Accident de la circulation (2) :Une hécatombe routière coûte 18 milliards Fcfa à la capitale du Mali

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Bamako, capitale du Mali, polarise six communes où, année après année, l’hécatombe routière fait rage. A ce jour, le ministre en charge des routes, à l’instar de ses prédécesseurs, se trouve dans l’impossibilité de mettre le bémol, d’atténuer, au minimum, une violence routière sans commune mesure.
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rnSur 2568 accidents de la circulation, enregistrés en 2009, 156 personnes ont été tuées. Alors que 3362 Bamakois, blessés à la suite d’un choc, plus ou moins violent, traîneront à vie des séquelles plus ou moins graves. Sans compter les dégâts matériels incommensurables. Selon toute vraisemblance, l’an passé, le non respect par les usagers du Code de la route et leur incivisme notoirement affichés, cela va s’en dire, ont engendré un coût économique de l’ordre de 18 milliards Fcfa. Cette perte représente 1 % du Produit intérieur brut (PIB) dans un pays où il arrive très souvent qu’on vivote comme un rat d’église.
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rnIl ne suffit plus de construire ou redorer le blason des routes suivant les normes. Il faut désormais appliquer avec bienveillance la loi. Rigoureusement ! C’est d’ailleurs le souhait de tous les Bamakois qui ont perdu un parent, un ami par la faute des chauffards de Bamako. Il se trouve que le ministre responsable du désordre sur la route et son patron hésitent toujours à mettre en branle la machine répressive.
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rnParce qu’ils craignent, sans doute, un soulèvement populaire qui, d’ailleurs, ne se justifie pas compte tenu du fait que personne ne souhaite participer à un accident quelconque ou y laisser sa vie.
rnPour faire une omelette, il faut casser des œufs !
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rnA cheval sur la mort
rnCet homme est mort sur le coup à la suite d’un choc violent. Comment est-il mort avant-hier samedi ? Non respect du Code de la route ? Incivisme notoire ? Il a été retrouvé le crâne fracassé au beau milieu de la chaussée, entouré d’une foule de curieux, la tête recouverte d’une serviette, non loin du poste de contrôle de Sénou village. Il était à cheval sur la mort certaine. Il était plutôt à califourchon sur le dos du diable, cette bécane communément appelée Jakarta.
rnGoor MAG

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