a eu tellement d’erreurs commises que c’est extrêmement difficile. Ça crée un problème d’une complexité redoutable et d’une confusion généralisée. Dans ces conditions, je n’ai pas de solution particulière parce que ce n’est pas mon travail de donner des solutions, mon travail est d’analyser, ensuite c’est le pouvoir politique qui décide… », a-t-il souligné. Avant d’ajouter que la situation sécuritaire du Mali s’est tellement dégradée en espace de 2 à 3 ans. « La situation s’est aggravée et qu’elle s’aggravera encore davantage dans un contexte des présidentielles. Ça ne pourra qu’exacerber les contradictions. Les enjeux vont être là. Je ne vois pas un ou des pouvoirs politiques qui seraient en mesure de dire : voila le nouveau chemin qu’il faudrait prendre pour sortir des crises actuellement», a-t-il dit. Selon lui, il y a des « complicités redoutables » autour de cette crise malienne. « Si on prend le cas de Kidal, la Coordination des Mouvement de l’Azawad est l’un des signataires des accords de paix. La situation actuelle fait de Kidal une enclave, qui a un statut particulier. Ça commence à aller, il y a des frémissements d’évolutions. Durant des années, ni la communauté internationale, ni le médiateur Algérien, ni le pouvoir politique malien, ni le pouvoir politique Français ont dit ça suffit. Vous êtes signataires, on ne comprend pas pourquoi vous refusez la présence de l’administration civile et militaire malienne. Elles sont signataires, elles continuent à diriger et à interdire. Encore une fois, les 4 entités que j’ai cité ont laissé faire, c’est quand même grave », a déploré le chercheur. Pour lui, l’une des solutions à ce type de crise c’est de réorganiser les politiques à l’intérieur des frontières. En outre, il a mis l’accent sur l’intervention Franco-britannique en Libye qui a eu des répercutions dramatiques.
S’agissant de la thématique proprement dit, le conférencier a rappelé que Charles de Foucauld était un stratège politique à partir de 1912. Pour sa part, le président de Rotary Club Bamako Koulouba, Bernard Jacquin indiquera que plus de 2 ans après la signature de l’accord, rien n’a bougé. « On continue à défendre des choses qui sont difficile à défendre. Notamment cet accord de paix. Vouloir à tout prix que cet accord soit mis en œuvre. Est-ce que c’est la solution ? Est-ce qu’il ne faut pas réfléchir un peu aux questions qui permettent de mettre en œuvre des solutions intéressantes ? », a-t-il préconisé. A cet effet, il a interpellé les autorités de faire face à cette situation de crise au Mali.
Aguibou Sogodogo
Le problème du Nord est de la faute exclusive du pouvoir incompétent, qui avait rejeté le principe des concertations nationales nécessaires avant toute rencontre avec l’ennemi et la communauté Internationale. Il fallait que les Maliens soufflent dans la bouche de la même trompette. IBK n’avait pas compris la nécessite de ces concertations tant révendiquées par les acteurs politiques et la société civile. Il n’avait mesuré l’ampleur de la chose. Il s’agit du devenir du Mali. Comment donc, un pouvoir éphémère, peut-il aller engager l’avenir de tout un peuple sans le consulter. A la fin des courses, IBK s’est rendu compte par lui-même, que les accords ne sont pas applicables en l’état. Beaucoup de choses doivent être revues dans cette histoire. Il ne faut pas oublier la mal gouvernance à cause de laquelle, aucune arme n’a pu être achetée pour l’armée, faute d’argent. Les complicités se sont multipliées, les magouilles pour des primes et des perdiems ont pris le dessus sur l’essentiel qui est d’aller vers la paix. Chaque camps connait la difficulté liée à l’application des accords. Les rebelles en ont fait une rente qui profite à IBK seul, tant qu’il continuera à mettre la main dans la poche. Et cette sensation de quiétude personnelle semble pour lui, une accalmie générale dans le pays comme on ose lui faire croire. Seules les nouvelles des attaques les plus spectaculaires parviennent à nos oreilles. IBK n’a pas fait de l’armée une priorité, malgré toutes les promesses ponctuées de Inch Allah, de revigorer la troupe. Il avait promis de faire de la sécurité sa première priorité, mais la cupidité est passé par là. Les détournements spectaculaires, les surfacturations aveugles, la corruption, ont laissé peu de moyens pour équiper l’armée. Chaque jour, civils et militaires, des Maliens périssent sous les balles des assassins. Les populations n’ont plus aucun espoir. Certains ont fini par se résoudre à la soumission aux fondamentalistes pour sauver sa vie et celle de leurs proches. La dernière fois que certains Maliens ont vu un militaire, il y’ en a qui s’en souviennent même plus. L’Etat Major lui même n’a pas une carte fiable du Mali. Certains villages sont inconnus sur les cartes, d’où l’ignorance de leur existence. L’état a baissé les bras partout, les militaires démunis ne peuvent occuper tout le territoire. Huit cent milliards ont pourtant quittés les caisses de l’état pour achat de matériel militaire. Tout cet argent a disparu dans les poches de quelques individus, au détriment de l’armée qui assure la sécurité et l’intégrité du territoire. Ces comportements ont affaibli la troupe qui n’avait que ses fusils pour se défendre. Désormais, c’est le sud et le centre qui préoccupent les populations. Il est très certains que des laudateurs ont fait croire au Président qu’il est populaire dans son fief, et ainsi, jusqu’au jour où ils prendront leurs jambes à leurs cous à l’imminence d’une attaque djihadiste. Les élections compliqueront les choses, elles ne seront pas faciles à tenir. Maintenant, plus de Nord, de Sud et de Centre, c’est le Mali squelettique, morcelé.
Quel rêve vous pensez que le français vont travailler a votre place le malien arrêtons de rever attacher votre ceinture pour libérer kidal personne ne peut construire un pays sans decider de soit même et son peuple mes pas un pays étranger qui decide pour le mali avec ce dirigeant incompétent voleur
“Durant des années, ni la communauté internationale, ni le médiateur Algérien, ni le pouvoir politique malien, ni le pouvoir politique Français ont dit ça suffit (…) Encore une fois, les 4 entités que j’ai cité ont laissé faire, c’est quand même grave »”
Mais parmi ces quatre entités citées, il me semble que la TOUTE PREMIERE CONCERNEE et celle qui sur les quatre DEVAIT dire “ça suffit”, c’est quand même le pouvoir politique malien, non?
On parle d’une crise qui se déroule au mali et sur le sol malien; Si le mali était doté d’un semblant de président, c’est bien à celui-ci qu’incomberait (normalement) de taper du poing sur la table, bien AVANT (et même EN LIEU ET PLACE!) de l’Algérie, de la communauté internationale, ou de la France!!!
Malheureusement, cette une pitoyable marionnette qui “dirige” le pays depuis près de 5 ans, alors…
… ” , selon le chercheur français, Kidal est actuellement une enclave où il est difficile pour l’administration civile ou militaire d’y mettre pied. Selon lui, l’une des solutions à ce type de crise, c’est de réorganiser les politiques à l’intérieur des frontières… ” … /// …
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Pour ceux comme moi, qui ne savent pas ce que cela veut dire… ! Qu’est ce que Monsieur André BOURGEOT, chercheur Français, entent par ” l’une des solutions à ce type de crise, c’est de réorganiser les politiques à l’intérieur des frontières ” … ?
Bamake
Bonne question mon frère!
J’avoue que moi aussi, je n’ai absolument rien compris de ce qu’il voulait dire avec son obscur “réorganiser les politiques à l’intérieur des frontières” !
Et je continue à ne rien comprendre! LOL
hello,
je pense que ça veut tout simplement dire que le gouvernement malien devrait cesser de faire gérer tous ses problèmes par des intervenants extérieurs …
Que cela soit pour la politique de défense, la politique sociale ou la politique économique, le gouvernement malien doit avoir la main … Hors aujourd’hui il se complait à laisser les autres agir … tout en critiquant !
mais pour cela il faut un état fort … et c’est la que ça foire !
J’ai entendu pire…, comme quoi notre pays serait en train d’être géré par procuration, par la COMMUNAUTE INTERNATIONALE… C’est insultant… !
😉 😉 😉
pfffttt !
non mais vraiment !
qui oserait dire cela ?
c’est abomifreux !
c’est abracadabrantesque !
c’est époustouflifiant de lire des choses pareilles …
je suis choqué !
les bras m’en tombent (et pas que les bras 😉 )
Bref je m’insurge !
j’ai bon ?
Oui laudemus, tu as tout bon…
Moi aussi ça me scandalise…, en plus c’est pas vrai… !
Laudemus
“que le gouvernement malien devrait cesser de faire gérer tous ses problèmes par des intervenants extérieurs …”
Dans ce cas, je crois qu’il rêve!
Le propre de notre gouvernement, sa spécificité première, je dirais presque SA MARQUE DE FABRIQUE, est de ne JAMAIS régler lui-même ses propres problèmes quels qu’ils soient, et de TOUJOURS appeler au secours pour les règle……..à sa place!
Et comble d’ironie, le propre de nos compatriotes de la rue et des grins, leur spécificité première, je dirais presque LEUR MARQUE DE FABRIQUE, c’est de cracher ensuite à la g… de ceux qui “font à notre place”, et de hurler à l’ingérence ou à la tutelle néo-coloniale!!!
Houbien?
Jéparézon?
😉
taraizon !
mais n’oublie pas que André Bourgeot est un chercheur du cnrs …
il cherche …
il cherche …
il cherche …
il cherche …
il cherche …
…
…
…
en espérant qu’un jour il trouve !
Le gouvernement malien est faible,l’armée malienne l’est aussi.
Alors,la solution du problème est de donner le nord du mali aux touaregs pour vivre en paix.
Est-ce que les vents humides froids venant du Pôle Nord qui soufflent sur l’Europe et les vents secs froids des steppes de l’Asie mineure qui soufflent sur le Moyen-Orient, qui emportent, en ce moment, les autonomies accordées et qui ont bien fonctionné, respectivement, à la
Catalogne en Espagne et à la région du Kurdistan irakien, se transformeront en Harmattan saharien-sahélien qui ferait avorter le scélérat projet autonomiste azawad-rêvé et cauchemardé par le MNLA soutenu par Sarkozy et en voie d’opérationnalisation par IBK-sans
soucis, autres que de se faire Empereur du Mali en chevauchant le baudet Coalisés Mafieux Apatrides (CMA) soutenu en cela par l’Algérie de Boutef-Légumes AVC?
Mr BOURGEAU a parlé d’une complicité redoutable,de quelle complicité il s’agit?
Celle des occidentaux pour sauvegarder leurs intérêts ou pour pouvoir lutter efficacement contre le terrorisme?
Celle de certains touaregs qui restent toujours liés à IYAD AG ghali ?
Imaginons une complicité de certains touaregs qui reste très plausible,pourquoi les occidentaux ne réagissent pas à cette complicité?
Toujours pour sauvegarder leurs intérêts?
Ou lutter contre le terrorisme?
Complicité REDOUTABLE,pourquoi REDOUTABLE?
N’est ce pas des puissances sont mêlées?
Si les puissances ne sont pas mêlées pourquoi REDOUTABLE?
Mr BOURGEAU est grand intellectuel qui ne place pas les mots au hasard.
N’a t’il pas des informations qui prouvent une connexion de certaines puissances militaires avec les groupes armés dont les conséquences pour l’instabilité du MALI sont imprévisibles?
On sait que les occidentaux sont capables de s’associer avec le diable pour défendre leurs intérêts,même s’il faut détruire le pays.
Le Moyen-Orient est l’exemple parfait.
Le Yémen est détruit au vu et au su de tous les occidentaux,personne n’en conteste parce que là ba l’ennemi numéro1,l’ Iran,soutient les rebelles.
Au MALI un autre ennemi numéro1 de la France,l’ Algérie,ne soutien il pas IYAD AG ghali?
Vraiment on peut parler d’une complicité REDOUTABLE.
tiens, revoilà sangare, le Peul complètement parano, anti-occident/anti France/anti-puissances/anti-tout!
Coincidence amusante, il y a un autre sangare qui poste également régulièrement ici sur MW, et qui est aussi posé, pertinent et sensé que toi tu es con!
Bref, à part le nom, impossible qu’on vous confonde!
Vous nous Parlons important quoi si la situation est degrade c’est cause de la France qui l’aime pas que la paix revient au Mali la France qui est dans la complicité avec groupes terroristes armées contre le Mali
S’il est vrai que ni l’ONU, ni la France, ni L’Algérie ou l’état Malien ne dit aux criminels signataires de l’accord que ça suffit, vous devrez laisser l’état s’installer à Kidal, c’est parce qu’il savent aussi que ces derniers ne valent rien là-bas. Ce qui fait de ce soi-disant accord une aberration est qu’il a été signé par l’état Malien et les opportunistes de la CMA pour mettre fin à une guerre qui se fait sans eux. Les troupes étrangères mènent une guerre contre les islamistes mais c’est le MALI et la CMA qui signent l’accord de paix pour mettre fin à ladite guerre. Quelle aberration !
De la même manière que la France et l’ONU avaient annoncé à la veille de l’arrivée de Bilal AG ACCHÉRIF à Bamako que les éléments des groupes armés signataires sont les mêmes qui peuplent les mouvements terroristes, de la même manière ce Monsieur aussi insiste sur l’absence de l’état à Kidal. L’ONU et France ne pouvaient pas nous dire ouvertement de déchirer ce chiffon d’accord et combattre ces criminels mais le message était clair. Mr BOURGEOT aussi pourra nous dire que la situation va de mal en pis tandis que l’état ne peut pas aller à Kidal mais ne pourra jamais nous dire de couper la queue aux responsables des mouvements armés qui ont planté leurs queues à Bamako…..
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