Déserteur de l’Armée Malienne, un moment rallié à Iyad Ag Ghali, le bandit est à la tête de plusieurs combattants puissamment équipés et armés. Leur intention : ” attaquer le camp de la ville de Nara “. Mais, alertés, les militaires du camp, avec le Commandant Bafing Diarra à leur tête, ont immédiatement pris les mesures qui s’imposent. Le dimanche 23 avril, des avions ont survolé la ville et ses environs. Bamoussa Diarra et ses hommes ont été aperçus aux abords de Guiré avant de regagner la forêt du Wagadou. Les vaillantes fortes de défense et de sécurité sont sur le qui – vive.
Le 21 avril dernier, nos forces de défense et de sécurité ont été informées de la présence de véhicules lourdement équipés et des hommes armés dans plusieurs localités du cercle de Nara. Ces hommes seraient dirigés, selon plusieurs sources locales, par le Colonel Bamoussa Diarra. Ce déserteur attitré de l’Armée malienne, l’un des bras droits de Iyad Ag Ghali, compagnon de route des animateurs de l’Alliance des 23 mai 2006 (Hamada Ag Bibi, Hassane Ag Fagaga,..) avait ainsi l’intention d’attaquer et de prendre le camp de la ville.
Mais alertés, les militaires des lieux, à leur tête le Commandant Bafing Diarra, chef des Opérations du Secteur VI, ont immédiatement pris les mesures de défense idoines.
Plusieurs témoignages ont attesté la présence des jihadistes dans la zone. Pour leur part, les vaillantes forces de défense et de sécurité ont demandé aux populations de rester sereines et vigilantes et ont réaffirmé leur attachement indéfectible à la défense nationale quelque soit le prix à payer.
A une dizaine de kilomètres de Nara, des hommes armés ont cependant arrêté des charbonniers, au nombre de 9, pour leur recueillir des renseignements. Ces derniers ont par la suite été relâchés non sans obtenir dix mille F CFA chacun, en guise de récompenses.
Le dimanche 23 avril, des avions ont survolé Nara et environs. Et des renforts militaires sont arrivés avec d’importants armements dont des blindés. A l’heure actuelle, Bamoussa et ses éléments se sont réfugiés dans la forêt du Wagadou. Faut – il rappeler que cette menace était récurrente car les jihadistes ne logent pas loin et s’approvisionnent régulièrement en eau et en nourriture dans la Commune de Guiré.
C’est le lieu donc d’attirer l’attention des plus hautes autorités de pays pour qu’elles trouvent les moyens nécessaires de déloger ces jihadistes. Sinon, l’on ne serait pas surpris d’avoir de nouvelles bases terroristes dans la zone.
Leurs va – et – vient incessants, sans être inquiétés, n’augurent rien de bon et constituent un véritable danger pour les populations du Cercle. N’oublions pas que le camp de Nara apparait comme le dernier rempart avant la ville -garnison de Kati.
Il faudrait qu’il soit doté en ressources humaines et matérielles adéquates pour faire face aux diverses menaces.
B. KONE