Le début de ce mois de Mars 2012 a été marqué par un accrochage, à 15 kilomètres de Tessalit (région de Kidal), entre l’armée Malienne et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Pour l’instant, aucun bilan précis n’est donné et c’est la confusion totale sur le déroulement des combats. Sommes-nous entrés dans une phase d’embrasement d’un conflit préparé de main de maître?
Depuis les attaques du 17 Janvier 2012, le MNLA a prouvé sa détermination d’aller jusqu’au bout de son ambition. Pour preuve le 29 Février dernier, il a livré une bataille sans précédent contre l’armée malienne à 15 kilomètre de Tessalit. Les armes auraient sans relâche crépité durant 24 heures. Et selon certaines sources, cette situation perdure dans la région de Kidal frontalière avec l’Algérie voisine du Mali. En conséquence, une partie de la population civile se trouve prise en tenaille. Mieux, les rebelles seraient en train de couper les liens de ravitaillement destinés aux troupes nationales basées non loin de la localité.
Comme il fallait s’y attendre, de son côté, depuis quelques jours l’aviation militaire du Mali serait entrée en action de façon violente et déterminée. Malgré cela, les positions rebelles ne faibliraient pas. Est-ce vrai? En tout cas pour l’instant, aucun bilan fiable n’est avancé. «La confusion totale enveloppe la situation réelle sur le terrain», disent certaines sources. Elles indiquent également que l’armée serait confrontée à des difficultés énormes pour venir à bout de l’ennemi. Celles-ci seraient relatives aux conditions climatiques.
Le conflit prend-il des tournures inquiétantes?
Selon une source proche du gouvernement, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) serait appuyé par Al-Qaeda au Maghreb islamique (AQMI) et par de puissants trafiquants de drogue. Il semble aussi être doté d’armes lourdes apportées par des ex combattants venus de la Libye après la mort de Kadhafi. D’autres rebelles seraient venus de ce pays, tout récemment, pour renforcer les effectifs du MLNA. Ceux qui ont prôné la voie de la négociation pour la gestion du conflit au nord doivent maintenant constater l’ampleur de l’échec de leur méthode.
En début Février, le voyage effectué en Algérie par le ministre des affaires étrangères Soumeylou Boubèye Maïga n’aurait rien donné. Le MNLA ne veut entendre que le découpage du Mali. C’est pourquoi, lorsqu’une délégation conduite par Kafougouna Koné ministre de l’administration territoriale et des collectivités locales s’est rendue à Kidal pour le rencontrer, le MNLA se serait manifesté de façon négative. En effet, la sœur du député Hamar Ag Abibi aurait dit ouvertement que le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ne va jamais se reconnaitre du Mali. Pis, elle aurait ajouté que les Maliens se fatiguent en entament des négociations avec eux. «Nous ne voulons ni plus ni moins qu’un découpage du pays», aurait-elle lancé.
Veut-on piller les ressources du Mali comme ce fut le cas en RDC?
Une des raisons principales de cette détermination des rebelles est leur volonté de s’approprier des richesses naturelles. En fait, le nord du Mali particulièrement la région de Kidal serait très riche en uranium, en pétrole, en phosphate et plusieurs autres minerais. Les chantiers d’exploration entrepris au nord depuis plusieurs années par des sociétés internationales ont suscité la faim et la ruée des investisseurs. Certains d’entre eux veulent avoir la main libre pour piller nos ressources naturelles. C’est dans cette optique que les leaders du MNLA seraient soutenus par des puissances étrangères qui les manipulent comme des marionnettes. On trouve aussi dans les rangs du MNLA des intégristes qui se sentent en Djihad au point de vouloir imposer la Charia dans les zones qu’ils contrôlent. De ce fait, ils tissent des liens avec des organisations internationales de Djihad islamique.
Une autre frange du groupe non moins dangereuse est composée de touaregs hostiles aux peaux noires qu’ils qualifient d’«esclaves». Selon ces derniers, il est hors de question qu’ils soient traités au même pied d’égalité que les peaux noires. Ils ne veulent pas se faire gouverner par les noirs. Existant bien avant l’indépendance du Mali mais sous une forme latente, ce problème ethnique a toujours été géré avec délicatesse. Quelle que soit la différence de leurs idéologies, les rebelles verraient tous l’État Malien comme leur ennemi dont il faut combattre par tous les moyens. Entre temps, les accrochages font rage à Tessalit une zone stratégique que la vaillante armée malienne doit absolument maîtriser.
Issa Santara
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Arreter d’appeler MNLA, ce sont des bandits MNLA, AQMI et cartel de drogeues qui se battent ensemble a Tessalit!!!
MAAINTENANT UNE AUTRE GUERRE COMMENCE EN LIBYE JE CROIS QUE LES BANDIT DU MNLA D,ORIGINE LIBYE IRONT SE BATTRE EN LIBYE ,MOINS DE CHARGE 😆 😆 😆 😆
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