« L’ANAC a bien délivré l’autorisation de survol » disait le président de la République lors de sa conférence de presse avec les journalistes.
Air Cocaïne, un avion Boeing 737 calciné découvert à Bourem dans la région de Gao et supposé contenir de la drogue a surpris plus d’un.
Le président de la République Amadou Toumani Touré en parlant de ce sujet lors de sa traditionnelle rencontre de presse avec les journalistes n’a pas hésité une seconde à laisser entendre que l’ANAC a bel et bien signé l’autorisation au Boeing 737 d’atterrir. Alors un vrai désaveu pour la directrice générale de l’ANAC qui nous avait fait croire le contraire. Mme Sanogo Téné Issabré doit prendre tout son courage en main et démissionner de son poste afin de mieux préparer sa défense avant que les limiers du procureur Sombé Thera ne le fasse à sa place .
Le président dit détenir la copie de l’autorisation d’atterrissage de l’avion suspect signée par deux autorités de l’ANAC dont il tairait les noms en entendant.
Au niveau des complicités, le président de la République a parlé d’un réseau de trafic de drogue latino américain animé par un français et un espagnol tous deux arrêtés au Mali.
Mme Sanogo Téné Issabré a déjà été entendue au cours des enquêtes préliminaires.
Il revient à la directrice générale de l’agence nationale de l’aviation civile du Mali de nous dire réellement qui sont ses deux autorités qui ont donné cette autorisation d’atterrissage de ce Boeing qui contenait de la drogue et de surcroit un avion interdit dans presque toute la sous région.
Nous reviendrons en large sur ce document dans nos prochaines éditions sur les montants reçus par les sangsues qui ont permis ce scandale.
La Rédaction
