L’attaché culturel de l’ambassade du Mali en Algérie, qui devait se rendre à Tizi-Ouzou, a échappé, jeudi, miraculeusement à un attentat terroriste.
Cela s’est passé, selon des sources fiables, sur la route nationale n°12, aux environs de Bordj Ménaiel. Echappant ainsi aux assaillant qui ont ouvert le feu sur son véhicule, heureusement blindé, l’attaché culturel a dû rebrousser chemin et retourner précipitamment à Alger alors que les assaillants ont pris la fuite.
Il y a lieu de rappeler ici que ce n’est pas la première fois que les hordes sauvages s’attaquent ainsi à des étrangers. En effet, le 31 mars de l’année en cours, Hayoun près de Aïn Defla, trois Algériens et un Russe ont trouvé la mort dans un attentat à la bombe, alors que deux autres Algériens, deux Ukrainiens et un Russe s’en étaient tirés avec des blessures.
Les victimes étaient à bord d’un autobus transportant des employés de la société russe Stroitransgaz en charge de travaux d’installation de conduites de gaz. Il s’agissait alors d’un deuxième attentat ciblant des étrangers. En effet, un bus transportant des employés de la société Brown and Root-Condor (BRC), filiale de la société algérienne d’hydrocarbures Sonatrach et de la société américaine Halliburton, a été attaqué à Alger, le 11 décembre 2006 vers 17h40, par un groupe de terroristes, attaque qui a fait un mort (un Américain) et huit blessés (quatre Britanniques, deux Libanais, un Canadien et un Algérien).
Cet attentat avait été revendiqué par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat algérien (GSPC), devenu la branche d’Al-Qaïda au Maghreb. Ainsi donc, depuis qu’il a prêté allégeance à Al-Qaïda, le GSPC tente de se donner une plus grande dimension et une envergure transnationale à travers ce genre d’attaques.
M. Chabane — La Voix de L’Oranie (ALGERIE)
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