Ali Nouhoum Diallo à propos de la situation au nord : «Il faut sauver le héros du 26 mars»

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Le Cercle de réflexion et de solidarité de l’amical des anciens de l’AEEM a organisé, le samedi dernier, une conférence-débat dont le thème était: «La troisième République face à la rébellion» au terrain de basketball de Faladiè Mali Univers. Au nombre des invités de marque à cette conférence dont l’animateur principal était Issa Mariko, on pouvait compter d’éminentes personnalités politiques comme Mohamedoun Dicko et Ali Nouhoum Diallo. Après l’exposé liminaire du principal conférencier, Issa Mariko président de l’amicale, le Pr Ali Nouhoum Diallo a produit une contribution qui a marqué toute l’assistance.

D’entrée de jeu, Ali Nouhoum Diallo a exclu toute négociation aujourd’hui avec le MNLA. «Tant qu’ils ne comprendront pas que le Mali est un Etat à respecter, il est inutile de négocier avec ces gens». L’orateur est catégorique.

Par rapport à l’amalgame que malheureusement certains continuent de développer, le Pr Ali Nouhoum Diallo a cité plusieurs cadres et responsables touareg et arabes qui contribuent, aux côtés de l’Etat, à combattre cette forme de banditisme.

«Dans la situation actuelle, il faut sauver le héros du 26 mars. Mais vraiment, il faut renoncer à ce projet de référendum qui ne sert à rien» a fustigé Ali Nouhoum Diallo.

En clair, l’orateur explique qu’il est prêt à soutenir ATT dans sa position actuelle, mais à condition que ce dernier renonce à la reforme constitutionnelle.

A rappeler que le Pr Diallo est un acteur majeur du Collectif qui s’oppose au projet de reforme constitutionnelle lancé par ATT à traversla Commissiondite Daba Diawara, depuis plusieurs mois.

La conférence qui a été parrainée par Moulaye Haïdara, secrétaire à l’Emploi du PDES et ancien de l’AEEM, a regroupé plusieurs anciens cadres du mouvement syndical estudiantin.

Abdoulaye Niangaly

 

 

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1 commentaire

  1. Je ne sais pas ce que Ali veut? S’il est démocrate sincère, le referendum ne constitue pas un frein à cette démocratie. Il est libre de dire non et de se battre pour ce non. c’est le non contre le oui, on verra. S’il voit déjà son échec, il doit accepter déjà que la majorité des maliens n’est pas acquise à sa cause. A bon entendeur salut.

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