Accident de la circulation (1) :La stratégie du chat en détresse

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Dans sa note préfaçant le rapport 2009 du bilan de la circulation routière dans le District de Bamako, le maire Adama Sangaré apprécie «la diminution du nombre d’accidents» au niveau de tous les moyens de transport. Sans détours, il reconnaît que «le nombre de morts reste stationnaire». En chiffres, 157 personnes ont rendu leur âme à Dieu en 2008 à la suite d’un accident de la circulation, contre 156 morts en 2009. C’est comme si les nombreux messages de sensibilisation à l’endroit des usagers de la route ne servent à rien.

Partant de ce constat, le maire du District de Bamako, estime à juste titre, que «la lutte contre la violence routière est loin d’être gagnée». Pour la bonne et simple raison que, 9 sur 10 accidents, il y a transgression notoire du Code de la route. Est-ce à dire que le Malien foule au pied le Code de la route ? Et pourquoi ? Est-ce pour des raisons politiques que l’autorité refuse catégoriquement de faire application bienveillante de la loi à l’encontre des belliqueux, des chauffards qui se croiraient dans un circuit de Formule 1?

A Bamako, la violation des règles les plus élémentaires de la conduite découle, en grande partie, de la manière de circuler, le non respect du Code de la route, la prise délibérée de liberté avec les règles et le manque de fraternité routière. A Bamako, tout le monde est pressé d’arriver on ne sait où et comment. Ici, les usagers de la route appliquent, à la lettre, strictement, la stratégie du chat en détresse. C’est-à-dire, «ma tête peut passer, le reste de mon corps passera à tous les coups». Enfin, bref ! Dans la circulation, les Bamakois ressemblent à des chats écervelés.

Aujourd’hui, pour sauver des vies humaines dans la capitale, préconise le maire Adama Sangaré, les conducteurs, toutes catégories con-fondues, doivent adopter, tous les jours, un comportement citoyen.

 

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Ils ne doivent jamais oublier qu’«un accident n’arrive jamais par un accident».  Un accident arrive très vite ! 

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Le chat a sept vies ! L’homme ne meurt qu’une seule fois !

A suivre…

 

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Par Goor MAG


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