A Nouakchott, le G5 Sahel veut renforcer les progrès accomplis

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Les pays du G5 Sahel et leurs partenaires internationaux se sont retrouvés à Nouakchott ce mardi 30 juin. Ils ont exprimé leur volonté d’amplifier les progrès enregistrés, selon eux, contre les jihadistes ces derniers mois.

Les dirigeants présents à Nouakchott ont d’abord salué les progrès effectués depuis six mois : renforcement de Barkhane, succès militaires dans la zone des 3 frontières, améliorations au sein du G5 Sahel depuis la mise en place d’un état-major commun. « Les efforts se poursuivent, les progrès sont significatifs mais restent insuffisants », a concédé Mohamed Ould Ghazouani.

Le président mauritanien a également listé ce qui inquiète, et notamment la crise en Libye qui s’étend et, selon lui, pourrait nourrir les groupes armés et le « fléau terroriste ».

Dans leur communiqué final, les dirigeants se sont aussi engagés à renforcer la judiciarisation des zones de conflit, c’est-à-dire la lutte contre l’impunité. Un point sur lequel le président du Conseil européen Charles Michel et le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres ont particulièrement insisté, soulignant au cours de la conférence la nécessité de faire respecter les droits humains. Antonio Guterres a également dit souhaiter un renforcement de la Minusma.

Emmanuel Macron s’est pour sa part dit « convaincu que la victoire est possible au Sahel ». « Nous sommes en train d’en retrouver le chemin grâce aux efforts qui ont été consentis au cours des six derniers mois », a déclaré le président français à l’issue du sommet. Il a toutefois averti que les forces du G5 Sahel devraient se montrer « exemplaires » dans leur combat, en réaction à des accusations d’exactions de la part de certaines d’entre elles.

« Face aux faits graves qui ont été rapportés, des enquêtes seront menées », a-t-il ajouté. « Le Sahel ne doit pas plonger dans un cycle de violence et de représailles. C’est précisément ce que recherchent les groupes terroristes et ce qu’ils ont réussi à faire dans le passé. »

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7 COMMENTAIRES

  1. > L’ethnie Peul est victime de son tribalisme foncièrement naturelle. Fin !
    > Jamais, personne ne verra un seul de ces malhonnêtes hypocrites condamner le Kouffard de Macina.
    > Quand leur Katiba tue des Bambara, des Mossi, des Touareg ou des Dogon, cela est normal, ils sont contents et ils applaudissent : aucun pet de Peul ne se fait entendre.
    > Mais si l’on entreprend de leur botter le cul, les voilà qui crient au tribalisme.
    > Et c’est en cela que les impérialistes les admirent : peine perdue !

  2. Il faut que ces cinq (5) d’état sachent que nos pays doivent être plus sérieux pour avoir la confiance de nos partenaires, car les hésitations actuelles qui ont abouti maintenant au non-financement de certaines opérations sur le terrain sont dû à ce manque de confiance qu’il faut rapidement corriger afin d’être au diapason de ces partenaires. Il y a des scandales financiers dans la gestion des fonds destinés aux armées de la majorité des cinq états de ce G5, avec ça qui peut avoir confiance à vous? Certains parmi vous ont une gestion calamiteuse de leur pouvoir avec une forte implication de leur femmes et leurs enfants ou une gestion clanique, comment les partenaires au développement de nos pays peuvent-ils annoncer leur confiance à de tels régimes? Impossible, cela est sans équivoque.

    • @Yacouba, absolument absolument que nos dirigeants ont trop badiné avec la gestion sécuritaire de nos pays …alors que la situation est de plus en plus grave depuis presque une décennie. L’autre vérité est que nous avons des “partenaires” qui ne sont pas du tout sincères voire qui ne souhaiteriez pas nous voir avec des armées locales fortes…. tout montre qu’il y’ a clairement un jeu géostratégique (de dépendance), notamment quand on regarde le genre de soutien (contrôlé et limité) qu’ils apportent a nos pays au niveau militaire.

      Quand le president Macron parle d’un progrès militaire au Sahel c’est une réalité …sauf qu’on peut toujours se demander: progrès pour qui et par qui? En tout cas pas chez nos armées sur le terrain (où les représentants de l’État sont de plus en plus déguerpis de localités, les civils hantés et massacrés, les terroristes font le maitre etc..). La sera sera toujours élusive au Sahel tant qu’on aura pas sincèrement accepté d’aider nos armées locales a devenir efficaces sur le terrain ( avec aviation non- clouée etc..)

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