Affrontement sanguinaire entre peulhs et Bamanans à Ké Macina : La bande à Amadou Koufa pointée du doigt !

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Qu’est ce qui s’est réellement passé à Djawarebou, un village du cercle de Macina ? Voilà la question qui taraude les esprits. Dans ce petit village de Macina un affrontement entre civil a couté la mort à une dizaine de personnes.

Selon une source officielle, il s’agit d’un affrontement entre peuls bergers et bamanan. Cette source affirme que tout est parti de l’assassinat d’un boutiquier par des peuls bergers. Et que pour venger la mort de leur frère, les Bamanan ont pris d’assaut les hameaux peuls de Djawarebou. Chose qui démontre qu’il s’agit d’un problème technique entre des peuls propriétaires de troupeaux et des Bamanan propriétaire de terres. De tel conflit est fréquent dans les zones où peuls et Bamanan cohabitent ensemble. Cela arrive surtout pendant la période de semi ou de récoltes de cultures, moments coïncidant avec la transhumance des animaux.

Malheureusement, dans ce cas de Djawarebou, dans la commune de Macina, la réalité est tout autre chose. Le boutiquier assassiné en plus d’être le chef de village, est aussi peul. Les assaillants du boutiquier seraient des disciples du mouvement de libération du Macina d’Amadou Kouffa. Ces malfrats ont pris pour cible le boutiquier, parce que ce dernier s’était proposé volontier de dénoncer les mouvements des disciples d’Amadou Koufa, dans les alentours de Djawarebou. Et quand ils sont venus commettre leur forfait, le boutiquier se trouvait avec un de ses clients bamanan. Ce dernier a reçu des balles au moment de la fusillade du boutiquier, chef de village, qui a rendu l’âme avant la fuite des assaillants. Le client, avant de succomber à ses blessures, causées par les balles, aurait dit que les auteurs de l’acte, seraient venus de tel et tel autre hameau. Les bamananss ayant entendu cette explication du déroulement du crime se sont tout simplement rendus dans lesdits hameaux pour venger la mort de leur.

Cependant  les malfrats seraient en gestation pour déstabiliser la zone de Macina et même menacer toute personne qui tenterait de donner la vraie version des faits.

Un autre citoyen sur place confirme qui a confirmé ces informations, a quitté la ville de peur de représailles de Amadou Kouffa lui-même qui aurait ses complices partout à Macina surtout dans le milieu Peulh…

 Seydou Oumar TRAORE

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4 COMMENTAIRES

  1. La version ici est fausse, je suis de l’entroit, mes parents etaient a l’enterrement du Boutiquier, l’assassinat n’a rien a avoir avec les djihadistes, ce sont des jeunes peuls qui se croient tout permis DEPUIS L’ADMINISTRATION A FUIT LA ZONE, qui sont responsables, ils font des conneries et veulent masquer avec des histoire de djihadistes….. Tout ce que les gens rencontent a Bamako n’a rien a avoir avec la verite’ sur le terrain, ALLER VOIR, C’EST JUSTE A 7 KM DE MACINA et a 380 km de Bamako

  2. Cette version de l’article de Seydou Traoré ne tient pas la route. Comment est-ce que les gens vont se diriger vers les autres Hameaux pour se venger, alors qu’il s’agit de djihadistes venus en représailles contre le boutiquier censé les avoir dénoncé. Si l’on se réfère au contenu de l’article, le client avant de décéder a donné des explications sur les motifs de l’agression. Les villageois devaient tout simplement se lancer à la poursuite des djihadistes ayant commis le meurtre plutôt que d’aller attaquer des hameaux qui n’ont rien à voir avec l’agression, même si les bandits viennent de là. Ne vous fiez pas à cette version, attendons le retour de la délégation qui s’est rendue sur place, pour avoir de plus amples explications que ces conneries de Traoré qui n’ont ni tête ni queue.

  3. IL n’y aura jamais de conflit de ce genre entre peuls et bamanans dans la zone de Ke Macina car ces populations sont tellement imbriquées qu’un conflit de ce genre risque d’opposer des membres d’une même famille. Si le gouvernement veut réellement resoudre ce problème,qu’il reconnaisse sont laxisme et son encouragement de l’impunité et affronter les vrais causes de cette situation.

  4. VOUS VOULEZ DIRE AFFRONTEMENTS SANGLANTS SANS DOUTE. VÉRIFIEZ LE SENS DES MOTS ET LEUR CONTEXTE AVANT DE VOUS ÉPANDRE DANS DES PROPOS INDIGNES D’UN JOURNAL QUI RESPECTE SES LECTEURS.

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