Le ratissage des zones se poursuit grâce à l’effort de l’armée malienne et de ses partenaires. Au niveau de la région de Mopti, la situation tend vers le vert. Autrement dit, elle n’est pas inquiétante.
Pour aboutir à ce résultat dans la sécurisation totale, les opérations se poursuivent. L’objectif de cette action en cours est de démasquer certains djihadistes qui ont réussi à s’infiltrer dans la population après la contre offensive de l’armée malienne et ses alliés le 11 janvier dernier à Konna.
Selon les autorités en charge de la sécurité dans la 5e région qui abrite la 6eRégion militaire du pays, tous les islamistes qui se sont infiltrés dans les villes ne sont pas neutralisés. C’est pourquoi des efforts sont en cours depuis le début de la contre offensive pour sécuriser toutes les zones confrontées à la dure situation imposée par la rébellion armée qui avait la main mise sur toutes les trois régions du nord mais aussi une bonne partie de la région de Mopti.
Depuis le déclenchement de l’opération Serval en appui aux forces armées et de défense du Mali, la vie reprend petit à petit son cours normal. Pour preuve, les autorités politiques ont décidé de l’ouverture de l’axe routier qui relie Sévaré aux villes du nord jusqu’à Gao. La liaison sur cet axe avait été interrompue suite à l’avancée des terroristes vers le sud. Depuis la reprise du trafic sur cet axe il y a une semaine, Douentza et Gao sont bien ravitaillés. Dieu merci, jusqu’ici tout va bien au grand bonheur des populations. La gendarmerie et les autres corps, veillent sur la sécurité des voyageurs. Toutefois, il faut rester vigilant, conseille le patron du détachement de la Gendarmerie da la région de Mopti, le colonel N’Djièfa Diarra, car dit-il, tant que tous djihadistes ne sont pas tous arrêtés ou tués, la prudence doit être de mise.
Rappelons que cette avancée des djihadistes en direction du sud du pays a été bloquée par les forces maliennes appuyée par l’aviation française. Dans la 6eRégion militaire, une bataille rude avait opposé à plusieurs endroits quelques unités combattantes des groupes djihadistes à des soldats de l’armée malienne. Lors de ces combats entre, l’armée malienne a fait subir d’énormes pertes à l’ennemi. Les dégâts matériels occasionnés par ces affrontements sont inestimables. Les champs de bataille au niveau de la 6e région militaire sont les villes de Konna et Douentza. Toutes ces zones qui étaient conquises par l’ennemi sont maintenant sous le contrôle de l’armée malienne soutenue par ses frères d’armes de la sous région et de l’Afrique.
Maison de la Presse
Rédaction à Sévaré
Un grand caractère bien trempé dans la cuirasse de vrais athlètes
Ce qui caractérise tous les “numéros 1″(comprenez grands dirigeants), c’est la prise de responsabilité face aux problèmes qui découlent de l’impondérable. Oui, sans aucun doute, la motivation est l’indispensable carburant qui fait vibrer le cœur des champions et qui alimente le moteur des Numéros Un.
Jamais de stratégies d’évitement comme le font les autres directeurs, et qui les poussent, soit à éviter de se confronter à ceux qui risquent de leur être supérieurs, soit enfin à expliquer les problèmes dans la perspective la moins pénalisante pour leur propre responsabilité.
Ce qui le caractérise en effet est, au contraire, une prise de responsabilité face à une situation inattendue, et il assume celui-ci en le transformant positivement, pour mieux se préparer aux réussites prochaines :
« Ce n’est pas dans les situations confortables mais dans les situations difficiles qu’il construit ses grandes victoires. » Nous confie un de ses collaborateurs de longue date.
Koureïssi Balla Konaré est l’un des rares cadres maliens taillés dans le bois sacré de « Zeïtoun » pour servir sa patrie et ses concitoyens. Un homme ouvert et modeste dans la même proportion, Koureïssi Balla, toujours le cœur à l’ouvrage, il tétanise ses collègues d’admiration. En prélude du présent article, je me suis amusé à demander certains qui ont eu à le côtoyer dans la Venise malienne. Une confidence m’apprend, que monsieur Konaré est un infatigable travailleur trempé dans la cuirasse de vrais athlètes qui ne se plaisent que dans le travail bien fait.
A la tête du PADEPECHE, Koureïssi Balla Konaré, diplômé et spécialiste en commercialisation des produits tropicaux (ISTOM/LE HAVRE/FRANCE), est une vraie icone sur la galaxie de la pêche. Ainsi, lorsque je lui ai demandé quel était cet empressement à reprendre les activités au débarcadère de Konna, je fus surpris de l’entendre évoquer… « Trois hangars peuvent être réparés et on peut produire car les chambres froides qui coûtent près d’un demi-milliard ne sont pas touchées et doivent être fonctionnelles pour le bonheur des populations bénéficiaires».
J’ai alors compris que ce monsieur en face de moi, puise son énergie dans la calamité, parce qu’il aime réussir ce qu’il entreprend plutôt, surtout quand ce n’est pas acquis d’avance. Il n’aime donc pas la facilité et a horreur du mensonge.
Dans la suite de son propos, Konaré me révèle à quel point sa capacité à gérer le désastre lui permet de faire face aux difficultés rencontrées tout
au long de sa carrière.
Il s’agit bien sûr là d’un trait fort de la personnalité de ce champion de classe exceptionnelle, 3ème échelon..
« C’est un éternel insatisfait, il tire sa satisfaction de la réussite des projets, souvent dans l’adversité, il est vrai ». Laisse entendre un de ses anciens camarades d’école.
En fait, tous ceux qui ont essayé de l’évincer, parce qu’il était jeune ou parce qu’il n’était pas de même bord politique l’ont, au contraire, renforcé dans sa détermination.»Conclu, mon informateur.
Ce champion a prouvé très tôt une exceptionnelle motivation qui l’a poussé à
D’une manière générale, et quel que soit son profil motivationnel, ce qui m’a le plus frappé, à l’écoute de cet ingénieur des Eaux et Forêts spécialisé en Agroéconomie ;Koureïssi Balla Konaré, est de constater que celui-ci ne développe s’investir sans compter dans sa carrière et à réussir là où, les autres ont souvent échoué. Le moteur de ses actions n’a pas changé de « carburant » et la nature de son implication est restée exceptionnellement stable, de même que les buts qu’il poursuit.
Né un certain jour ensoleillé d’octobre 1952 à Diré, Koureïssi est marié et père de deux filles. Polyglotte, il parle Français, Sonrhaï Bambara, et Peul.
Enseignant en techniques économique et financière et chercheur, Koureïssi Balla Konaré a effectué plusieurs stages de perfectionnement en France, Belgique, Tunisie, Côte d’Ivoire, Sénégal et au Mali.
Sa riche carrière dans l’administration malienne est jalonnée d’importants postes de responsabilité occupés tout au long de sa carrière professionnelle. Avec humilité, Monsieur Koureïssi Balla Konaré Coordinateur National du PEDEPECHE est Chevalier de l’Ordre National du Mali depuis janvier 2009. Il occupe ce poste depuis le 1er juin 2005
A.K. Dramé
Maison de la Presse, Rédaction à Sévaré
Axe Sévaré-Gao
Des dispositions prises pour éviter des infiltrations
Le tronçon Sévaré-Gao, fermé au public depuis le 10 janvier a repris le service le lundi 18 février 2013. L’équipe de la maison de la presse basée à Sévaré s’est rendue la gare routière de Waïlirdé pour constater et rencontrer les transporteurs et les usagers.
La route Sévaré Gao est vitale pour l’approvisionnement des régions du Nord en denrées de première nécessité. Même après le retrait de l’armée et de l’administration des régions du nord, cette route était utilisée par les transporteurs. Il faut reconnaitre que le trafic a baissé dans son intensité. Sur les huit compagnies qui desservaient les régions du nord, seulement trois ont continué leurs activités jusqu’à la date du 10 janvier où les djihadistes ont décidé de descendre vers le sud en se faufilant entre les forains pour attaquer la ville de Konna. Sa fermeture a provoqué d’énormes baisses de recettes chez les transporteurs. Certaines compagnies avaient même commencé à licencier sur le personnel qui se trouvait sur différentes escales dans le nord.
A la compagnie ‘’Bani Transport’’, le chef d’escale Kassim Coulibaly précise que toutes les compagnies ont souffert de l’occupation. Il reconnait la suppression des escales même s’il reconnait que sa compagnie n’a pas été confrontée à une telle situation. Même son de cloche à ‘’Africa Tour Trans’’. Ici, Anass Maïga informe que sa compagnie qui desservait Bandiagara Douentza a cessé ses sorties vers cette zone pour cause d’insécurité.
Le trafic reprend
Nos interlocuteurs font part des dispositions qui sont prises au niveau de leurs compagnies pour desservir les villes du nord et assurer la sécurité des passagers. Sur le tronçon, confie Kassim Coulibaly, il y a des postes de sécurité par endroit.
« Notre premier car est arrivé à Gao le jeudi 21 février dernier. Nous n’avons rencontré aucune difficulté. Nous avons pris certaines mesures à notre niveau qui va nous permettre d’identifier les passagers. Ici nous demandons les pièces des passagers. Chez nous tous les cars, avant même la crise, prennent de l’escorte sur le tronçon Sévaré-Gao. Nous demandons à nos autorités à ce que les dispositions soient prises. C’est-à-dire d’affecter des agents au niveau des gares routières des compagnies qui vont vers le nord pour qu’ils puissent assister à l’embarquement des bagages. Cela va nous permettre d’éviter des retards et des fouilles en cours de route », a dit le chef d’escale de Bani Transport à Sévaré.
À Sévaré, les passagers rencontrés ont un seul souhait « faire le voyage paisiblement ». Tous comptent sur l’État et l’armée pour faire des régions du nord un lieu de paix et de rencontre de tous les Maliens.
Maison de la Presse, Rédaction à Sévaré
La crise qui frappait la pêche s’effrite
Les activités reprennent à Mopti
A la confluence des fleuves Niger et Bani, la ville de Mopti, au centre du Mali, fait office de poumon économique dans la région. Entièrement tournée vers ses eaux, l’activité de la Venise malienne repose presque totalement sur la pêche. Mais la crise politique qui frappe le nord du pays depuis presque un an, a porté un coup sévère aux finances de Mopti, et avec elle, de toute la région.
La pêche constitue un secteur clé de l’économie malienne, en période hydrologique normale, la production se situe autour de 100.000 tonnes par an. Selon les statistiques officielle, la filière pêche participe à hauteur de 4,2% au PIB, emploie près de 500.000 personnes soit 7,2% de la population active et contribue de manière importante au budget de l’État et des collectivités locales soit environ 30 milliards F CFA par an.
Le secteur de la pêche constitue également un maillon important dans la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté et de sécurité alimentaire. C’est pourquoi nous avons rencontré les coopératives de pêcheurs pour mesurer l’impact de cette crise armée sur leur regroupement.
«La crise dans le nord a eu un impact direct sur notre coopérative. Elle a réduit nos activités qui se chiffraient en année normale à plus de 7 tonnes par jour. A cela s’ajoute la fermeture des banques. Il faut reconnaitre aussi que les pêcheurs ne pouvaient pas profiter de toute l’étendue du Delta. Ce qui constitue un manque à gagner énorme pour les pêcheurs», affirme le secrétaire aux relations extérieures de la coopérative des pêcheurs de Mopti, Ousmane Djènèpo. Notre interlocuteur a déclaré que la crise a eu un impact sur l’ensemble du secteur et toutes les coopératives ont été touchées. Il a rappelé que sa coopérative qui est la plus vieille a enregistré une baisse de recettes drastiques durant l’année 2012. Il a félicité le bon Dieu qui a réuni des conditions pour la reprise des activités à la faveur de libération des régions du Nord.
Ici à Mopti, un coup d’œil dans le ‘’pagaie’’ permet de convaincre un passant sur la reprise des activités. Le poisson de Mopti ne profite pas qu’aux marchés locaux mais à l’ensemble du pays. L’emplacement privilégié de la ville, au confluent du Niger et du Bani, lui permet d’exporter sa production jusqu’au Burkina, au Ghana. Ce qui fait de la Venise malienne un véritable port de pêche au Sahel. Les responsables de la coopérative nous ont même dit que les pêcheurs se bousculent au niveau de la direction nationale de la pêche pour prendre leur permis d’exploitation.
Maison de la Presse, Rédaction à Sévaré
C’est tres bien ca, moi qui pensait que les soldats allez ignorer la ville de Kidal
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