Abandon de la région de Mopti par les autorités maliennes : Les jeunes de Sanghan-Ciré expriment leur ras-le-bol

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Vue de la ville de Mopti, au centre du Mali

Ville carrefour entre le Nord et le centre du pays, la région de Mopti depuis le début de la crise sécuritaire en 2012 est devenue le nid des bandits de tout acabit avec son lot de conséquences incalculables. Les jeunes de Sanghan-ciré ont animé une conférence de presse le Vendredi 05 Janvier 2018 à la pyramide du souvenir afin d’attirer l’attention des autorités maliennes sur les problèmes auxquelles la région est confrontées aujourd’hui.

Insécurité grandissante, fermeture de plus de 226 écoles, absence totale de l’administration dans beaucoup de localités et des services sanitaires, congé forcé des guides et autres antiquaires de la région, sont les problèmes auxquelles la cinquième région administrative du Mali fait face.

Les jeunes de sanghan-ciré, conscients des difficultés et soucieux du devenir de la région, ont jugé nécessaire d’exprimer leur ras-le-bol. « Mopti subit plus les conséquences de la crise sécuritaire que les régions du Nord du pays », a indiqué le président de Sanghan-ciré Mahamat Samassekou. «  Les populations de la région ont le sentiment d’être abandonner à leur sort par l’Etat central, le président de la République doit tout mettre en œuvre pour réparer cette injustice car si Mopti, s’écroule, c’est tout le Mali qui s’écroulera » selon  le président de Sanghan-ciré. Il a aussi fustigé le silence coupable des députés de la  région qui siègent à l’hémicycle qui selon lui ne se soucient guère  des souffrances de leurs électeurs.

Le président de sanghan-ciré et ses collègues sont prêts à engager des actions d’envergures en faveur du soulagement de la souffrance des populations de la région de Mopti et convient tous les jeunes soucieux de devenir du Mali à les rejoindre afin qu’ils cheminent ensemble.

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Nous avons eu le malheur d’élire un Président corrompu que les français ne se gênent pas à faire chanter. Leur logique est manifeste: ETENDRE L’INSECURITE AU CENTRE, VOIRE AU SUD DU MALI POUR QUE LES MALIENS OUBLIENT KIDAL.
    LA LECON A RETENIR EST D’ELIRE CETTE ANNEE UN PRESIDENT INTEGRE QUI METTE LE CURSEUR VRAIMENT SUR UNE ARMEE NATIONALE ENCADRANT UNE BRIGADE D’AUTODEFENSE BENEVOLE, FORMEE EN UN JOUR AUX TIRS. COMME CELA A ETE UTILISE PAR LE PASSE AVEC SUCCES.
    Ensuite la société civile devra mettre la pression sur le rejet total de la MINUSMA et de BARKHANE.
    On se bat et on poursuit les négociations pour désarmer ceux qui veulent bien l’être. Mais attention aux erreurs du passé : NE JAMAIS REINTEGRER UN ANCIEN REBELLE QUI DECLARE ETRE CONVERTI, il récidivera, aussi sûr que 2 et 2 font quatre. LES HOMMES ARMES RECONVERTIS SERONT SYSTEMATIQUEMENT VERSES DANS LA VIE CIVILE (DDR : Désarmement, Démobilisation, Réinsertion socio-économique).

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